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A condition que le résultat ne soit pas en fait une perte de revenus pour l'Etat, je serais plutôt favorable à ce que tout le monde paie l'impôt sur le revenu, ne serait-ce que d'une somme symbolique pour les personnes aux revenus les plus bas. Il me semble important que chacun ait le sentiment de participer au bien public, et prenne conscience que les services publics dont nous bénéficions sont financés par tous. Intégrer cela à l'instruction civique dans les écoles. Faire comprendre aux futurs citoyens (adolescents) que 'gratuit' signifie en fait 'financé par la collectivité'. Par ailleurs, avoir la citoyenneté française doit signifier contribuer au bien commun par l'impôt, où que l'on se trouve. Faire ce que d'autres Etats font déjà : Un citoyen français établi dans un pays étranger où l'impôt est plus bas doit payer la différence à la France.
La CSG sur les retraités, qui est illogique et injuste.
Faciliter l'accès à l'emploi en introduisant des mesures qui incitent les entreprises à embaucher plutôt qu'à avoir recours au temps supplémentaire. Il n'est pas logique que certains s'épuisent au travail pendant que d'autres cherchent un emploi.
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Faire en sorte que les personnes âgées vulnérables se sentent sécurisées - qu'elles puissent faire appel facilement à des aides spécifiques.
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J'aimerais relier cette thématique à celle sur l'écologie. L'Etat pourrait baisser la TVA sur les produits alimentaires les plus sains, et sur ceux issus de circuits de distribution courts. Baisser la TVA notamment sur les produits bios végétaux (fruits, légumes et produits dérivés) produits localement. Ca inciterait les consommateurs à un comportement meilleur non seulement pour eux-mêmes (donc moins de dépenses publiques médicales...) mais meilleur aussi pour l'environnement. A l'inverse, augmenter encore les taxes sur les produits nocifs pour la santé et nocifs pour l'environnement. Rendre les produits carnés (viande...) plus chers, car outre l'aspect éthique de la production de viande à bas prix (souffrances animales), la production de viande est très nocive pour l'environnement et doit être réduite drastiquement. Arrêter (peu à peu) de subventionner sa production (!), et aider les agriculteurs qui le souhaitent à se reconvertir.
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C'est une bonne question, à laquelle il n'y a pas de réponse facile. La proportionnelle pour les élections législatives est davantage démocratique à bien des égards, mais elle peut aussi "déresponsabiliser" les grands partis, qui abandonnent des promesses de campagne au nom du compromis avec d'autres partis. Néanmoins, j'aime assez le modèle néo-zélandais ou écossais, où lors des législatives, les citoyens votent deux fois : pour un représentant local, et pour une liste servant à contrebalancer le scrutin majoritaire par un élément de proportionnelle. Je pense toutefois que la "dose de proportionnelle" ne doit pas être une proportionnelle intégrale.
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Franchement, si certains ne s'intéressent pas à la politique et ne prennent pas le temps de s'informer sur les programmes et leur applicabilité, les inciter à voter n'importe comment ne serait pas une bonne idée. La démocratie n'est saine que si elle repose sur des citoyens éduqués et informés. Voter n'est pas juste un droit ; cela implique un devoir civique de responsabilisation. Néanmoins, un POINT QUI ME SEMBLE IMPORTANT : Les citoyens ne peuvent être incités à participer que s'ils voient que leurs décisions (collectives) ont un réel impact sur les politiques publiques. Cela ne peut se faire que si un Etat démocratique est souverain ; il n'y a pas de démocratie sans souveraineté. Quels que soient les effets de la mondialisation commerciale, l'Etat ne doit pas renoncer à pouvoir décider de grandes orientations politiques, que ce soit en matière de santé publique, d'environnement, de préservation des services publics, de soutien aux petites entreprises... L'Etat doit avoir une importante marge de manoeuvre de décision, et non pas simplement être gestionnaire d'une situation subie. Après, j'avoue ne pas être certain comment cette souveraineté peut être préservée (je ne suis ni isolationniste, ni anti-européen), mais par principe -et pour répondre à votre question- il me semble essentiel qu'elle le soit.
Oui
Si le vote blanc arrive en tête lors d'une élection, recommencer l'élection avec obligatoirement de nouveaux candidats. Peut-être comptabiliser le vote blanc lors de scrutins pour l'élection de divers conseils (dont l'Assemblée nationale) comptant une dose de proportionnelle, et laisser vacants certains des sièges attribués à la proportionnelle si le vote blanc est élevé ?
Faire justement que les citoyens se sentent réellement citoyens. Renforcer l'instruction civique dans les écoles. Proposer (si ça ne coûte pas trop cher...) des stages de formation civique pour adultes, où seraient expliqués le fonctionnement des institutions, des principes de base d'économie, etc. Pour une démocratie participative : réitérer l'expérience actuelle du grand débat national !
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Le "budget participatif" qui a été testé à Paris pourrait-il être testé autre part et à d'autres échelles ? Permettre aux citoyens de déposer des propositions, puis consulter les citoyens en leur demandant de choisir entre différents projets (initiés par les autorités et / ou par des citoyens avec l'accord des autorités).
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Idée peut-être un peu folle : Je suis favorable à une seconde chambre du Parlement, mais pas forcément le Sénat sous sa forme actuelle. Pourquoi pas une seconde chambre composée d'experts dans des domaines variés, sans étiquette politique ? Il faudrait voir qui les nommerait, pour que ce soit un processus non-partisan, consensuel... L'idée d'avoir des experts politiquement neutres dans la chambre haute existe (à des degrés encore limités) au Canada (les idées de Trudeau pour le Sénat canadien), en Inde, ou (un peu) au Royaume-Uni où *certains* membres nommés à la chambre haute le sont pour leur expertise spécifique et ne sont pas membres de partis politiques.
La laïcité à la française me semble le meilleur modèle qui existe actuellement dans le monde. Je n'aurais pas de propositions significatives pour la renforcer. Chacun doit avoir la liberté de pratiquer une religion, mais dans le domaine privé (foyer et lieu de culte). La séparation des religions et de l'Etat (dont les services publics) doit être maintenue, et l'école doit bien sûr expliquer que la loi prime toujours sur les commandements religieux.
Idéalement, je dirais conditionner l'accès au droit de vote et d'éligibilité (y compris pour les personnes nées françaises), ainsi que le recrutement dans le service public, à l'acceptation d'une brève formation à cet égard. Mais le coût et la logistique seraient prohibitifs... Peut-être plutôt inclure cela dans l'accès aux diplômes publics, au moins pour le brevet des collèges et le baccalauréat, avec possibilité de note éliminatoire ? Le rôle de l'école, après tout, est de former des citoyens, et pas simplement des travailleurs / consommateurs.
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Le respect des lieux publics, et des personnes qui y travaillent, en sensibilisant au fait que les incivilités (jeter un papier ou un mégot de cigarette par terre dans la rue ou dans une gare, laisser des déchets alimentaires sur la banquette d'un train, se montrer discourtois envers les personnels de lieux publics...) pourrissent la vie de tout le monde. Rappeler que l'autre est une personne comme soi ; sensibiliser à l'empathie ?
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Voir ma réponse plus haut : Les personnes qui utilisent le trottoir, ou le sol des gares, ou les banquettes de train, comme un équivalent à une poubelle. Il y a quelques jours j'ai vu un homme qui, en entrant dans un bar, a jeté dans le caniveau un papier froissé, alors qu'il y avait une poubelle à moins de cinq mètres. J'ai également vu dans une gare une jeune fille laisser tomber à terre un emballage de paquet biscuits alors que la poubelle se trouvait littéralement à trois mètres à côté d'elle. Outre une campagne de sensibilisation (rappeler que les déchets ne se ramassent pas tout seuls, et que ce comportement est d'un mépris infect envers les personnels qui nettoient), privilégier l'utilisation de caméras dans les lieux publics, qui peuvent permettre d'enregistrer les faits et d'infliger une amende lourdement dissuasive.
Voir ma réponse juste au-dessus.
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Oui
Un travail d'intérêt public, de préférence quelque chose d'agréable et de valorisant. Pour que la personne se sente utile ; et cela renforcerait le sens civique (aux droits correspondent des devoirs envers la société). Les personnes au chômage (par exemple) souffrent souvent de se sentir marginalisées, inutiles, dépendantes ; cela y remédierait en partie.
L'immigration est nécessaire, pour des raisons évidentes (assurer certains emplois, financer les services publics par l'impôt...), mais toute société a un seuil de capacité d'accueil (qui peut évoluer avec le temps). Le nombre d'immigrés à accueillir doit dépendre 1) des besoins de notre société ; 2) de notre devoir de solidarité envers les réfugiés ; 3) de notre capacité à intégrer les immigrés dignement (avons-nous assez de logements, de places dans les écoles, de médecins, de places dans les transports publics...) pour qu'ils puissent s'insérer de manière comfortable et productive, sans que le surnombre de population ne dégrade la qualité de vie de tous (attentes trop longues pour voir un médecin, transports bondés...) ? ; 4) de notre capacité à les intégrer en termes civiques : les immigrés ne doivent pas être si nombreux qu'ils ne se fondraient pas dans la société d'accueil et dans ses valeurs. Je dis cela en tant que fils d'une mère immigrée et d'un père dont le grand-père paternel était également immigré (et m'a donc légué un nom de famille qui n'est 'pas français').
Oui, pour les raisons exprimées ci-dessus.
Comme indiqué ci-dessus, conditionner le nombre d'immigrés à notre capacité à les intégrer. C'est nécessaire à la fois pour leur bien et pour le nôtre. Investir dans l'amélioration du niveau de pays des pays en développement, pour réduire les facteurs qui poussent à l'émigration dans ces pays. Aider ces pays non seulement à développer les emplois durables et de qualité, mais aussi à mener des politiques de contrôle des naissances, pour que la démographie soit en phase avec les emplois à pourvoir. Prendre au sérieux, évidemment, la nécessité de modifier drastiquement notre mode de vie afin d'endiguer le changement climatique, qui va grandement accélérer les migrations. Enfin, avoir une politique d'intégration : aide à la recherche d'emploi (lorsque nécessaire) et cours obligatoires de français et de valeurs civiques françaises.
Voir mes réponses juste au-dessus : Veillez à la capacité à intégrer les immigrés (en terme d'emploi, d'accès à un logement, d'accès à des services publics qui ne soient pas surchargés...) en conditionnant leur venue en nombre à cette capacité ; et : formation civique obligatoire.
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Bonjour. Tout d’abord : Je suis simple citoyen (et contribuable). Je ne suis membre d’aucun parti politique, et ne suis pas non plus militant associatif. Je me sens proche de la gauche sur divers sujets, mais sans sectarisme, ni adhésion totale à aucun projet existant. J’ai voté en 2017, et pas pour « En Marche » (sauf au second tour de la présidentielle, par défaut). Je suis néanmoins reconnaissant au gouvernement d’avoir lancé cette grande consultation des citoyens. [À LA LIGNE.] Il me semble malheureusement que ni la majorité de mes concitoyens, ni le gouvernement n’ont pris la mesure de l’urgence de la question écologique. Il faudrait que nos élus s’en saisissent et placent cet enjeu au coeur de l’action politique et de la sphère publique. Expliquer clairement et de manière répétée pourquoi il faut lancer des actions d’ampleur, tant au niveau de l’Etat que de la responsabilisation des citoyens. [À LA LIGNE.] Intégrer cet enjeu aux cours d’éducation civique dans les écoles (si ce n’est pas déjà fait) me semble indispensable. Et le faire de manière concrète, en informant les enfants -futurs citoyens !- de ce qu’ils peuvent faire très concrètement pour réduire l’impact environnemental de leurs parents, et le leur. Sans faire culpabiliser, bien sûr, mais en responsabilisant. Être citoyen, c’est avoir des devoirs, et celui-là est fondamental. [À LA LIGNE.] Au niveau de l’action de l’Etat, je pense qu’il faut être ambitieux. Pourquoi ne pas investir à grande échelle dans des travaux productifs qui permettront, sur le moyen ou long terme, de faire des économies ? Investir bien sûr dans les transports publics propres, notamment en zones rurales, pour permettre à chacun de moins utiliser la voiture. Dans le même temps, soutenir financièrement la production et la commercialisation de voitures électriques par les entreprises, et faciliter l’utilisation de ces voitures (bornes de décharge). Investir à grande échelle dans la produite d’énergies renouvelables. [À LA LIGNE.] Plus généralement, l’Etat peut aider ceux qui veulent faire le nécessaire. Donner un vrai coup de pouce fiscal aux entreprises qui veulent faire des investissements dans la production renouvelable, et compenser cette perte de recettes en taxant davantage les grandes entreprises qui se montreraient irresponsables. Soutenir la recherche dans la transition écologique, les entreprises innovantes. Aider aussi les personnes / familles à s’équiper dans leur foyer (isolement thermique, panneaux solaires sur les toits…). Encore une fois : Je pense qu’il faut une politique ambitieuse et de grande échelle, des investissements importants mais qui seront utiles et rentables sur le long terme. [À LA LIGNE.] Aussi : Empêcher l’obsolescence programmée, et encourager (exiger ?) que davantage de produits soient conçus de manière à pouvoir être réparés et utilisés plus longtemps. Sensibiliser les consommateurs à ce sujet. [À LA LIGNE.] En même temps (comme on dit !) : Il faudrait cesser les incohérences. Nous sur-exploitons les ressources de la planète, d’une manière qui de toute façon ne pourra pas continuer indéfiniment. L’industrie de la viande est, de loin, l’une de celles qui cause le plus de dégâts. Je ne m’en cacherai pas : Je suis végan, par éthique. Mais sans vouloir proposer que tout le monde le soit (un tel changement de société ne peut pas se décréter !), il est indispensable que la consommation de viande soit drastiquement réduite. Laissons de côté ici les questions de souffrance d’êtres sensibles (qui me tiennent pourtant à coeur), et reconnaissons que c’est un impératif écologique. [À LA LIGNE.] Les études montrent de manière évidente et incontestable que l’industrie de la viande est extraordinairement polluante : Son empreinte carbone est très élevée, en plus de la pollution des nappes phréatiques, et j’en passe. Elle contribue aussi grandement à la déforestation, et à la faim dans le monde. Les forêts sont détruites pour des cultures agricoles qui servent principalement à nourrir le bétail plutôt qu’à nourrir directement les êtres humains. C’est un gâchis colossal. Produire de la viande coûte énormément plus de ressources que produire du végétal pour la consommation humaine. [À LA LIGNE.] Il est donc nécessaire d’avoir une campagne d’information des citoyens à ce sujet, pour inciter et accompagner de manière concrète une diminution de la production et de la consommation de viande. L’Etat peut aussi agir de manière responsable en accroissant la part de repas végétariens ou végans (bios, de préférence, pour des raisons écologiques évidentes !) dans les cantines des lieux publics. [À LA LIGNE.] Le rôle de l’Etat peut aussi être de proposer des financements et / ou des baisses d’impôts aux agriculteurs qui produisent bio ou qui veulent changer de mode de production vers le bio, ainsi que pour accompagner et soutenir financièrement les éleveurs qui veulent changer ce qu’ils produisent (passer au végétal). Dans le même temps, y compris au niveau de l’UE, arrêter les mesures absurdes et nocives telles que l’utilisation d’argent public pour des campagnes publicitaires incitant à un accroissement de la consommation de viande (!), ainsi que l’interdiction absurde d’utiliser le mot « lait » sur les cartons de lait de soja (etc). Je suis conscient du poids de certains lobbys agricoles, mais c’est irresponsable, et l’inverse de ce qu’il faut faire. [À LA LIGNE.] J’ai sans doute oublié des choses… Je vous remercie en tout cas pour votre attention, et j’espère que mon petit apport de pierre à l’édifice n’aura pas été inutile. Très sincèrement, Adrien
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Oui
Je suis végan, et je me déplace par transports en commun (je n'ai pas de voiture). Mais c'est assez facile pour moi de me passer de voiture : Je vis en banlieue parisienne. L'Etat peut, je pense, investir pour aider les personnes dans d'autres régions à être moins dépendantes de voitures polluantes (c.f. mes modestes idées ci-dessus).
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Votre message a bien été envoyé.