La biodiversité et la disparition de certaines espèces
Introduire dans tous les aménagements du territoire (nouveau ou d'extension, urbanisés ou naturels) des mesures compensatoires en faveur de la préservation de la biodiversité sauvage, sous la forme locale et concrète (et non financière comme les droits à polluer), de "réserve de biodiversité" : haies bocagères, prairies permanentes sans pesticides, bosquets ou petites zones de friche sauvages, mares, etc. La gestion sera extensive et en respect avec les écosystèmes naturels locaux. - projets d'urbanisme de particuliers, collectifs, commerciaux, industriels --> imposer réglementairement dans tous les documents d'urbanisme et de planification une "réserve de biodiversité" correspondant à un pourcentage acceptable mais efficient de la surface de la zone constructible ; un contrôle périodique comme pour les assainissement non collectif devra être mis en place. - agriculture --> conditionner toute subvention publique à la mise en place de "réserve de biodiversité" correspondant à un pourcentage de la SAU, favoriser les exploitations ayant une gestion favorisant la reconquête de la biodiversité (culture sans pesticides), permettre aux agriculteurs d'être rémunérés pour des actions d'intérêt collectif en faveur de la biodiversité et qui serait conseillé et contrôlé par des services publics déconcentrés sous tutelle du ministère de l'environnement. - collectivités territoriales : par un mécanisme d'acquisition foncière ou de baux emphytéotiques avec les propriétaires riverains du domaine public en utilisant le droit de préemption des collectivités territoriales lors de cession de terrain, pour mettre en place une "bande de réserve de biodiversité " (à l'image des bandes enherbées pour lutter contre la pollution des cours d'eau) avec une gestion destinées à reconstituer le maillage bocager et avec entretien approprié des talus à la préservation de la biodiversité
Oui
Les hivers sont "apparemment" moins rigoureux, mais malheureusement, le réchauffement climatique est plutôt favorable dans ma situation habitant une région tempérée. A l'échelle d'une vie c'est en toute objectivité peu perceptible, mais avec une approche scientifique au niveau géologique la vitesse du réchauffement est exponentielle et proche des mécanismes d'extinction massive des espèces n'ayant pas les capacités d'adaptation suffisantes. Localement et à court terme, la chute de biodiversité que j'observe au quotidien est plus liée aux modes de gestion du territoire qu'au réchauffement climatique.
Oui
J'essaye de faire de mon mieux à mon échelle, mais on peut toujours faire plus... Potager et verger sans intrants non naturels et pesticides, pour nourrir ma famille de 5 personnes presque en autonomie. 1 hectare géré en prairie naturelle permanente (dont une espèce en liste rouge) pâturée en extensif par des moutons d'Ouessant (race qui était en voie d’extinction), avec entretien de haies bocagères naturelles et préservation d'arbres centenaires. Récupération des eaux de pluies et des eaux traitées issues de mon assainissement non collectif pour l'arrosage. Ce que je pourrai faire : création d'une mare alimentée à par les eaux pluviales et eaux issues de l'ANC; avoir une partie de mon terrain en friche.
Par conviction environnementale (mais aussi économique...) j'essaye déjà de réduire ma consommation électrique. L'équilibre actuel se situe entre maintenir un confort de l'habitat, un souci de ne pas gaspiller de l'énergie et maîtriser ma facture énergétique, et arriver à une acceptation par l'ensemble des membres de la famille à un usage raisonné de l'eau, les déchets et de l’électricité.
J'ai déjà installé des chauffage électriques à accumulation, une isolation de la toiture et des murs pour lesquels j'ai bénéficier de crédits d'impôts. Une étude thermique gratuite de mon habitation avec des propositions et un tableau d'amortissement m'inciterait à faire plus d'investissement en faveur des économies d'énergie.
Oui
Je pourrai installer un chauffage au bois avec poêle de masse, un chauffage géothermique ou aérothermique, mais le coût ou les travaux à engager ont rendu l'amortissement inapproprié avec de surcroit une maintenance plus compliquée au regard du chauffage électrique.
Oui
110 km/ j pour aller travailler 5j/sem = environ 25 000 Km/an. Habitant en pleine campagne, les transports en commun( 20 min voiture pour aller à la gare + 45 min en train + 10 min métro + 10 à pieds) étaient moins avantageux en terme de temps, de fatigue et de coût. Actuellement, je fais mes déplacements quotidiens en voiture électrique avec borne de recharge à mon domicile et je transporte en covoiturage une personne 3 fois par semaine. Je travaille dans une administration de l'Etat et, malheureusement, je constate qu'elle ne respecte pas depuis 2012 l'obligation législative de mettre des bornes de recharge de véhicule électrique pour les salariés au niveau du bâtiment à vocation de bureaux. Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais...
None
Inciter financièrement le covoiturage et l'utilisation de véhicule décarbonés par une prime de l'employeur proportionnelle à la distance : actuellement voyager seul dans sa vieille voiture diesel est plus avantageux sans les contrainte horaires du covoiturage et de l'autonomie limitée ... Mettre en place une plateforme numérique de mobilité au niveau national correspondant à un service public d'Etat pour simplifier l'accès et favoriser une mobilité multimodale coordonnée (train bus, auto-partage, co-voiturage, vélo, etc) et d'usage simplifié avec un abonnement unique; Densifier, assurer le bon fonctionnement et uniformiser des modes d'accès du réseau des bornes électriques pour les véhicules électriques afin de réduire le principal frein au développement de cette mobilité qui est l'autonomie.
Que l'Etat français respecte ses engagements européens et internationaux en termes d'environnement par une politique volontariste effectivement traduite en terme de financements et d'agents publics pour faire réellement respecter et appliquer les lois déjà existantes de façon juste, proportionnée et équitable. Les atteintes à l'environnement sont indirectement des atteintes à une "personne collective" et le laxisme actuel face au respect de la loi contribue au sentiment d’impunité du citoyen et d'inaction de l'Etat véhiculé en dehors de nos frontières. Que l'Etat français continue à être au niveau international une nation engagée pour la lutte contre le réchauffement climatique dans la continuité des accords de Paris mais aussi pour la préservation de la biodiversité au regard de notre responsabilité dans les hotspots des DOM-TOM.
Prise en compte dans les droits de douanes du coût environnemental des produits de la consommation (énergie grise, pratique culturales en faveur de la préservation de la biodiversité, etc.) afin de contre-carrer les aspects pervers de la libéralisation du marché mondial.
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