Date de publication : 2019-01-27
Code postal : 30730

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Editer un rapport annuel qui permet d'identifier la destination des impôts et la part accorder à chaque action. Publier les résultats de ces actions.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Mesurer les résultats des choix effectués par nos politiques et proposer aux citoyens de pouvoir influencer ces choix quand ils ne semblent pas pertinents. Que tous les citoyens de ce pays participent à l'effort de l'impôt, même petitement.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La TVA l'impôt sur les revenus.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Augmenter le temps de travail|Faire le choix de valoriser réellement le travail, 6 millions de chomeurs dont à 1 à 2 millions de "chomeurs professionnels", 500.000 emplois non pourvus, une fiscalité sur les salaires qui est décourageante, tout cela n'incite pas au dépassement de soi dans le travail.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Les aides aux étrangers en situation irrégulière, les aides aux migrants tant que nous ne sommes pas en capacité de fournir des logements sociaux aux femmes célibataire avec enfants, aux bas salaires, aux handicapés ou nécessiteux de ce pays. Les aides aux constructeurs automobiles, les aides aux agriculteurs, les aides aux projets jeunes, les aides aux projets séniors, la prime de noel, la prime déménagement, les aides aux entreprises…nous sommes un des pays au monde qui assistons le plus, ne peut-on pas supprimer bon nombre de primes et en parallèle baisser les impôts de nos concitoyens et des entreprises pour redonner du souffle à notre pays. Arrêtons d'assister et rendons les citoyens autonomes et responsables.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

L'enfance en danger, les mères célibataires, les "vrais demandeurs d'emploi", les exclus du système.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

La construction de logements sociaux qui permettrait de loger nos concitoyens sans logement. Une politique qui permettrait réellement de valoriser le travail une politique d'aide aux exclus qui permettrait non seulement de les aider momentanéement mais également de leur redonner un sens à la vie. Quelles que soient les aides, elles doivent selon moi être assorties de contreparties pour quelles aient un sens profond et que les aidés participent à leur niveau au soutien de la collectivité. Sans cela ce ne sont plus des aidés mais des assistés. Un demandeur d'emploi devrait pouvoir contribuer à une activité dans la sociét et non pas attendre uniquement ses indemnités en fin de mois, un citoyen logé dans un logement à tarif trés modéré devrait participer au fonctionnement de son immeuble (entretien, propreté, petits travaux, aide au voisinage...) une mère célibataire aidée financièrement et qui ne travaille pas devrait pouvoir aider d'autres femmes nécessiteuses (garde d'enfants, soutien scolaire, cuisine, aide aux personnes agées...) c'est peut être ce maillage social qu'il manque aujourd'hui dans notre pays.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Confieriez vous l'apprentissage de la natation de votre enfant à un maître nageur qui n'aurait jamais mis les pieds dans une piscine ? c'est un peu l'impression que l'on peut avoir quand certains de nos hommes politiques traitent de l'emploi sans jamais avoir mis les pieds dans une entreprise, parlent de sport sans jamais en avoir pratiqué un ou gère nos forces de police sans avoir eu aucune expérience dans ce milieu. On pourrait multiplier les exemples mais je crois que le message est clair. Ce discours n'est pas rédhibitoire, certains d'entres eux s'avèrent être de bons gestionnaires même sans expérience du domaine concerné. Mais quand même, comment comprendre la vie des autres quand on est complétement déconnecté des réalités, comment ressentir les événements quand les seuls éléments d'analyse sont des rapports et des statistiques, produits par des conseillers, comment prendre des décisions qui modifient la vie des concitoyens sans les associer et miser sur l'intelligence collective. Beaucoup de nos hommes politiques son énarques, ils connaissent parfaitement les rouages de l'administration, ont une belle culture politique, économique et juridique. Ces savoirs ne sont qu'une petite partie de la compétence qui s'acquière en y ajoutant des savoirs faire des savoirs être et comme tous les pédagogues le savent en contextualisant, c'est à dire en multipliant les expériences qui permettent le transfert et la fixation de l'ensemble de ces savoirs. C'est cette synthèse qui permet donc de produire de la compétence. Quand on a pas l'expérience de la vraie vie des gens, croyez vous qu'il est aisé de vouloir la transformer ? Pensez vous que par ce que vous avez appris le code de la route que vous avez appris le maniement des organes principaux de la voiture et que vous êtes attentif aux autres conducteurs, vous savez conduire ? Il serait souhaitable pour nos politiques retrouvent de la crédibilité qu'ils soient tenus de s'insérer pour une partie de leur temps dans la société, sur des missions opérationnelles en rapport avec leur ministère d'affectation. Si la fusion des cerveaux de ces brillants énarques ou super diplômés suffisait à résoudre les problématiques de la France et prendre les orientations qui s'imposent, nous le saurions depuis longtemps.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Toutes les associations qui concourent à créer le ciment social de la société en defendant les valeurs de la société, du sport, de la culture, de l'entraide et du travail. C'est surement ce liant qui manque fortement aujourd'hui. Il ya à contrario un grand ménage à faire dans l'attribution des aides aux associations qui profitent de la mane étatique et qui n'ont pas de vocation sociale réelle. Il y a de plus des associations qui font doublon, ce qui dilue fortement leur pouvoir de rayonnement et les subsides quelles peuvent récolter(maison de l'emploi, mission locale par exemple). En ce qui concerne les syndicats, il serait temps en France qu'ils se rénovent et qu'ils décident enfin de travailler avec le patronat et les institutionnels pour faire avancer le chantier de l'emploi et de la formation, ce que font de nombreux syndicats dans beaucoup d'autres pays. En France on en est toujours à la lutte des classes "les salops de patron" et les "gentils salariés". Il serait temps de réformer ce mode de penser. La majorité des patrons travaillent énormément et se battent pour sauvegarder les emplois dans leur entreprise. Il serait temps comme pour les hommes politiques que les syndicalistes sortent de leur bureau, se mettent à travailler, excuser moi pour ce mot grossier et se confrontent aux réalités quotidienne des chefs d'entreprise. Je ne parle pas bien sûr des entreprises du Cac 40 mais des 90 autres % des entreprises qui forment le tissu économique du pays.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Punir de façon exemplaire les fraudeurs, les voleurs, les malhonnêtes, comme dans la vraie vie et se séparer des incompétents . Comment peut on accepter qu'un chef d'entreprise (même d'une pme) qui fraude, face de la prison et qu'un ministre qui ment effrontément et qui fraude, alors qu'il est censé représenter les valeurs de la république, soit encore en liberté ? Comment peut on accepter qu'un élu local étant également à titre personnel gestionnaire de sociétés privés, contourne ouvertement les règles d'attributions des marchés publics depuis plusieurs années et soit encore en poste malgré les différentes accusations dont il fait l'objet. Comment peut on accepter qu'un député ne soit pas présent à l'assemblée nationale alors qu'il est payé pour représenter les citoyens et voter les lois. Comment peut on comprendre que les députés dans leur grande majorité n'acceptent pas de devoir justifier les indemnités pour frais qui leurs sont attribuées, sous des prétextes de collégiens (on ne doit pas savoir qui on reçoit ou avec qui nous nous réunissons), alors que plusieurs d'entres eux se sont faits épingler pour avoir utilisé ces fonds à des fins privés. Existe-il une entreprise au monde ou même un haut dirigeant n'aurait pas à justifier ses notes de frais (hors tricherie)? Quand on utilise de l'argent que l'entreprise nous confie, à des fins privées, on appelle cela de l'abus de bien social, pourquoi ce type de comportement n'est pas signifié aux hommes politiques ? Quand Mr Fillon a été accusé de malversation au profit de son épouse, les journalistes ont évoqué le fait que sur 577 députés au moins 150 étaient dans ce même cas de figure. Pourquoi n'enquête -on pas sur ces cas, pourquoi ne réformons nous pas ces fonctionnements "monarchiques". Pas de contrôle, de l'or et des dorures….Nous sommes dans une république directement héritée de la monarchie et qui est restée extrêmement monarchique dans sa façon de se comporter, dans ses attributs, dans sa gouvernance. Qu'est ce qui justifie aujourd'hui que le président de l'assemblée nationale soit logé aussi généreusement dans l'hotel de Lassay avec du personnel à sa disposition ? Quand on est rétribué à hauteur de 11.000€ par mois sans compter les avantages sur le transport, la restauration, les défrayements divers, ne peut on pas se payer son loyer comme de nombreux hommes politiques dans de nombreux pays du monde ? qu'est ce qui justifie aujourd'hui qu'on attribue toujours des logements dits "sociaux" à certains personnages politiques, qu'est ce qui justifie d'avoir autant de chauffeurs à disposition (beaucoup d'hommes politiques en Europe prennent le train ,le metro pour aller travailler), qu'est ce qui justifie aujourd'hui qu'un président ayant terminé son mandat soit rétribué par l'état de façon aussi considérable, ait du personnel à vie à sa disposition ? on pourrait encore continuer cette liste….Il n'y a aucune justification à ces pratiques si ce n'est une volonté de ne pas réformer ces traditions monarchiques extrêmement confortables. Les pays ou l'on conserve une fonction ou des privilèges à vie sont généralement des républiques bananières ou des dictatures familiales qui font perdurer de façon autocrate des traditions de voyou. Beaucoup d'hommes politiques se revendiquent du "Gaullisme", ce qui est une aberration car le Gaullisme n'était pas une doctrine politique, c'était une somme d'attitudes, émanant d'un homme politique haut en couleur avec un fort caractère, un bon sens évident, un amour de sa patrie et un sens du devoir. Sa caractéristique principale était qu'il avait une grosse paire de c....on dira un courage au delà de la moyenne des individus. A ma connaissance, aucun homme politique après lui n'a porté cette caractéristique de façon aussi flagrante. Pour exercer la mission d'homme ou de femme politique, il faut du courage, pour réformer il faut du courage, pour abolir des privilèges, il faut du courage, mais pas seulement, il faut une vision, un projet partagé et adopter une attitude en cohérence avec les discours et les actions à mener. Il semble qu'aujourd'hui les attitudes de certains politiciens ne soient pas en accord avec les discours ni les exigences de la fonction, pourquoi ne sanctionnons donc pas ces "branches pourris de la République" qui font du tord à l'ensemble de la classe politique. En synthèse, pour renouer le lien avec la population, il serait souhaitable que les fonctionnements de l'Etat se réforment, que la classe politique abolisse les privilèges qui n'ont pas de caractère opérationnel pour la fonction, punisse de façon exemplaire les tricheurs, se confronte aux réalités de la société, tout du moins pour ceux qui sont des professionnels de la politique et qui n'ont jamais exercé dans le civil. D'ailleurs, une "mission" politique devrait rester une mission et non pas un travail. Il est inadmissible que certains aient construit des carrières aussi longues avec aussi peu de résultats et autant de richesse accumulée. Il serait souhaitable que les rapports annuels de la cour des comptes ne restent pas lettre morte, pourquoi ne pas s'en servir pour éviter de reproduire les erreurs du passé, pourquoi les mauvais gestionnaires politiques sont-ils toujours en poste, pourquoi continuons nous à confier l'argent des citoyens à des administrateurs qui le gaspillent ? Pourquoi nourrit on autant d'agences publiques , plus de 1200, aux missions obscures et qui coûtent 50 milliards à la collectivité ? Quand un gouvernement aura le courage de prendre à bras le corps ces sujets et d'y faire correspondre un traitement "sanitaire", salutaire pour les finances publiques et exemplaire pour le respect des citoyens, alors peut-être que ces derniers redonnerons du crédit à nos élus.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

A l'évidence un député à déjà du mal à assister aux séances de l'assemblée nationale, comment voulez vous qu'il cumule en plus une autre fonction ? Cela voudrait dire qu'un homme politique est capable d'assumer deux ou trois casquettes avec la même efficacité à des endroits généralement éloignés. On appelle ça du survol, c'est bien la le problème de nos hommes politiques, ils survolent, ils ne sont ni dans l'efficacité ni dans l'endurance mais dans la representation et l'approximatif. La legislation française n'autorise pas le cumul des emplois au delà d'un certain quota d'heures (48 heures maximum par semaine), excepté pour des missions spécifiques (formation, enseignement, recherche…), pourquoi voulez vous l'autoriser pour des hommes politiques. Pensez vous que les missions des hommes politiques soient aussi peu dense, qu'elle autorisent de multiples activités ?

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

None

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Tant que les hommes politiques feront des promesses qu'ils ne tiennent pas et qu'ils ne respecteront pas les citoyens par un comportement irréprochable, les citoyens ne donneront plus de crédit à leurs discours.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

En proposant d'exprimer le pourquoi de leur vote blanc sur le bulletin pour en tirer une synthèse à posteriori.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Des représentations d'élus qui intègrent des représentants de la société civile, sans que ces derniers ne soient élus.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

De la transparence dans l'agencement des dépenses, des élus sanctionnés quand ils dépensent l'argent à mauvaise escient ou quand ils dépassent les budgets, "comme dans la vraie vie". Des citoyens associés aux décisions locales, consultés sur les choix de région ou nationaux.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le sénat ne représente personne à part lui même, tout le monde sait que c'est le paradis politique des élus en fin de parcours, la récompense pour bons et loyaux services. Quant au conseil économique et social, il ne sert à rien sinon à engraisser 140 membres qui discutent autour d'une table, sans jamais qu'aucun effet ne soit produit. Les recommandations de la cour des comptes ne sont déjà pas suivies de faits, alors que les membres de cette organisation étatique ont une vraie compétence en matière de gestion des fonds publics, pourquoi voulez vous associer d'autres institutions qui débattent, sans que cela ne pèse sur les décisions de nos hommes politiques. Quel gaspillage!!!

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

En supprimant le conseil économique social et environnemental, en faisant élire les sénateurs au suffrage universel avec obligation de présenter leur parcours ainsi que les avancées auxquelles ils ont contribués, pour le bien de la société ou de la planète et non pas en revendiquant le programme d'un parti politique.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Ont ils besoin d'être renforcés ?

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

CHARITE BIEN ORDONNEE COMMENCE PAR SOIT MËME.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Ouvrir de vraies perspectives d'avenir, pour quel monde nous battons nous, quelle type de société voulons nous construire, quel est le chemin pour y arriver, que fait on pour ceux qui ont du mal à suivre… Un vrai projet de société qui n'existe pas aujourd'hui.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le respect des lois, la fraternité, l'engagement citoyen.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Le pouvoir politique doit démontrer que la parole du peuple n'est pas vaine, que le fait de s'exprimer collectivement peut engager des changements ou des compromis. On ne peut pas uniquement se cacher derrière le fait électoral, en disant j'ai été élu démocratiquement. La confiance n'est pas aujourd'hui dans le camp des hommes politiques.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Tous les gouvernements successifs depuis 40 ans ont fait des promesses qu'ils n'ont pas tenues, ont suscités des attentes auxquelles ils n'ont pu ou su répondre… Toutes nos politiques ne semblent être que des pansements sur une jambe de bois. En management on à l'habitude de dire que pour conduire une équipe il est essentiel de savoir vers quoi, vers quel projet et pour quel but...Alors pour conduire la France aujourd'hui il faut plus qu'un simple projet politique, il faut une ambition, une vision de notre avenir commun, c'est à mon sens ce qu'il manque aujourd'hui. Nos hommes politiques ne font que de la gestion quotidienne des finances publiques, sans choisir les batailles qu'ils veulent gagner, en multipliant les aides et le saupoudrage, en assistant plus qu'en développant car ils ne semblent pas avoir de visibilité sur demain, il faut rêver son ambition pour pouvoir ensuite la réaliser. Mais quand on est à la tête d'une nation la seule ambition que l'on doit s'autoriser ne peut être que collective. Il n'y a qu'a ce prix, que l'ensemble des citoyens se sentira concerné.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Il est incivile aujourd'hui dans un pays riche et puissant de ne pas pouvoir manger à sa faim ou de ne pas avoir de logement. Je pense que ce n'est pas le sens que vous avez voulu donner à la question, mais c'est la réponse que j'ai envie de vous faire. Respectez l'autre et il vous respectera.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Les programmes de logements sociaux ne sont pas respectés depuis des années, faites les respecter. Les banques alimentaires soutiennent ceux qui sont en grande difficulté, toujours plus de monde chaque année, je suis étonné que ce phénomène inquiétant ne soit pas pris en compte par nos pouvoirs publics. Au lieu de payer des personnes à débattre "conseil économique social et environnemental", ne pourrait on pas payer plutôt des gens à agir, c'est à dire à concrètement participer à des missions de collecte et de redistribution et de répartition. Les associations ont investi l'espace que n'occupait pas le pouvoir politique, la montée en puissance des pauvretés fera qu'un jour, la seule bonne volonté des associations ne suffira plus à contenir cette "misère sociale", on commence déjà à le constater.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

C'est à l'état de donner le tempo. Faire respecter la loi par tous y compris par lui même. Contribuer à une meilleure répartition des richesses (faire payer des impôts à tous, sociétés et citoyens, auditer le coût de la vie moyen d'un français lambda pour comprendre pourquoi tant de pauvreté y compris chez ceux qui travaillent, arrêter les aides qui engraissent les "clandestins", faire baisser les loyers notamment dans les grandes villes)

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Homophobie, exclusion sociale due à la pauvreté

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

En ce qui concerne l'homophobie, nous sommes sur des évolutions sociétales, on sait que faire évoluer les consciences et les idées prend du temps. Il faut par contre punir de façon exemplaire les actes d'agressions vis à vis de ces hommes ou ces femmes. En ce qui concerne l'exclusion sociale, elle découle directement des choix politiques faits depuis des années. Il serait souhaitable que nos politiques s'en préoccupent pas uniquement sous l'angle de la solidarité mais sous celui de l'éradication de ce phénomène.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Je suis logé, je participe à l'entretien de mon bâtiment… je touche des allocations chômages, je participe à des activités administratives, environnementales, scolaires…je touche des aides pour mère célibataire qui ne travaille pas, j'aide les personnes âgées, je garde des enfants, je participe à aider d'autres femmes…Je touche des aides, je dois me rendre utile pour la collectivité, c'est ma "cotisation" au collectif.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

On ne peut accueillir tout le monde et on ne peut laisser mourir des personnes à nos portes et pourtant il arrive de plus en plus de migrants chaque année. C'est une vraie quadrature du cercle. La solidarité dont nous parlons pour la France devrait pouvoir s'appliquer au niveau mondial entre les différents pays. Cette situation n'est pas survenue soudainement. Les pays développés sont installés depuis des années dans les pays dits "émergeants" pour pouvoir exploiter des marchés que nous ne possédons pas chez nous. Nous en profitons grandement sans nous soucier depuis tout ce temps des conséquences de nos actes. Payer 1 euro par jour des africains pour fabriquer des batteries à faible coût que le fabricant va revendre en France ou dans le monde cher, est un avantage financier pour le fabricant pour lequel la communauté France doit payer aujourd'hui un lourd tribu. Résultat, l'enrichissement d'un industriel milliardaire pèse sur le comportement de millions de français a qui on demande aujourd'hui de choisir entre la peste et le cholera. Des quotas oui, si en parallèle nous arrêtons de nous foutre de la gueule des pays qui n'ont rien ou presque et que l'on pille pour pas cher. C'est le même processus que l'exclusion sociale dans les pays développés, le jour ou les "morts de faim", les "sans logements", les "exclus de la planète" vont se lever et cheminer ensemble vers les pays riches, nous aurons beaucoup plus de gens dans les rues que ceux qui mangent à leur faim. Croyez vous que ce sont nos quotas, nos frontières ou nos discours qui vont les arrêter ?

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Fixer des quotas oui mais avec un programme de coopération locale dans les pays concernés. Instaurons des traités en collaboration avec ces pays qui permettent aux entreprises françaises de s'implanter dans ces pays avec pour mission d'aider au développement des infrastructures, de l'éducation, du sport…AU lieu de se faire la guerre économique et de payer des millions d'euros en pots de vin, ne peut on pas consacrer cet argent au cofinancement de certaines actions qui permettraient de convaincre ces pays de consacrer une partie de leur budget au développement de leur pays.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

La coopération entre nation est la seule parade qui permettra de ne pas vivre un jour dans un monde coupé en deux: les très riches et les autres. Un peu à la façon "banlieue 93" ou "élysium" (surement des films de visionnaires).

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Intégrer c'est former, éduquer, faire apprendre la langue du pays, accompagner l'insertion par le travail, proposer un logement, bref rendre autonome. En avons nous les moyens ?

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

L'administration devrait comme toute organisation tendre vers l'efficacité et la modernité pour rester connecter aux besoins de notre société et avec les mêmes préoccupations, la rapidité du service, la rentabilité du service, l'accessibilité au plus grand nombre. Ce n'est pas uniquement un nombre d'acteurs ni des budgets qui sont en cause mais la manière dont l'administration est managée. Quand une organisation n'a ni objectifs, ni motivation, ni ne comprend les enjeux du futur, il est bien difficile de la faire bouger. Nous avons une république "monarchique" comment voulez vous demander à l'administration de devenir une entité moderne. Les administrations adoptent les mêmes comportements que nos hommes politiques (sans doute parce qu'elle sont managées par des administrateurs "politiques"), elles ne lâchent rien quand il s'agit de conserver leurs avantages ou leurs acquis. Quand on a fait la réforme des régions, il était question dans le cahier des charges de fusionner de nombreux services pour les rendre plus efficaces a moindre coût, notamment, moins de locaux, de fournitures, de charges sociales et salariales. Résultat pas un emploi supprimé malgré la diminution du nombre de régions. Nous sommes en France les champions de l'inefficacité managériale administrative. Quand on a fusionné les ASSEDICS et l'ANPE, il était alors question de rendre un meilleur service aux demandeurs d'emploi, résultat un guichet unique certes, plutôt intéressant mais une impossibilité pour les conseillers aujourd'hui d'être efficace sur le levier le plus important de leur métier, l'accompagnement des demandeurs d'emploi, du fait d'une charge de travail mal répartie.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Un vrai pouvoir donné à la région, si tant est qu'elle puisse avoir un budget en cohérence et en accord avec le principe de développement économique et social.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Tout ce qui peut l'être. Peut être la communication avec les élus.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Quand un problème surgit et que l'on tente de le résoudre par téléphone, il faut souvent attendre de longs instants avant d'avoir un interlocuteur, il n'y a en général pas de suivi entre les différents interlocuteurs successifs, nous n'avons aucune information sur le traitement du problème ni aucun élément de suivi...Exemple vécu, j'ai ouvert mon compte Améli en quelques secondes sur internet, en ce qui concerne ma femme, cela fait six mois que nous essayons, après une 15 aine de tentatives à demander des codes, 8 appels téléphoniques pour signifier le problème, des interlocuteurs qui nous promettent de remonter l'information aux services techniques censés nous appeler, le compte n'est toujours pas ouvert, personne ne nous a rappelé et le blocage persiste sans que nous percevions la moindre piste pour faire évoluer cet état de fait. C'est extrêmement désespérant de penser que ce que nous vivons, des centaines , voir des milliers de personnes le vivent et finissent effectivement par abandonner, se résigner et se braquer contre le système tout entier.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Les centres des impôts, les services rendus en prefecture, Pole emploi même si le volet accompagnement "physique" des demandeurs d'emploi est extrêmement réduit du fait d'une surcharge de dossiers pour les conseillers mais les outils informatiques développés sont intéressants et efficaces.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

les conseils régionaux et généraux.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Dans leur aptitude à accueillir ou accompagner les citoyens.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Une formation au management pour les patrons de service pour leur apprendre à fixer des enjeux, respecter des timings, gérer les équipes parfois peu motivées, pour également leur permettre de réfléchir sur des organisations agiles ou plus efficaces. Bref ce que l'on demande dans la vraie vie aux entreprises, aux hôpitaux, à la poste…

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Repositionner du service public dans les territoires isolés, proposer un service dédié à l'information et à la formation des citoyens les plus décrochés de la modernité (pas d'internet ou ne sait pas servir d'un ordinateur, lit avec difficulté, ne connait pas les démarches necessaires à...)

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

J'ai demandé une formation via pôle emploi, suite à un licenciement puis une reconversion, je n'avais aucune difficulté à choisir, car suivant mon profil de carrière, je savais ce dont j'avais besoin pour évoluer, travaillant moi même sur le sujet de la formation professionnelle. J'ai du malheureusement choisir une formation moins qualifiante et moins dense que celle visée initialement car elle ne figurait pas sur la liste du catalogue de pôle emploi (formation universitaire de niveau 1). J'ai du de plus compenser une partie du budget car ma prise en charge n'était que partielle. Certaines formations type développement personnel ou coaching sont aujourd'hui inaccessibles par le biais de Pôle emploi, il serait souhaitable que cette vision évolue car les métiers de l'accompagnement qui se nourrissent souvent de ce type de formations, sont en progression aujourd'hui dans la société.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

La préparation du dossier de retraite est assez pratique quand on traite le dossier de façon numérique. Quand certains documents ne peuvent pas être retrouvés, notamment les feuilles de paie, suite à inondations ou incendie ou séparation houleuse d'avec son conjoint, et que la société dans laquelle on a travaillé n'existe plus, il est impossible de justifier de ses droits (du moins pour la retraite complémentaire Argic Arrco), même avec un certificat de travail et quelques feuilles de paie qui justifient quand même des cumuls de cotisation et les périodes travaillées.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Création d'un statut de micro entrepreneur, Le centre de formalité des entreprises de la chambre des métiers propose d'effectuer les démarches en ligne et de faire parvenir les documents justificatifs en les téléchargeant, donc plutôt rapide, ils vous demandent ensuite de faire parvenir le même dossier ainsi que les pièces justificatives par courrier ??? Résultat statut obtenu au bout de 2 mois….Peu performant!! Aucune explication sur ce doublon de dossier, on nous répond "oui c'est stupide mais c'est comme ça".

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

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31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Ne plus autoriser les pollutions (les entreprises très polluantes doivent être taxées, mais plus encore doivent suivant un moratoire modifier leur mode de production, sinon disparaître), investir massivement dans l'économie "verte", sauvegarder des espaces "intouchables" qui permettraient de conserver une biodiversité et une faune reproductible à l'infini. Chaque fois qu'une espèce disparait, c'est une petite modification de l'équilibre de la planète qui se produit, imperceptible pour la plupart des individus, jusqu'au jour ou de grandes familles disparaitront et alors peut être que ces changements s'imposeront à nous de façon radicale. Depuis des décennies, il n'y a plus de politique industrielle prospective de la part de nos gouvernements, ils naviguent à vue au grés des actions des lobbies, des évènements sociaux ou économiques, des découvertes scientifiques ou des pression de l'opinion. En fait je crois qu'il faudrait une vraie conviction politique et un vrai courage pour changer de paradigme, je ne suis pas sûre qu'ils existent aujourd'hui. La sauvegarde de la planète passe par des changements de comportements, une économie de l'équilibre, une modification des modes de production, une modification des modes de pensée, une vision "politique" partagée, il faut donner l'envie de coopérer, de partager, de construire ensemble… Ce n'est pas en nommant un ministre de l'écologie populaire que l'on va résoudre le problème… Cette action démontre que l'option écologie est un artifice et que les vrais enjeux ne sont pas traités. De plus, le niveau de compréhension des enjeux n'est pas identique dans toutes les parties du monde, après avoir copieusement polluer, les pays dits développés expliquent aux pays en développement de ne pas suivre le même chemin!!! nous avons déjà du mal à nous engager dans cette voie, alors comment faire pour aider des pays qui n'en ont à l'évidence pas les moyens ? nous n'arrivons pas à nous mettre d'accord avec quelques pays pour bâtir une Europe des peuples, comment voulez vous sauvez la planète avec l'ensemble du monde ?

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

je respecte les règles de tri des déchets, j'achète mes légumes et ma viande chez les producteurs locaux, je ne consomme pas de plats préparés industriels, je préfère les transports en communs ou le covoiturage quand possible, je traiter les animaux avec respect, je me se chauffe avec modération et privilégier le chauffage a pellets, je ne gaspille pas l'eau et j'évite de jeter de la nourriture, je respecte les espaces verts et la nature, (ne pas jeter de mégots, plastiques, détritus…), je m'informe sur les modes de consommation alternatifs.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

la possibilité de choisir d'autres modes de fonctionnement sans être affecté financièrement. Manger sain coûte plus cher que manger mal, changer son véhicule diesel contre un véhicule moins polluant est inaccessible pour de nombreux foyers, changer de mode de chauffage coûte extrêmement cher. En France nous avons une fiscalité punitive, "si aujourd'hui tu conduis un véhicule diesel, tu seras taxé". Quelle alternative avons nous, payer les taxes ou acheter un véhicule électrique à 30000€, qui de plus a une autonomie de déplacement limité… Pourquoi, alors que nous en avons la technologie avoir attendu aussi longtemps pour développer des modes de déplacement moins polluant que l'essence ou le diesel ? Pourquoi aujourd'hui vouloir "sanctionner" le déplacement des véhicules au centre des villes sans avoir penser auparavant à développer des modes de déplacement alternatifs, pourquoi interdire le stationnement sans proposer d'alternative … Interdire et sanctionner n'est efficace que quand on peut proposer un autre choix, sinon on ne change pas le comportement des individus, on renforce l'opposition.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Expliquer que l'on doit changer de modèle de société et pourquoi, montrer l'exemple ( un personnel politique qui s'applique à lui même ce qu'il souhaite développer au niveau du pays), proposer de vrais choix responsabilisant aux français, tant que le gouvernement n'aura pas un discours adulte sur ces sujets et ne mettra pas en phase avec le discours des choix politiques cohérents, il aura en face de lui des enfants indisciplinés…Comme toute transition, on doit accompagner ceux qui la vivent, en incitant et en proposant et en convaincant non pas en punissant. On veut changer notre société pour une société plus juste, plus équilibrée et plus en phase avec notre environnement et en parallèle on décore des industriels français qui font travailler des africains pour 1 euro par jour ! Comment voulez vous être crédible?

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

qu'elles soient aussi pratique à utiliser que le fait de prendre son véhicule personnel.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le covoiturage|Le vélo|L'auto partage|Le transport à la demande

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Arrêter de piller les ressources des pays en voie de développement ou en payer le vrai prix, devancer les réglementations européennes quand elles sont insuffisamment contraignantes (glyphosate), ne pas attendre l'éclatement d'un scandale pour faire changer les choses sinon à quoi servent toutes ces agences gouvernementales(santé, énergie, pollutions…), tant de matière grise pour s'entendre dire après on n'était pas au courant..arrêter d'envoyer le traitement de nos déchets dans des pays émergeants, mettre en place une vraie politique de dépollution et adopter les comportements vertueux des pays en avance sur ces sujets, il y en a certainement !

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None