Date de publication : 2019-02-20
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Avant de communiquer sur quoi que ce soit, il faut auparavant que la politique soit claire. Si c'est le cas, alors les citoyens la comprendront. Ce n'est pas en communiquant sur quelque chose de touffus qu'on le rendra claire ! Si, les choix sont clairs et transparents alors la communication ira de soi.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Il faut d'abord faire une vraie réforme fiscale globale, (cela fait 30 ans qu'elle est sans cesse repoussée par manque de courage politique), et non pas des aménagements techniques comme le prélèvement à la source, et par un rééquilibrage clair et ambitieux entre la fiscalité directe, et la fiscalité indirecte. Cette réforme devra aller vers la plus grande simplicité, pour plus de clarté, donc d'acceptation éclairée par les citoyens. Les ''niches'' devront être supprimées en tant que niches, et remplacées par de réelles incitations fiscales traduisant clairement des choix politiques et économiques, et sociétaux (et quitter le monde des avantages acquis). Tout citoyen devrait payer un impôt direct, même minime pour ceux aux très petits revenus, afin que chacun est la conscience d'appartenir à la nation souveraine. La progressivité de l'impôt direct devra être éventuellement aménagée dans le sens d'une plus grande justice fiscale.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Les impôts indirects qui sont les plus injustes.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Il faut avant tout avoir une base de recettes plus ample afin de pouvoir financer le système social français qui doit être préservé (si il y avait en France plus d'activité économique, le financement des retraites ne se poserait pas). Il faut peut-être réfléchir à d'autres formes de contribution que celles basées sur les seuls salaires., en focntion des évolutions sociétales et économiques.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Pas de modifications en ce domaine si les critères de choix et d'attribution ont été murement réfléchi. Par contre être toujours en veille et efficient, en évitant les effets pervers, et s'assurer de l'efficacité des mesures en place, et savoir les adapter si nécessaire, en vue d'une permanente efficacité. Il faut donc effectuer une analyse critique (pas dans le but de réduire, mais pour plus d'efficacité).

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Enfin prendre en compte le problème de la dépendance de maintes et maintes fois repoussé.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

AUCUNE : la pertinence des impôts sera réelle quand on aura réduit drastiquement les dépenses, pas les dépenses sociales, mais les dépenses de fonctionnement du secteur public, afin de dégager des marges de manœuvre d'investissements pour un service public et ''au public'' de qualité, et il y a fort à faire : justice, hôpitaux, éducation, sécurité, etc... où les moyens manquent cruellement et sont gérés de façon comptables et non pas assez en fonction de stratégies et d'objectifs clairs, et d'abord pour l'ensemble de nos concitoyens.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Les impôts sont la nécessaire contribution à la vie des citoyens d'une nation afin de pourvoir à sa sécurité, et aussi assurer les dépenses communes à partager pour l'éducation, la culture, la sécurité, la santé, etc... Dans ce cadre, la fiscalité permet la justice entre tous, là où le système sans régulations serait une véritable jungle. Mais ce système fiscal se conçoit dans un ensemble économique plus vaste. Et avant de concevoir un système fiscal, il faut s'entendre sur la philosophie du système économique globalement. Le système capitaliste, et de libéralisme économique montre de façon criante ses limites car intrinsèquement il court vers une profitabilité maximum pour seul objectif. Le capitalisme doit impérativement être régulé. C'est sa seule réelle possibilité de pérennité par une acceptation des populations de ce cadre régulé. Cette régulation est d'autant plus nécessaire avec le réchauffement climatique dont le capitalisme seul est incapable d'envisager les conséquences. Il est grand temps que le politique reprenne la main sur l'économique. La politique ne se fait pas à la corbeille. Alors la fiscalité pourra naturellement prendre toute sa place dans ce monde régulé.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Il n'y a aucun doute pour moi, qu'une démocratie adulte doit passer par la représentation nationale. Mais pour qu'elle soit acceptée par les citoyens, la représentation doit être exemplaire dans son comportement montrer l'exemple. De plus, il faut que la représentation soit vraiment démocratique. En France aujourd'hui, tous les courants de pensée ne sont pas représentés, il faut donc impérativement instaurer une dose de proportionnelle pour l'élection de l'Assemblée Nationale. Il faut aussi que les représentants du peuple ne soient pas des professionnels , (car dans ce cas, ils confondent assez vite intérêt personnel et intérêt général), et qu'ils rendent des comptes envers tous les citoyens , et non pas seulement envers leurs électeurs (pas de clientélisme). Il faut aussi beaucoup plus de ''tranversalisme'' entre toutes les instances de représentation : partis politiques, syndicat, associations, etc... Il faut plus d'horizontal, en sus du vertical dans la gestion de la cité, c'est aussi une façon de rendre les citoyens plus responsables. A l'heure de la communication instantanée, et surtout avec les moyens technologiques actuels qui la permettent, il faut interroger plus directement les citoyens, non pas par des RIC, invention des populistes de tous bord, mais comme complément d'expertise par la base, pour que les décisions prisent au Parlement soient plus éclairées. Les partis politiques ont, ces dernières montré leurs limites. Pourtant, c'est à travers eux que la vie démocratique en France doit s'exercer (c'est même inscrit dans la Constitution). Quant aux think tanks, ce sont des aberrations démocratiques, ils ont suppléé l'incurie des partis politiques, mais ne rendent de compte à personne.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Aucun type prédestiné, tous types sont acceptés. Les associations sont des identités remplies de gens responsables et engagés.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Une fois élu, ceux-ci se contentent de rester dans leur petit cercle protégé, et d'en vivre plutôt bien. De temps en temps, toutefois ils reviennent dans leur circonscription pour se montrer et faire du clientélisme comme un vulgaire Conseiller Général. Ils ne se comportent pas comme des élus de la Nation. A eux d'être dignes de leur mandat. A eux de trouver les moyens d'interroger leur concitoyens, à eux d'établir un dialogue constructif, à eux de rendre des comptes., car s'ils sont là où ils sont c'est par les citoyens qui les ont élus. Ils doivent rendre des comptes à tous les citoyens, et pas seulement à leurs électeurs. Les moyens technologiques sont à leur disposition : ils peuvent créer des blogs, interroger les citoyens avec ces moyens technologiques. Si l'on a la volonté de faire alors on peut.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Cela combat la professionnalisation des la politique, alors que l'on sait que le pouvoir finit toujours par rendre fou à la longue celui qui l'exerce, car il l déconnecte des réalités. L'élu, dans ce cas, ne raisonne plus que par la vision de son cercle restreint qui l'enferme et dans lequel il se complet car cela le protège. IL est tout à fait honteux que des élus de l'actuelle majorité parlementaire, veuille déjà remettre en cause ce qu'ils ont voté il y a un an.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Dose de proportionnelle dans tous les instances politiques de gestion de la puissance publique à tous les niveaux : commune, communauté de communes, département, si on devait les conserver, ce qui n'est pas mon choix, région, Assemblée Nationale.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Au niveau des régions, la récente création des super régions n'a rien économisé en moyens et élus, mais au contraire en a rajouté. Résultat, plus de coût pour pas plus de résultat. Par contre plus de gens vivent assez grassement de cette situation. Il y a beaucoup à dire sur la pratique de la décentralisation. Il lui faut du professionnalisme, de la compétence, de la responsabilité, notamment envers les citoyens. Les intercommunalités sont un non droit représentatif : il faut les rendre directement responsables envers les citoyens puisque les décisions les plus engageantes se prennent ici désormais.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Tout comme chaque citoyen doit être un contribuable, tout citoyen doit voter : vote obligatoire. Malgré tout, il est clair que l'on ne va pas forcer les citoyens à voter. Le renouveau du service national est une réelle opportunité de faire prendre conscience, par la formation, à destination de tous les jeunes futurs citoyens, des droits et des devoirs, et de la nécessité de voter pour orienter les choix de société. Mais il ne faut pas que cela soit un marché de dupes : les politiques doivent s'engager, peut-être faut-il leur faire prêter serment.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

Quand on vote, on fait des choix. Le vote blanc n'en est pas un. Le vote blanc est une fuite en avant pour ne pas affronter la réalité. Et puis qui va gouverner si BLANC est élu ?

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

cf. remarques plus avant : Il faut aussi beaucoup plus de ''tranversalisme'' entre toutes les instances de représentation : partis politiques, syndicat, associations, etc... Il faut plus d'horizontal, en sus du vertical dans la gestion de la cité, c'est aussi une façon de rendre les citoyens plus responsables. A l'heure de la communication instantanée, et surtout avec les moyens technologiques actuels qui la permettent, il faut interroger plus directement les citoyens, non pas par des RIC, invention des populistes de tous bord, mais comme complément d'expertise par la base, pour que les décisions prisent au Parlement soient plus éclairées. Les partis politiques ont, ces dernières montré leurs limites. Pourtant, c'est à travers eux que la vie démocratique en France doit s'exercer (c'est même inscrit dans la Constitution). Quant aux think tanks, ce sont des aberrations démocratiques, ils ont suppléé l'incurie des partis politiques, mais ne rendent de compte à personne.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Oui dans la mesure où la représentation nationale ne s'enferme pas elle même duquel elle ne pourrait plus sortir. Il faut prendre conscience de cet outil et voir dans quelles situations il peut-être pertinent.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il na faut pas consulter les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, il faut lui rendre des comptes. A vous de trouver la méthode efficace, efficiente, et démocratique. Tous les moyens technologiques sont à votre disposition. Mais des réunions très décentralisées au plus près des citoyens est peut-être un moyen de rendre de la proximité. LA PROXIMITE est peut-être aujourd'hui, le réel enjeu démocratique.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le Sénat est devenu aujourd'hui complètement anachronique. Il faut peut-être toutefois conserver un bicamérisme dont il faudrait retrouver une réelle légitimité. On a mis en place la décentralisation il y a trente ans. Elle est encore inaboutie, nous sommes encore au milieu du gué. Dans le cadre des évolutions à conduire, peut-être fait-il envisager le Sénat comme un prolongement politique des représentations décentralisées : communes, intercommunes, régions. (les départements sont à supprimer.) Un peu comme le troisième étage de la fusée de la décentralisation : garant de la cohérence dans la diversité, garant de la légitimité de le structure publique décentralisée. Une fusion CESE et du Sénat est-il pertinent dans cette perspective, je n'en suis pas sûr.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Le Sénat est trop caricatural d'un monde en circuit fermé. Des élus des départements, des communes élisent des sénateurs, qui ont des mandats trop longs. Il y trop de connivence. Il faut ouvrir et faire entrer de l'air.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Malheureusement, j'ai bien peur que le Président de la République ne fasse un contresens sur ce qu'est la Laïcité (dommage car il en est le garant !) La laïcité n'est pas la façon de gérer les relations entre l'Etat et les religions. La laïcité est le principe traduit juridiquement dans la Constitution de garantir la liberté absolue de conscience à tous les citoyens. Par conséquent, la laïcité fait en sorte que les religions restent dans leur domaine propre et ne viennent pas interférer dans la vie de la cité, ce qui n'est pas leur place, car elles pourraient ainsi porter atteinte à la liberté de conscience. La laïcité n'est pas le communautarisme. Il n'y a pas de rapports entre les religions et l'Etat. L'Etat veille seul à la garantie du respect de la laïcité par toutes les communauté religieuses, quelles qu'elles soient, récentes (Islam,) ou plus anciennes, catholiques, réformés, ou juifs afin de garantir à tous les citoyens leur liberté de conscience, qu'ils soient croyants, athées ou agnostiques. Et si la loi garantit la pratique d'un culte, elle doit aussi garantir la liberté de non culte.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Par la parole et par les actes. Il faut former les plus jeunes. Il faut aussi vis à vis des parents, peut-être par l'école, quand ils ont des enfants scolarisés mettre en place une sensibilisation pour qu'ils prennent le relai envers leurs enfants. Des campagnes de communication finement élaborées, montrant la relation intime entre la décision politique et la réalisation concrète des projets les plus proches des citoyens mais aussi peut-être ceux les plus éloignés.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Nos concitoyens montrent tous les jours leurs capacités à s'engager dans des associations de toutes sortes. Ceci traduit manifestement l'envie qui est la leur de s'engager. Pour renforcer l'engagement citoyen, il suffit peut-être tout simplement de les solliciter dans des formes à déterminer.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

La responsabilité, le respect, le devoir. Quand on commence par cela alors seulement les droits viennent ensuite.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Renvoyer les citoyens à leur propre expérience de vécu dans les associations, en leur montrant que ce qu'ils peuvent vivre dans un cadre assez restreint, ils peuvent le vivre aussi au plan de la société toute entière.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les incivilités sont par essence insupportables. Elles résultent de la transformation de nos concitoyens en seuls consommateurs motivés uniquement par l'assouvissement de leurs besoins y compris les plus primaires. Là encore l'exemplarité est la clé de tout. Mais des campagnes de communication peuvent mettre le doigt là où ça fait mal, pourquoi pas sur les réseaux sociaux.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Les sanctionner. Certes ce n'est pas facile car elles sont très diffuses et répandues. Il faut montrer qu'il ne peut y avoir d'impunité.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Un gentil rappel à l'ordre. Mais il n'est pas facile, car il règne dans notre société une très grande violence.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

cf. plus loin.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

OUI.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

D'abord, montrer sans artifices les vrais chiffres. Il n'y a pas d'envahissement. Ensuite, il faut être très clair sur les objectifs que nous nous fixons. L'immigration ne doit pas être subie. Elle doit être gérée et correspondre dans ses résultats aux objectifs que nous sommes fixés. L'immigration a toujours été une formidable chance pour toutes les sociétés dites ouvertes. Encore faut-il que nous la pilotions. Que les objectifs soient définis, acceptés et partagés par toute la société et les citoyens. Alors l'immigration ne sera plus un fantasme laissé en pâture aux populistes et xénophobes et racistes des tous poils.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Eviter les ghettos et els concentrations.. Diluer les immigrés dans la société qui peut ainsi les absorber. Informer els immigrés, les former, ce sur qui fonde notre société, et els principes qu'ils doivent adopter pour s'intégrer parmi nous. Ils doivent, tout en gardant leur identité et leur culture, adopter la société qui les accueille., et en premier lieu la langue. Alors leur intégration se passera plus facilement. Ce n'est pas à notre société à s'adapter à l'intégration des immigrés, c'est à eux de faire l'effort en ce sens. Cependant, il faut que la société, en contrepartie accepte les apports de ces personnes et leur culture comme un enrichissement.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

La démocratie n'est jamais un état acquis définitivement. Les citoyens, et leur représentants, doivent en permanence faire en sorte de toujours avoir ce regard critique qui permet de progresser, vers plus de démocratie. C'est sans doute parce que nous sommes resté trop statiques pendant plusieurs décennies, que l'on en arrive à cet état d'exaspération où plus rien ne semble possible. Peut-être faut-il un choc salutaire. Et si celui-ci passait par une Constituante et une VIème République ???

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Pas assez d'efficience : manque d'efficacité et beaucoup trop d'argent dépensé, mais pas au bon endroit. En raison de trops grandes rigidités, et de trop d'échelons administratifs et décisionnaires, beaucoup trop de frais de fonctionnement, au détriment de deux choses essentielles : trop d'endettement, et par ailleurs pas assez de moyens vers ce qui est le coeur de la mission de chaque administration : exemples : justice, santé, maintien des certains services publics en zones peu peuplées, etc.. Décloisonner les métiers de la fonction publique : tous les métiers transversaux devraient être d'une grille unique, et il y aurait en plus, des métiers spécifiques selon des spécialités professionnelles, ex juges, médecins, etc... Par contre la grille indiciaire devrait être unique. Cela faciliterait la souplesse, et permettrait de passer d'une administration qui a besoin de moins de moyens pour une autre qui est en tension. Peut-être, cette grille unique pourrait-elle s'appliquer aussi à toutes les collectivités territoriales, pour une meilleure gestion, et une plus grande fluidité, entre tous les niveaux : territorial et national. Il faut enfin faire une vraie réforme de l'Etat au sens large. La superposition actuelle de tous les niveaux commune, communauté de communes ou agglomération, département, région, super région résultant de la dernière réforme (à la hussarde, sans objectif cohérent, l'Etat, enfin. En tout, cela fait 6 niveaux ! ! ! Il faudrait revenir aux régions précédentes, d'une taille suffisante, pour peu que l'on élargisse leur domaine de compétence. Suffisamment grande pour être économe, et suffisamment près des concitoyens pour la proximité. Ainsi il est possible de transférer dans ces régions d'avant réforme, tout ce qui ressort des actuels départements qui devraient disparaitre. Les actuelles super régions sont aussi supprimées : pas plus d'efficacité, trop loin, et surtout encore plus coûteuses, pour pas plus de service rendu : une ineptie. Autre remarque : les communautés de communes ou agglomérations, sont sans aucun doute nécessaires pour plus de moyens collectifs, mis en facteur. Mais quand une telle structure se met en place, on ne réduit pas par ailleurs les moyens précédents des communes, d'où des coûts en plus. Autre remarque pour ces structures : pas de réelle élection qui puisse sanctionner les politiques mises en œuvre. Donc opacité, et absence de contrôle. Et je ne parle de la profusion de vice-présidents pour contenter tout le monde. Peut-être, dans le cadre de cette réflexion structurelle, pourquoi pas renforcer, plutôt que les amoindrir, les missions des communes, qui sont les vraies proximité des citoyens. Ceci n'est pas contradictoire avec les communautés de communes, au contraire : on peut conjuguer optimisation, et proximité.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

On ne peut répondre par oui ou non à cette question. Au même titre que la notion de subsidiarité entre les états et l'Europe, est pertinente, on devrait avoir cette même réflexion entre l'Etat cental, et les collectivités, quel que soit leur niveau. Qu'est-ce qui est le plus pertinent, au niveau central, ou bien en décentralisé ? et ceci mission par mission. On aboutirait ainsi à plus d'efficacité pour chacune d'elle, puisque son niveau sera choisi non pas pour des raisons politiques, mais pour un objectif d'efficacité, et d'optimisation des coûts. L'efficacité pouvant se définir, à la fois en qualité du service rendu tant en quantité qu'en qualité, et ceci à destination du plus grand nombre, voire à tous ceux qui peuvent y prétendre.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Dès lors, qu'il y a la possibilité, de conjuguer, plus de service, tout en conservant la proximité par l'internet, il faut le faire systématiquement, et l'optimiser avec la mission fondamentale de ladite administration. La proximité n'est pas forcément géographique, elle peut être de service, notamment avec l'internet. MAIS POUR CELA IL FAUT QUE TOUS PUISSSENT Y ACCEDER DANS DES CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT EFFICACES.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Mis à part le développement des services via l'internet, aucun. Tous, tentent de contenir leurs dépenses en réduisant leurs prestations alors qu'ils devraient les augmenter, tout en réduisant leurs dépenses de fonctionnement pour plus de moyens affectés à la mission fondamentale.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

L'éducation nationale, qui reste un haut lieu du conservatisme, et de la sclérose, la justice, les hôpitaux (les chefs de service ne sont pas des gestionnaires, ce sont de bons médecins; il faut confier la gestion et le management à ceux qui savent le faire.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

None

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Oui, sans aucun doute, mais cela suppose donc plus de responsabilités. Et déléguer ne signifie pas abandonner, il faut des contrôles en contrepartie pour veiller à la pertinence et à l'efficacité.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

cf. plus haut.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Laisser faire ceux qui sont les plus proches, mais les aider financièrement pour compenser ce qui est un handicap.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Pas de l'administration centrale, mais de structures mutualistes, pas toujours efficaces.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

L'identité française fait sienne la présence de services publics conséquents. Cette réalité résulte d'une notion de l'intérêt général (selon Condorcet), et de la solidarité entre tous. Cet objectif de maintien, voire même de renforcement de la qualité doivent être l'impératif qui doit sous-tendre toute l'action en matière de services publics et d'organisation de l 'Etat. Concernant l'école. Il est tout fait anormal que l'excellence soit aujourd'hui dans les écoles privées la plupart confessionnelles, alors qu'il y a quelques années encore, c'était l'école publique qui était la référence. Alors, qu'attend-on pour que cela redevienne une réalité.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Proposer grâce à une réflexion préalable, à l'ONU de prendre en charge, orienter, puis piloter une activité humaine plus respectueuse de l'environnement. En effet, la biodiversité est une nécessité pour notre propre existence humaine. Un pays seul ne peut agir, c'est toute la planète qui doit le faire. Par contre,, s'il est moteur, sert d'exemple, et le fait savoir, il peut entrainer d'autres pays à le suivre. (pour l'instant nous en sommes loin, au moment où nous nous apprêtons à ne pas respecter nos propres engagements).

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Par rapport à quelques années en arrière, on notre très clairement des saisons de plus en plus atypiques. La pollution est de plus en plus présente, avec des conséquences sanitaires de plus en plus visibles.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

FAIT : Trier et recycler des déchets. Manger de plus en plus bio. Marcher plus. A FAIRE : Améliorer l'installation de chauffage, et isoler mieux la maison. Le moment venu, changer de voiture vers plus économe énergétiquement.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Le chauffage est déjà bien entretenu. Par contre, je saisirai les opportunités, notamment d'incitation fiscale, pour changer d'énergie (fuel contre gaz). Par ailleurs, les incitations fiscales me pousseront à améliorer l'isolation de la maison.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Le crédit d'impôt est déjà suffisamment pertinent. Voir si on peut augmenter le taux pour être encore plus incitatif.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

La solution vers du gaz naturel, avec chaudière à condensation est déjà pertinente. Mais il y a mieux. Pompe à chaleur, par exemple, voire micro cogénération, mais là, les investissements sont trop élevés. Ou bien, il faudrait faire baisser les prix, par une commercialisation plus massive, ou bien subventionner partiellement les surcouts par rapport à une chaudière à condensation (ou les deux à la fois).

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Je peux d'ores et déjà accéder aux transports en commun. Mais je pense qu'il pourrait être pertinent de développer ceux-ci en faisant baisser très fortement le prix de vente des tickets, voire de les rendre gratuits. Les villes qui ont développé cette stratégie, ont vu des taux d'accroissement du trafic très conséquents. L'Etat, pour être incitatif, pourrait bonifier le financement de ces collectivités.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|L'auto partage|Le transport à la demande|Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les agglomérations.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Être moteur sur le plan de l'innovation en premier lieu. Avoir une politique volontariste et tenir ses engagements, sinon notre parole ne vaut rien ! ! ! Deuxièmement, être particulièrement volontariste, notamment en matière d'isolation des logements. L'Allemagne serait beaucoup plus en avance que nous. Enfin, proposer une vraie politique européenne, et faire évoluer les traités en vue de décisions à la majorité.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le terme de transition écologique, est déjà prendre le problème par le petit bout de la lorgnette. L'économie mondiale avec son libéralisme effréné est à bout de souffle, et appauvrit la planète, qui bientôt ne pourra plus nous supporter. Il est enfin temps de revenir à une économie libérale, MAITRISEE ET PILOTEE. Le néolibéralisme financier avec sa vision de rentabilité ''coutermiste'' nous conduit à la catastrophe. Tout en aggravant gravement et honteusement les inégalités dans nos sociétés et entre les pays. Il est grand temps de retrouver des économies encadrées et pilotées par les politiques, qui doivent reprendre la main. Une économie durable, avec cette vision de préservation de la planète ne peut s'envisager autrement. La corbeille n'a pas à fixer les politiques économiques, et arbitrer les inégalités. Sa seule vision est le profit et rien d'autre. Utilisons la volonté de profit uniquement dans ce qu'elle provoque les innovations et le développement., MAIS PAS COMME FINALITE. LA SEULE FINALITE DOIT ÊTRE L'HOMME. Et laissons les politiques régler le reste. C'est à eux de le faire. La transition écologique doit donc être conçue comme le moyen de récréer une économie régénérée car enfin de nouveau encadrée, pilotée avec comme seul objectif et bénéficiaire l'Homme et la Terre qui le fait vivre. Alors une économie écologiquement compatible et responsable verra le jour, enfin, car ce sont les politiques qui la mettront en place. (personne d'autre ne le fera.) Quant à la transition écologique, pour être efficace, elle doit concerner tout le monde. Si seuls les plus riches peuvent l'accepter et la payer, il n'y aura pas d'effet de seuil, donc pas de bascule réelle vers un nouveau système. Pour que cette économie écologiquement responsable se mette en place il faut que les plus fragiles, et les plus pauvres puissent en faire partie et non pas rester au bord du chemin. Il faut donc les aider financièrement. Comme les pays riches ont accepté d'aider les pays les plus pauvres vers cette nouvelle économie écologique.