La fiscalité en France est très complexe. Il conviendrait de la rendre plus transparente et plus juste. Par exemple, la CSPE (Contribution au Service Public de l'Energie) est prélevée sur les factures d'énergie. Je paie 290 euros HT pour la CSPE sur une facture de 1736 euros HT, soit plus de 17% de ma facture EDF. Il convient ensuite de rajouter 320 euros de TVA à 20%. On ne parle jamais de cette taxe CSPE qui augmente sournoisement chaque année.
Un meilleur contrôle des allocations en temps réel, permettrait de faire des économies et de moins taxer. Il conviendrait de plus taxer les GAFA et les grands groupes qui opèrent sur notre territoire. La lutte contre la fraude fiscale et une révision complète des niches fiscales permettraient de moins taxer le citoyen de base.
L'impôt sur les revenus du travail, dans la mesure où l'on contrôle mieux les allocations, que l'on lutte contre la fraude fiscale et qu'on révise les niches fiscales (attention, dans chaque niche, il y a un chien qui mord).
Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Plus taxer les revenus du patrimoine au delà d'un certain seuil. Les plus grandes inégalités patrimoniales.
Allocation chômage et allocation logement, en vérifiant l'éligibilité des personnes aidées.
La dépendance. Aujourd'hui, ce sont les familles qui supportent une grande partie du coût dans les EPHAD. Le reste à charge s'élève souvent de 1500 à 2000 euros par mois. J'ai vécu cette situation avec ma mère.
L'éducation et la santé, mais il convient aussi de mutualiser les ressources, d'améliorer les formations et la prévention et de réduire les dépenses (beaucoup de médicaments inutiles, de sur-diagnostics, d'actes abusifs, ...).
Je suis retraité et je pense que l'on ponctionne trop les retraités. Il conviendrait d'indexer les retraites sur le coût de la vie, les retraites n'ont pratiquement pas été augmentées depuis plusieurs années, on subit la hausse de la CSG. Aujourd'hui, les retraités aident souvent leurs enfants et petits enfants et en même temps ils accompagnent leurs parents dans la dépendance. Les retraités sont souvent bénévoles dans le milieu associatif. Ils ont cotisé pendant toute leur vie et ils participent à l'impôt lorsqu'ils sont à la retraite (IRPP - TVA - Taxe d'habitation - Taxe foncière - CSPE - etc... etc... )Les retraités ne sont donc pas des "vaches à lait". Je suis très attaché à notre démocratie représentative et je suis un citoyen engagé (ancien adjoint au Maire dans une ville de 35000 habitants - militant associatif dans de nombreuses associations (d'insertion, culturelles, sportives, de quartier, etc...). La justice fiscale et la transparence, l'exemplarité de nos élus doivent contribuer à une meilleure adhésion à l'impôt et à plus de confiance dans notre démocratie.
La démocratie représentative permet de déléguer notre pouvoir à des élus qui nous représentent. Nous devons faire évoluer notre démocratie en améliorant la participation des citoyens et en nous appuyant plus sur les corps intermédiaires que sont les syndicats, les partis politiques et les associations.
Oui
Les associations doivent être plus écoutées et sollicitées parce qu'elles regroupent des millions de personnes qui s'investissent volontairement dans de nombreux secteurs : la culture, le sport, le social, la vie dans nos quartiers ou nos villages, l'aide aux plus démunis (insertion - caritatif - humanitaire, l'environnement, etc...). Ces associations créent du lien social et participent au "vivre ensemble" dont nous avons tant besoin.
Les élus doivent être exemplaires dans leurs comportements, plus transparents en rendant compte régulièrement de leurs travaux, ne pas cumuler plusieurs mandats afin de s'investir pleinement dans leurs missions.
Une bonne chose
Parce qu'il n'est pas possible de travailler sérieusement en ayant plusieurs mandats. Cela discrédite les élus à juste titre parce qu'ils passent pour des cumulards, intéressés par l'argent parce qu'ils cumulent les indemnités liées à leurs mandats. De plus cela libère des postes pour d'autres citoyens. Le cumul dans le temps n'est pas non plus toujours sérieux. On doit un moment passer le relais à de nouveaux citoyens. Cela renouvelle aussi les idées.
Une dose de proportionnelle pourrait améliorer la représentativité des sensibilités. Il conviendrait aussi d'améliorer le statut des élus locaux pour favoriser l'engagement citoyen dans la politique.
Oui
Je pense qu'il conviendrait de réfléchir à une meilleure répartition des missions entre les régions, les départements, les intercommunalités, parce qu'il y a souvent des redondances dans leurs actions, donc moins d'efficacité. Il conviendrait de mutualiser certains services, ce qui permettrait de réduire le nombres d'élus à différents niveaux.
La meilleure incitation pour améliorer la participation des citoyens aux élections est que les élus soient exemplaires, intègres et crédibles dans leurs missions. L'image donnée par certains élus en cas de corruption, d'absentéisme, de querelles intestines, de mauvaise foi, etc... est dévastatrice pour la démocratie et rejette les citoyens vers l'abstention et le populisme.
Oui
En les comptabilisant dans le décompte des votes et en adaptant le code électoral.
En créant des moments où les citoyens peuvent participer à des tables rondes avec les élus, en particulier en cours de mandat parce que le délai est long entre 2 élections (par exemple 6 ans pour les élections municipales). Des référendums locaux sur des sujets importants pourraient être organisés sur le plan local ou départemental.
Oui
En modifiant les règles qui permettraient de la déclencher plus facilement ou en le transposant sur le plan local.
Organiser chaque année des réunions citoyennes à tous les niveaux avec les élus et les services publics ou locaux pour échanger sur ce qui a été fait et sur ce qui reste à faire.
On pourrait envisager un mode de suffrage plus direct pour le Sénat ou le Conseil Economique, Social et Environnemental parce qu'on a l'impression que ce sont des institutions où l'on "recycle" des anciens élus politiques ou syndicaux, ce qui donnent une image négative du cumul des mandats dans le temps. Combien de députés ayant été battus aux législatives, se retrouvent ensuite en tête de liste aux sénatoriales ? C'est de l'entre-soi politique. Ce n'est pas normal.
Oui
En allant vers un suffrage plus direct et plus transparent et en écartant les cumuls de mandats dans le temps pour les parlementaires (un député ne devrait pas devenir sénateur après plusieurs mandats de députés).
Revoir si les principes de la laïcité datant de la loi de 1905 sont toujours adaptés par rapport aux pratiques religieuses en cours dans notre pays actuellement.
En renforçant l'éducation civique à l'école, au collège et au lycée.
Que les élus donnent une image positive de leur engagement citoyen. L'exemplarité des élus est essentielle pour inciter les citoyens à les rejoindre.
Le tolérance, la solidarité, la fraternité, l'égalité des droits et des devoirs, sont des valeurs essentielles de notre République. Ces valeurs si elles sont partagées, donnent envie aux citoyens de s'engager.
L'engagement associatif local est souvent un premier pas pour évoluer ensuite vers un engagement politique.
Communiquer sur l'importance de l'engagement citoyen au quotidien (parents d'élève, associations locales, etc...).
L'intolérance, l'irrespect, le racisme, l'homophobie, le sexisme, le populisme ne favorisent pas le vivre ensemble.
Mieux éduquer les enfants et les adolescents dans les écoles, collèges et lycées et rappeler inlassablement l'attachement à nos valeurs républicaines.
Promouvoir partout la tolérance et le respect d'autrui dans nos échanges.
Le racisme, l'homophobie, le sexisme, le sectarisme.
Communiquer en permanence sur les valeurs de la République et sur le respect que l'on doit à chacun en toute circonstance.
Non
Mais il faut rappeler aux parents leur responsabilité de faire grandir leurs enfants dans le respect des valeurs de la République.
Nous avons toujours accueilli des migrants au cours de notre histoire et leur intégration a permis à la France de devenir ce qu'elle est aujourd'hui. On doit pouvoir renforcer les moyens pour éduquer, former et intégrer les migrants lorsqu'ils arrivent dans notre pays afin qu'ils puissent ensuite contribuer à l'économie et à la vie sociale.
En fonction de nos contraintes économiques, on peut envisager d'accueillir ceux ou celles que nous sommes capables d'intégrer dans le monde du travail.
Un grand débat national sur l'immigration, sur nos capacités à intégrer, sur les enjeux de l'intégration, aiderait à éclairer les citoyens et à définir des objectifs en liaison avec le Parlement.
Cela passe par l'éducation, par des débats avec les citoyens où l'on met sur la table tous les arguments pour aider à prendre les bonnes décisions.
Chacun doit prendre conscience que la démocratie est un bien précieux et qu'on la fragilise lorsque les rapports sociaux se tendent. Lorsqu'on regarde l'état du monde aujourd'hui, on est inquiet de la montée des populismes y compris dans des pays démocratiques. Il faut donc échanger, écouter et convaincre pour défendre inlassablement les valeurs de notre République.
Nous sommes un Etat centralisé et très administré depuis plus de 2 siècles. Au fil des années, l'organisation s'est complexifiée parce que l'Etat veut tout contrôler. Des actions de décentralisation et de déconcentration ont été impulsées par certains gouvernement, mais la tutelle de l'Etat n'a pas toujours été allégée. Nous avons en même temps créer de nouvelles entités administratives et de nombreuses intercommunalités. Résultat : nous avons un mille feuilles administratif, coûteux, pas toujours efficace et où le citoyen a du mal à s'y retrouver. Il faudrait engager un véritable audit de notre organisation administrative et décider ce qui relève de l'Etat (ministères régaliens, missions stratégiques et militaires, grandes orientations et grands projets, etc...) et ce qui relève des autres entités administratives, en cherchant à simplifier l'organisation de ces dernières, en mutualisant les services redondants et en facilitant un accès pour chaque citoyen.
Oui
Les schémas d'infrastructures routières, ferroviaires et des voies navigables et leurs investissements, les grands projets d'investissements en matière culturelle, sportive, sociale, une fiscalité moins dépendante de l'Etat pour donner plus d'autonomie aux collectivités locales.
Oui
J'ai la chance d'habiter dans une région (Beaujolais à 4 km de Villefranche-sur-Saône et à 40 km de Lyon) et je dispose à proximité de tous les services publics utiles, y compris un réseau de transport en commun diversifié et accessible. Ce n'est pas le cas des villages éloignés dans le Beaujolais ou le Haut Beaujolais qui ne bénéficient pas des services de proximité et qui sont éloignés pour accéder à certains services (transports publics, services de santé, justice, services numériques, etc...).
Beaucoup de services administratifs, fiscaux, juridiques, fiscaux, pourraient être accessibles par Internet. C'est déjà le cas, mais le haut-débit et la fibre optique ne sont pas encore généralisés partout. Des actions de formation doivent être aussi amplifiées pour former les personnes âgées qui ne sont pas à niveau pour utiliser les applications Internet. Il est important de trouver des solutions comme les services itinérants ou des agents polyvalents (comme certains postiers) pour que certains citoyens ne soient exclus.
Non
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Faciliter l'accès aux nouvelles formes de services publics pour les personnes les plus éloignées géographiquement ou dépassées sur l'utilisation des applications Web.
Des progrès ont été fait au niveau fiscal (déclarations de revenu), au niveau administratif (cartes grises, certificat de non gage par exemple), au niveau de la santé (télétransmission des ordonnances, des analyses, ...), au niveau de l'Etat Civil (passeport et carte d'identité).
Les services d'urbanisme sont souvent dédoublés entre la commune et l'intercommunalité ou les agglomérations. Cela éloigne le citoyen des centres de décisions et les délibérations ne sont pas toujours très explicites ou restent très techniques.
Oui
Non
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Les crédits d'impôt pour les économies d'énergie sont complexes à comprendre au niveau de l'éligibilité de l'investissement. Les règles changent parfois d'une année sur l'autre en fonction des lois de finances et on évoque des notions de "bouquet" pour certains investissements qui sont souvent incompréhensibles.
Oui
En donnant plus de pouvoir administratif aux services publics locaux. Cela suppose d'avoir les bonnes personnes avec les bonnes compétences au bon endroit.
Oui
Former les agents à certains métiers en terme de droit d'urbanisme, de droit administratif, de droit fiscal pour qu'ils montent en compétences afin de répondre à chaque citoyen.
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La pollution de l'air
Chaque pays doit mettre en oeuvre les engagements qu'ils affichent à l'occasion des grands forums internationaux (comme l'accord de Paris). Les pays développés ont les moyens d'agir sur les dérèglements climatiques en diminuant leurs pollutions industrielles, en favorisant les véhicules électriques, en privilégiant les circulations douces en milieu urbain, en développant des transports en commun propres, etc... Chacun peut aussi agir à son niveau, en utilisant moins sa voiture lorsque cela est possible, en prenant les transports en commun, en gaspillant moins, en achetant des produits alimentaires de proximité, en triant ses déchets, etc...
Oui
On constate des difficultés pour respirer en été en milieu urbain ou en hiver lorsqu'il y a du brouillard. Ces phénomènes sont accentués dans des villes comme Paris, Lyon, Grenoble qui sont dans des cuvettes ou dans des vallées encaissées comme à Chamonix où la pollutions stagne. Une ville comme Londres est pénalisée depuis des années pour son smog : contraction de 2 mots : smoke (fumée) et fog (brouillard).
Oui
J'utilise beaucoup mon vélo pour mes déplacements et pour mes loisirs. Je recycle aussi tous mes déchets végétaux dans une fosse à compostage dans mon jardin. J'essaie de consommer des produits de saison et cultivés localement.
L'amélioration des transports en commun permet de ne pas prendre sa voiture. Les problèmes de mobilité sont réels en milieu rural, parce que les transports sont moins développés. En matière de chauffage, j'ai isolé ma maison et investi dans le chauffage électrique à accumulation ainsi que dans un poêle à bois.
Les mesures prises dans le développement des transports en commun sont incitatifs s'ils sont accompagnés de tarifs préférentiels (remboursement partiel par les entreprises, réductions pour les jeunes et les personnes âgées).
Non
J'ai déjà renouvelé mon mode de chauffage avec un chauffage électrique moderne (à accumulation) et un poêle à bois scandinave également à accumulation.
Oui
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Les transports en commun|Le vélo|Je me déplace beaucoup en vélo en France et en Europe : 17 000 km en 2018.
Une véritable politique d'aménagement pour les pistes cyclables. Nous avons de belles routes secondaires mais la circulation des vélos est inadaptée et dangereuse en milieu urbain (à part Strasbourg en France qui est une vrai ville cyclable). Il suffirait de prendre exemple sur des pays comme l'Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Suisse, pour favoriser la circulation des vélos.
L'intérêt de partager au niveau européen et international est de s'inspirer des bonnes pratiques là où elles sont déjà mises en oeuvre. C'est faire simplement du benchmarking comme dans les entreprises qui veulent améliorer leurs pratiques.
On peut réfléchir au principe du "pollueur - payeur" parce qu'il est inadmissible que les états et les entreprises s'affranchissent de leurs responsabilités. Il faut aussi trouver des sources de financement innovantes, sans alourdir celles des citoyens.
Votre message a bien été envoyé.