Il existe un organisme qui juge notamment de la gestion publique : La Cour des Comptes. Une bonne mesure serait de vulgariser ses rapports pour les rendre accessibles à tous, mais surtout d'obliger les organisations publiques (administrations, institutions politiques de l'Etat et des Collectivités) concernées à en appliquer les recommandations, ou à défaut, à expliquer publiquement pourquoi ils ne le feront pas. Si on ne le fait pas, autant supprimer la Cour des Comptes !
Il faut en premier lieu rendre les français responsables devant l'impôt, et donc devant les dépenses publiques. Tout citoyen devrait payer l'impôt sur le revenu, ne serait-ce que symboliquement, pour bien montrer que chacun doit participer. A cet égard, la suppression de la taxe d'habitation est une erreur fondamentale. Seuls les propriétaires, habitants minoritaires en général dans les communes paieront une taxe. Il est donc évident que les maires, pour de faire élire, présenteront des programmes démagogiques, avec des dépenses que la majorité des habitants ne paieront pas ! La fiscalité la plus efficace est celle qui se rapprocherait de la moyenne européenne. Il n'est pas possible de dire que le France est en faveur d'une Europe forte en continuant à en être le pays qui a le plus fort taux d'imposition. C'est un véritable suicide ! Un cas d'impôt injuste : la redevance télévision. Pourquoi les citoyens ne "consommant" pas les émissions du service publique doivent-ils payer ? Ce "service public" est d'ailleurs une survivance inexplicable du passé. Seules devraient éventuellement être subventionné des émissions culturelles, difficiles à rentabiliser, mais qui peuvent avoir une rôle éducatif.
- Les impôts locaux, mais pas en les supprimant, car il faut que tous participent ! Beaucoup de dépenses des collectivités sont inutiles. J'habite une commune de 3000 habitants qui a une maison de la culture avec artistes résidents, une médiathèque, de nombreux espaces festifs (dont boulodrome couvert !), qui étend ses locaux administratifs alors que beaucoup de fonctions ont été transférées à une communauté de communes, qui lève aussi l'impôt (sans baisse de ceux de la commune). Ces communautés de commune rémunèrent par ailleurs leurs vice-présidents (tous les maires concernés) à des taux non règlementés et élevés au regard des indemnités habituelles des maires, celles-ci étant règlementés ! Un bon moyen pour ces élus d'arrondir les fins de mois aux dépens des contribuables. La transparence sur l'ensemble des rémunérations perçues est indispensable pour informer les contribuables (sinon les fausses informations circuleront). Comment l'Etat peut-il protéger les contribuables locaux des gaspillages des collectivités ? Par contre, des communes rurales souffrent de manques de moyens. les mesures de péréquation sont-elles suffisantes ? - Les frais de mutation des habitations sont aussi nocifs : ils freinent la mobilité. Les taux avaient été abaissés il y quelques années. Ils sont repartis à la hausse ! - La suppression de l'ISF est une très bonne chose. Nous nous rapprochons ainsi des pratiques fiscales de nos partenaires européens. L'avoir transformé en IFI peut se comprendre, pour encourager les placements financiers utiles à l'économie, mais l'assiette est difficile à contrôler et ouvre la porte à des fraudes importantes (je précise que je ne suis pas concerné par cet impôt, loin de là !). L'exonération des oeuvres d'art n'est pas juste, mais c'est vrai que l'évaluation est parfois difficile. - Les ponctions sociales, d'ailleurs nombreuses et incompréhensibles. C'est une grande partie des ponctions sur l'économie, qu'elle se fasse au travers des entreprises ou des salaires. Mais c'est sur la réduction des dépenses qu'il faut agir, en luttant contre la fraude (très importante), en revisitant le maquis d'aides dont les plus malins profitent et dans lequel les moins informés se perdent et n'en demandent même pas le bénéfice dont ils auraient, eux, grand besoin.
Reculer l'âge de la retraite|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Avoir un contrôle efficace et systématique de l'attribution de ces aides, dont l'opportunité appartient souvent à des travailleurs sociaux qui ont la main sur le coeur, mais ne voient pas l'impact sur l'économie du pays.
Principe simple : travailler doit faire une vraie différence avec une position d'assisté ! Certains de ces derniers gagnent beaucoup plus que ceux qui travaillent, en cumulant HLM, RSA, APL, transports gratuits, médecine gratuite, allocations diverses. Il faut un fichier centralisé avec l'ensemble des aides, en numéraire ou en avantages en nature que touche chaque foyer, que la source soit étatique ou locale. Cela permettrait de constater que certains "cumulards" se débrouillent très très bien. En travaillant pour aider des migrants, j'ai vu de vrais scandales ! D'ailleurs, le montant des sommes d'argent envoyées par des personnes assistées vers leurs pays d'origine montrent bien que leurs "revenus" dépassent largement ce qu'il serait légitime de leur accorder pour simplement leur assurer "le clôt et le couvert" pour leur permettre de survivre. Enfin, la lutte contre la fraude doit être intensifiée. Cela concerne aussi les arrêts de travail, ou les cures qui sont de véritables vacances payées par le contribuable pour des personnes qui en profitent chaque année.
Les retraités ayant travaillé en France et ne vivant que de salaires de misère. En vérifiant bien sûr que ceux qui se sont installés ailleurs sont toujours vivants.
Je serai prêt à payer plus d'impôt lorsque je serai sûr que cet argent est bien utilisé. Compte tenu des gaspillages que je constate à tous les niveaux, ce n'est pas le cas. Il faut commencer à bien gérer avant d'augmenter les impôts. Ancien fonctionnaire, je peux assurer que les économies facilement faisables sont énormes.
L'effort le plus important doit être porté sur les économies. C'est possible sans diminuer l'impact de l'action publique. Dans l'administration publique, j'ai vu des chefs de service se voir refuser la baisse de leur budget qu'ils demandaient, car ils arrivaient à gérer plus efficacement. Motif : "cela ne se fait pas, Bercy va nous baisser notre budget général". D'ailleurs, dans la fonction publique, un chef de service est considéré proportionnellement à son budget et à son effectif, pas en fonction de son efficacité. Les corps de la fonction publique sont organisés de manière que tous les fonctionnaires aient intérêt à ce que les effectifs augmentent. Par exemple, la proportion des grades supérieurs dépend de l'effectif du corps, donc tout le monde à intérêt à demander des effectifs, pour avoir de l'avancement ! Des gouvernements précédents ont essayé de s'attaquer à ce problème. Ils n'y sont pas arrivés car les processus étaient de haut en bas, par la hiérarchie, qui n'a aucun intérêt à supprimer des services peu utiles ou à les rationaliser pour faire des économies. Tout est "absolument indispensable". Bien sûr, c'est leur gagne-pain ! Les évaluations et propositions doivent venir d'organes extérieurs indépendants, qu'ils sont publics ou privés. Revoir aussi l'utilité des commissions, comités, organismes divers. Le CES (Conseil Economique et Social) n'a qu'une utilité faible, en retour de son énorme coût, pour prendre un exemple parmi d'autres. Les salaires et avantages des élus. J'ai déjà parlé des collectivités locales. Mais les pratiques ne changeront pas sans un exemple venu d'en haut. Est-ce normal que les députés et sénateurs se votent eux-mêmes leurs salaires et leurs avantages ? Ce devrait être le rôle d'un comité indépendant de rémunération. On ne peut pas demander des efforts aux citoyens sans que l'exemple ne soit donné par tous les élus, depuis le Président de la République jusqu'aux maires. Autre point sur les impôts et dépenses : beaucoup de français n'ont pas la chance d'avoir eu une formation en économie, qui leur permettait de juger de l'opportunité des politiques économiques, et d'en comprendre les rouages, ce qui explique des positions parfois incongrues sur la gestion publique, comme sur les entreprises, contributrices importantes de la fiscalité. Il est indispensable de donner cette culture dès l'enseignement primaire, en l'approfondissant au collège ou au lycée, afin d'avoir des citoyens responsables, et cela doit être fait par des personnes impliquées dans la vie économique.
Les élus - mais ils doivent donner l'exemple sous peine de perdre leur crédibilité. Même quand les partis au pouvoir mettaient en place une politique qui me semblait nocive, je les ai respectés.
Non
Ces organismes ont déjà un rôle important, de propositions, mais aussi de contre-pouvoirs, dont ils ne doivent pas abuser, sous peine d'être anti-démocrates.
Il faudrait que les élus donnent l'exemple, qu'ils servent et non pas se servent. Il est tout à fait anormal qu'ils se votent des avantages contraires aux lois qu'ils votent pour les autres - comme par exemple ne pas être imposés sur les avantages en nature - Ils ne devraient pas d'ailleurs pouvoir se voter eux-mêmes leurs salaires et avantages. Un organisme indépendant pour cela ? Le président de la République doit être le premier d'entre eux à être exemplaire, en évitant toute dépense ostentatoire, et en réduisant son train de vie. Ce n'est pas le montant qui est en cause, mais la valeur d'exemple. L'exemple, c'est aussi l'assiduité. Que peuvent penser les électeurs quand ils constatent que ceux qu'ils ont chargés de les représenter sont parfois très peu présents dans l'hémicycle ou en commissions ? Le système de sanction doit être renforcé .. et appliqué. Sinon, comment ces élus peuvent-ils prétendre à être respectés ?
Une bonne chose
Oui, mais il va pas assez loin. Il est insuffisant. Le pouvoir démocratique doit être partagé, pas groupé dans quelques mains.
Le système actuel, non proportionnel, est le meilleur. Il permet la stabilité des institutions. Rappelons-nous de la IV ème république, avec la proportionnelle et l'instabilité de ses gouvernements, ou regardons ce qui se passe chez certains de nos voisins européens. Par contre, puisqu'il y a deux chambres législatives, l'une d'elle pourrait être plus diverse, sachant que le vote final reviendrait à celle élue comme les députés actuellement, seul moyen pour le président élu d'appliquer le programme qu'il s'est engagé à mettre en oeuvre.
Oui
Il faut réduite le mille-feuille : commune-communauté de communes- département- région- Etat- Europe. Il est source de gaspillages (pourquoi la fusion des régions ne s'est-elle pas accompagnée d'une baisse du nombre des élus ? On a gardé le même nombre, en augmentant le nombre de vice-présidents, et les coûts généraux !) Je reçois chez moi 4 journaux mensuels , de la commune à la région, traitant souvent des mêmes sujets, car toutes ces entités se partagent les financements, ce qui d'ailleurs diluent les responsabilités. Les communes n'ont un sens qu'en milieu rural, et encore, des regroupements sont possibles. Les maires membres des communautés de commune cumulent leurs indemnités de maire, fixées réglementairement, avec un poste de vice-président, avec un salaire supplémentaire fixé par eux-mêmes ! Pourquoi exclure de cette question les députés et sénateurs ? De l'avis de tous, ils sont trop nombreux ! Mais ils doivent voter leur propre réduction : difficile, donc ce pourrait être un sujet de référendum. Non seulement le nombre d'élus devrait être diminué, mais aussi le nombre de postes dans des comités plus ou moins utiles, ou de postes inutiles qui ne servent qu'à rémunérer des amis. Le poste d' "ambassadeur des Pôles" a fait rire tout le monde, mais cette mascarade n'a fait que rajouter de la rancoeur, ... et elle-ci finit par déborder.
Une bonne mesure serait de tenir compte des votes blancs, en donnant les résultats avec les votes blancs, qui ont une signification, et peut-être en recommençant une élection au-delà d'un nombre de votes blancs, à déterminer. Mais une "obligation de vote" n'est pas souhaitable. C'est liberticide.
Oui
Voir ci-dessus, question ouverte précédente
Le référendum est une solution. S'il ne me semble pas judicieux de faire voter directement sur des éléments de loi budgétaire, car c'est un ensemble complexe avec des équilibres à respecter, il est normal, et même souhaitable que les citoyens puissent s'exprimer sur les grands problèmes de société, comme les problèmes qui touchent à l'éthique, à la citoyenneté, à l'immigration, à la laïcité.
Oui
Il faut supprimer l'obligation de l'initiative par le parlement. Mais par contre, il faut en limiter les sujets d'application (voir question précédente), et regrouper les sujets, pour éviter la permanence des référendums (coût et temps perdu). Il faudrait bien sûr fixer une barre assez haute pour le déclenchement de l'initiative (15 % du corps électoral ? , à étudier).
Il existe un organisme qui traite déjà de ces sujets, mais qui n'est pas écouté : La Cour des Comptes. Le gouvernement, et les organes politiques et administratifs concernés devraient avoir l'obligation de répondre, dans un délai court, aux conclusions de ces rapports, et dire pourquoi, si c'est le cas, ils ne comptent pas donner suite aux recommandations de la Cour. L'utilisation de l'argent public par l'Etat est controlé en principe par les élus du peuple, et ceux-ci sont remis en cause régulièrement. Par contre, le problème est plus grave pour les Collectivités locales, car la démagogie est très facile à ce niveau. A cet égard, la suppression de la taxe d'habitation est une erreur. La majorité des habitants d'une commune étant locataires, ils ne vont plus payer de taxe, et donc l'élection du maire se fera uniquement sur des promesses démagogiques. Les gaspillages sont déjà énormes. Je ne parle pas de certains communes rurales, qui, elles, n'y arrivent pas. Les communes riches gaspillent, les pauvres meurent ... La péréquation est insuffisante, si elle existe encore. Je précise que j'habite dans une commune riche, qui gaspille énormément ! Un contrôle de l'Etat sur les Collectivités locales est indispensable, et des plafonds de dépenses devraient être imposés en fonction d'un certain nombre de critères (population, industrialisation, distances à des grands centres urbains , ...) Là où la consultation des citoyens directement pourrait être utile serait de relier directement un investissement (ou un service) à une taxe. Ex : êtes-vous d'accord pour la construction d'une nouvelle salle des fêtes, sachant que cela augmentera l'impôt de chaque foyer fiscal de ...€ ? Par ailleurs, les règles comptables des collectivités locales ne les poussent pas à faire le lien entre investissements et coûts de fonctionnement. Tout investissement devrait être accompagné d'estimations des coûts induits en fonctionnement pour toute la vie de l'investissement , ...
Le sénat me semble utile pour faire remonter le ressenti des élus locaux et leurs administrés. Il n'y a pas besoin de cumul pour cela : ils ont le droit de se parler entre eux ! Par contre, le CES est absolument inutile. Son rapport coût/ production est désastreux. A supprimer d'urgence
Oui
Supprimer le CES
Je pense qu'il n'y a rien à renforcer, simplement appliquer ce qui existe. "Tout signe religieux doit être interdit dans les lieux publics". Bien, sauf que ce n'est pas appliqué. Il ne s'agit bien entendu pas de détruire les monuments et oeuvres existantes actuellement dans les lieux publics, ce sont des témoignages du passé et de la civilisation. A cet égard, il faut être strict sur les signes tels que voile islamique, prières de rue, appels à la prière (qui sont des professions de foi) ... ; il faut aussi appliquer strictement le non-financement de lieux religieux par de l'argent public. Or ce principe est détourné par de nombreux maires, pour des raisons bassement électorales. Mais il faut aussi être intraitable sur les atteintes à notre démocratie, et aux lois qui luttent contre le racisme. Ainsi, les prêches anti-sémites ou anti-chrétiens doivent être combattus, et l'interdiction d'exercer doit être renforcée contre ceux qui ne respectent pas ces lois. Laïcité veut dire aussi que les lois de la république sont au-dessus des lois religieuses, et pas l'inverse. C'est d'autant plus important qu'une des religions montantes actuellement, l'Islam, est plus qu'une religion : c'est un système politique auquel adhèrent, par respect à leurs textes fondamentaux, les adeptes de cette religion, en le considérant au-dessus des lois de leur pays. C'est un danger pour notre démocratie. Aucun pays dont la part musulmane a dépassé 10 % n'a vu régresser cette part, par le biais des lois musulmanes interdisant l'apostat et le mariage inter- religieux ( sauf conversion vers l'Islam). Ensuite, tous les pays ayant passé cette barre ont vu la suppression de la démocratie. Aucun pays musulman n'est une démocratie, tout simplement parce que c'est contraire aux textes fondamentaux d cette religion. C'est donc un danger pour notre démocratie , si nous ne sommes pas intransigeants sur ce point.
La citoyenneté doit se mériter. Ceux qui sont nés en France de parents français acquièrent automatiquement la nationalité, et donc la citoyenneté. C'est aux parents et aux éducateurs de leur inculquer ces valeurs de la République. L'école a un rôle important à jouer s'il y a un manque familial. Mais cela s'organise autrement que par une circulaire. Déjà, le rétablissement de l'autorité à l'école serait un pas important vers la prise de conscience de la vie commune en tant que citoyen , respectueux des lois. Un enfant habitué à ne pas respecter les règles de l'école et à ne pas recompter les enseignants respectera-t-il plus tard les lois ? Pour les autres, la citoyenneté, et donc la nationalité, ne devrait pas être automatique. Elle doit se mériter. Elle ne devrait être accordée qu'après un délai prouvant les respect des institutions et des lois : pas de délit majeur, et surtout pas de récidive, le fait d'avoir travaillé pendant par exemple 5 ans en cotisant aux charges du pays, et bien sûr maitriser la langue française ... Et elle devrait pouvoir se perdre en cas de manquement grave (crime) . Ce ne sont pas des propositions aberrantes : ces dispositions existent dans d'autres pays démocratiques.
Les habitants ne participant pas à l'économie du pays (sauf bien sûr les retraités, qui vivent de leur travail antérieur), quelqu'en soit la raison, devraient effectuer des travaux d'intérêt général pour qu'ils aient conscience que ce sont ceux qui travaillent qui font marcher le pays. Cela concerne bien sûr ceux qui le peuvent physiquement (et ne s'en n'exonèrent pas avec des certificats médicaux bidons). Il faudrait aussi donner, dès l'école primaire des notions, même simples, d'économie pour que chacun comprenne comment marche le monde dans lequel nous vivons : Le financement de l'Etat, ses recettes, ses dépenses. La marche des entreprises, leurs besoins de financement, l'équilibre des comptes, ... formation à faire faire bien entendu par des personnes connaissant les modalités pratiques. Il ne s'agit pas de faire de grandes théories.
La réponse a peut-être été donnée ci-dessus : les comportements civiques s'inculquent dès l'école : respect des enseignants, respect des autres, respect des lois et règlements. Pour cela, il faut bien sûr rendre aux enseignants les éléments de leur autorité, et les moyens disciplinaires. L'Ecole est maintenant l'école de la jungle, de la loi du plus fort, en muscles ou en vociférations. Etre citoyen, ce n'est pas imposer sa loi, c'est respecter les lois et les autres citoyens. L'Ecole n'en est plus le modèle.
Cela commence à l'école, comme dit plus haut. Plus tard, l'engagement dans des travaux d'intérêt général pour ceux qui sont exclus du travail, même provisoirement, serait une école de solidarité très utile
Pour ceux qui sont en acquisition de citoyenneté (de nationalité), la valorisation est l'octroi de cette nationalité. Pour les autres, si cela n'a pas été acquis dès l'école, c'est plus difficile. Mais c'est possible. Certaines allocations devraient être liées à des comportements. Autrement exprimé, des comportements contraires aux valeurs de la République devraient donner lieu à des diminutions d'allocations. On ne peut pas prétendre recevoir sans donner, avec des droits sans avoir des devoirs ... c'est cela qu'il faut inculquer. On parle en permanence de "droits". A chaque fois, on devrait, en parallèle, parler de "devoirs"
Les incivilités sont bien connues : insultes, manque de respect, sexisme ou racisme, vols à l'arraché, non respect de la propriété individuelle, ... C'est l'éducation à la citoyenneté qui peut aider à les réduire (voir ci-dessus)
Eduquer, réinstaller la discipline dans les écoles, lier les allocations et aides diverses à des comportements citoyens.
None
Discrimination religieuse : des enfants non musulmans sont harcelés dans certaines écoles. J'ai vu des enfants de migrants chrétiens d'Orient dire : "nous étions plus respectés par nos camarades musulmans chez nous".
Déjà exposé ci-dessus : Eduquer en renforçant le respect des règles. Si ce n'est pas acquis au début de la scolarité, c'est plus difficile à rattraper ensuite.
Oui
Oui , voir ci-dessus : travaux d'intérêt général, respect des lois de la République.
Pour que l'on puisse intégrer des populations nouvelles, ce qui a été fait avec succès par le passé, il faut : En limiter le rythme (pour des raisons d'acceptabilité et de coût) de manière importante. Faire comprendre aux populations accueillies qu'elles doivent faire des efforts pout prétendre à vivre sur notre sol et bénéficier des aides très généreuses que nous leur fournissons. L'apprentissage de la langue française devrait être une obligation pour disposer des allocations. Le premier effort est l'acceptation de nos lois. Toute zone de non-droit doit faire l'objet d'expulsions de ceux qui en sont les promoteurs. Etre intraitables sur ce respect de nos lois. Tout crime, ou délit avec récidive, doit donner lieu à une expulsion. Diminuer les temps et possibilités d'appel, souvent utilisés pour rester indéfiniment. Des populations non intégrées poseront toujours plus de problèmes. Vérifier le montant des allocations globalement accordées. J'aide des migrants à s'intégrer. Je suis assez effaré de voir ce qu'ils arrivent à obtenir, car certains les aident à taper à des portes qui s'ignorent. Il devrait y avoir des fichiers centralisés permettant d'avoir les montants (en numéraire ou avantages en nature) touchés par chaque foyer. Il ne s'agit pas de laisser des personnes dans la misère, mais d'être juste, et surtout de faire échec aux trafics qui se montent. Comment certains français, qui travaillent ou sont retraités, et qui gagnent beaucoup moins que des migrants qui arrivent, ne peuvent-ils pas être révoltés, et devenir xénophobes ? Il s'agit aussi de ne pas être naïfs, les aides diverses sont trop souvent le seul motif d'immigration chez nous.
Oui, il faut des quotas à ne pas dépasser pour que l'immigration puisse devenir une intégration, et puisse être acceptée.
déjà dit ci-dessus
Le premier facteur d'intégration est la langue. C'est pourquoi il m'arrive de faire de l'alphabétisation pour des migrants ou demandeurs d'asile.. Ensuite, c'est le travail. Pour cela, il ne faut pas que le travail fasse perdre des revenus, ou que les revenus sans travail soient suffisants pour bien vivre. Et, bien sûr, ce ne doit pas être du travail illégal. Je connais des situations scandaleuses.
Depuis des siècles, la citoyenneté française s'est forgée, au travers d'évènements parfois dramatiques, pour faire ce que notre pays, dans l'Europe, est actuellement, à savoir une démocratie avec des valeurs fortes. Cet acquis est actuellement en danger, par la perte de repères, par la déliquescence de l'éducation à l'école, par une immigration trop rapide. C'est un devoir national de revenir à une citoyenneté forte, sans rejet de parties de population, mais avec fermeté, sous peine de perdre tous nos acquis démocratiques.
Le mille-feuille administratif est une source énorme de gaspillage et de complexité, souvent décrié, jamais attaqué sérieusement. Entre le citoyen et l'Europe, il y a la commune, la communauté de communes, le département, la région, l'Etat, l'Europe. Chacun veut se mêler de tout, veut lever l'impôt, fait sa publicité (je reçois chez moi 4 journaux mensuels des collectivités !). La fusion des régions n'a pas permis la baisse des coûts, au contraire ! De plus, elle rend plus complexe la suppression des départements, étage inutile et dispendieux, car elle éloigne les responsables du terrain. Il faut distinguer les problèmes ruraux des zones urbanisées. Dans ces dernières, il y a une proximité de fait des citoyens qui peut facilement permettre la fusion des communes (pourquoi ajouter une communauté de communes ?). On ne voit même plus que l'on passe d'une commune à l'autre, dans les banlieues par exemple. C'est ridicule et dispendieux. Bien sûr, les habitants de longue date sont attachés à "leur", "leur" maire. Mais si on liait l'évolution à des avantages (moins d'impôts, ou plus de services, par exemple), cela pourrait être peu à peu admis. En monde rural, il y a un vrai problème de proximité. Il peut être réglé par une fusion des communes, mais avec des correspondants locaux., à qui on pourrait donner un titre si cela est un nécessité. Ou alors par les services publics itinérants, qui commencent à se mettent en place.
Non
None
Oui
None
L'accès aux services publics pour les démarches est bien développé. Malheureusement, certains sites sont difficiles à utiliser, ou difficile d'accès (serveurs insuffisants ?), et les retours ne sont pas suffisants. On peut attendre longtemps une réponse, sans être averti de la durée à attendre. S'inspirer des services clients des opérateurs privés ! Par ailleurs, il faut penser au fait que même une personne agile dans l'utilisation des outils informatiques ne le restera pas forcément (perte cognitive progressive). Il faudrait toujours pouvoir revenir à l'accès "papier".
Non
None
None
Ce qui a bien évolué : beaucoup de démarches (déclarations fiscales, documents tels que cartes grises (portail unique pour beaucoup de documents).
Les services locaux, encore peu informatisés (mais des progrès). Les syndicats inter-communaux pourraient apporter une amélioration. A condition que cela amène une réduction des impôts, grâce à la mutualisation.
Oui
Non
None
Trop complexe : déclaration de revenus, dès que l'on a un revenu, même faible, qui sort des simples salaires. Par exemple un petit revenu foncier, ou une petite plus-value mobilière, qui, pour quelques euros, vous oblige à remplir des déclaration annexes complexes.
Non
Voir ci-dessous pourquoi j'ai répondu "non".
Oui
Je ne souhaite pas qu'il y ait plus d'autonomie locale uniquement parce que le fonctionnaire peut être amené à "faire plaisir", et donc à accorder des droits (je pense aux allocations) alors qu'ils ne sont pas justifiés. Où alors, il faut un contrôle efficace a posteriori. Lorsqu'on engage des fonds publics, il faut être responsable et contrôlable. Exemple : les subventions aux associations sont rarement soumises aux contrôles pourtant prévues par la loi. En tant que responsable d'association, j'ai été très surpris que l'on ne contrôle pas ce que nous faisions des subventions ! Je serais favorable à plus d'autonomie, s'il y avait plus de responsabilité, et donc de contrôle, des fonctionnaires locaux. Enfin, les collectivités ne doivent pas vouloir se mêler de tout. Au citoyen à se prendre en charge ! On infantilise le citoyen, qui n'a plus que des droits, n'a plus de devoirs. Pourquoi se mêler du club de pétanque, des repas collectifs, ... Au niveau local, les mairies ne devraient avoir qu'un rôle d'intervention pour des problèmes pratiques que les citoyens ne peuvent régler eux-mêmes. Et le pouvoir d'achat monterait alors très vite car les taxes baisseraient. ! Les communes voisines devraient mieux mettre en commun les moyens. Autour de moi, chaque commune à sa médiathèque, sa salle des fêtes, son terrain de sport, et même sa maison de la culture (pour 3000 habitants !). Ces gaspillages font partie des éléments de rejet des élus.
Dépenser moins dans les actions "prestigieuses" ou valorisantes pour les élus, et plus pour régler les problèmes sur le terrain, qui aident les habitants à vivre dans le quotidien.
None
None
None
None
None
None
None
None
None
None
None
None
J'ai abordé la responsabilité des organismes publics (administration et élus)., notamment sur l'aspect financier. La Cour des comptes est notamment faite pour cela. Je propose que ses rapports, en général très pertinents, ne servent pas qu'à remplir les étagères. Les administrations et élus concerné devraient avoir l'obligation de répondre, d'appliquer les recommandations, ou alors d'expliquer (publiquement bien sûr) pourquoi ils ne sont pas d'accord et refusent les conclusions des rapports.
La pollution de l'air
On n'améliorera pas la situation avec des postures idéologiques. Actuellement, certains s'opposent à des solutions non polluantes comme l'hydrogène-électricité ou le nucléaire. Des idéologues considèrent les barrages comme déstabilisateurs de la nature. Or celle-ci s'adapte en permanence à des évènements naturels survenant notamment dans les sites montagneux. les écosystèmes se refont tout seul. Faisons confiance à la nature. On voit par contre" fleurir" des technologies très déstabilisantes pour les paysages et les oiseaux que sont les éoliennes, dont le coût total carbone n'est pas publié. Ma proposition est donc d'effectuer une vraie comparaison multi-critères des différentes techniques de production d'électricité, avec l'impact sur la nature, le coût carbone complet, et le coût complet du kmh produit. Enfin, comment faire comprendre aux français qu'ils doivent faire des efforts lorsque notre principal partenaire européen, l'Allemagne, a fermé des centrales nucléaires, non polluantes, pour remettre en marche des centrales à charbon, là aussi sous la pression d'idéologues qui s disent écologistes ?
Non
None
Oui
Je roule en voiture hybride et je me chauffe par la géothermie
Surtout pas de subventions ! Il y en a trop, ce qui les rend inefficaces, car concurrentes. Il faudrait des transports en commun rapides, propres, efficaces, sans arrêts inopinés (grèves ou autres)
Encore une fois, pas de subventions directes ! Sauf à aider les starts-ups qui se lancent sur des moyens nouveaux (je pense notamment à l'hydrogène)
Non
Rien, je suis déjà passé à la géothermie (division par 4 de ma facture chauffage)
Oui
Des transports en commun fiables, rapides et efficaces
Les transports en commun|Le transport à la demande|En facilitant le développement des VTC, éventuellement collectifs
Les collectivités locales, à budget constant, en réduisant par ailleurs leurs nombreuses dépense inutiles
Simplement montrer l'exemple avec un évaluation non idéologique de ses choix
Nous ne pourrons pas faire cette transition contre les français, en n'étant pas transparent sur les vrais coûts et les vrais impacts, en voulant aller trop vite, et en ayant une posture idéologique.
Votre message a bien été envoyé.