Les impôts doivent être collectés au plus près des citoyens qui les paient (commune ou intercommunalité, région). Il pourrait exister un système non pas d'impôts mais de collectes dirigées par lesquelles les contribuables financeraient (un peu selon le modèle des cagnottes ou bien celui du fonctionnement des associations) ce qu'ils jugeraient utile de financer. Ainsi, un peu à la façon d'Hayek qui considère que "les individus font spontanément apparaître un ordre social si on les laisse s'auto-organiser" (source https://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Hayek#Th%C3%A9orie_de_la_conjoncture) les citoyens pourraient avoir l'obligation d'investir dans des domaines variés mais qu'ils choisiraient eux-mêmes, jusqu'à hauteur d'une somme déterminée selon leur situation et leurs revenus soit le montant de leur contribution à la collectivité (ex impôt). Plus besoin d'informer le citoyen sur l'utilisation de son impôt, puisqu'il l'aurait lui-même choisie. Bien entendu, personne n'est assez stupide pour oublier de financer la santé, l'instruction, la sécurité pour chacun et le mode d'agriculture qui lui convient. Plus besoin d'un énorme ministère de l'économie puisque chaque organisme public serait amené à gérer seul les fonds qu'il aurait reçus. Un fonds spécial serait collecté au niveau de l’État auprès des foyers les plus aisés et permettrait de "corriger" d'éventuels déséquilibres créés par des choix un peu disproportionnés des contribuables mais il ne faut pas croire d'emblée que les citoyens se sortiraient mal de cette liberté de choix. Ainsi, l'intérêt de chacun produira un ensemble cohérent pour la communauté et outre les domaines "vitaux" pour lesquels on donnerait sans même s'interroger, les domaines dont l’engouement évolue dans l'opinion publique seraient financés ou disparaîtraient faute de moyens. Cette méthode est très réactive et laisse le citoyen face à ses responsabilités pour faire évoluer la société le plus sagement possible. Pour le financement des aides sociales dirigées vers les plus pauvres et celui de l'accueil des populations étrangères en détresse, un système de parrainage entre foyers aisés et foyers en difficulté pourrait être mis en place. Ainsi, on ferait entrer en contact les "riches" avec ceux qu'ils aideraient (un peu sur le modèle de la charité chrétienne d'autrefois). L'empathie étant une forme d'identification affective, il est plus facile de donner à quelqu'un qu'on a pu rencontrer, dont on connaît la situation, l'histoire, le visage... J'en veux pour preuve le très bon accueil des migrants dans de petits villages au départ réfractaires. Après avoir fait connaissance des personnes, des individus, les villageois ont manifesté une empathie telle qu'ils disent ne plus vouloir se séparer de leurs protégés.
Faire participer tous les citoyens à la contribution publique (sur le revenu) à partir du premier euro gagné. Supprimer les taxes comme la TVA qui est un impôt injuste puisque indépendant des ressources des foyers. Ne laisser une TVA que sur les produits de luxe afin d'aider au "ruissellement" de l'argent des plus aisés. Ne jamais subventionner une entreprise privée. Réguler l'optimisation fiscale puisqu'elle ne profite qu'aux très riches. A propos des niches fiscales dont on entend que certaines contribuent à l'emploi (particulièrement l'emploi non qualifié et précaire) et qu'à ce titre, il ne saurait être question de les supprimer (cf Yves Thréard le 7 mars 2019 sur France5) , je pense que ce système ne profite qu'aux classes moyennes supérieures ainsi qu'aux classes aisées qui peuvent, à bon compte, se payer des "esclaves". Si "l'Etat providence" se préoccupait, en tout premier lieu, d'assurer le gîte et le couvert à tout individu (via un revenu de base) qui, dès la naissance, ne bénéficie que de ressources inférieures à un certain seuil (revenu familial + patrimoine) , les "petits employés" qui justifient bien malgré eux la nécessité de garder nombre de niches fiscales, n'auraient pas besoin d'aller "servir" les classes moyennes supérieures et très aisées.
Les impôts déguisés comme la TVA sauf sur le luxe.
Changer de système
Comme je l'ai dit plus haut, les dépenses sociales peuvent être prises en charge par un système de parrainage d'un foyer aisé vers des foyers modestes. Toutes les personnes en difficulté doivent être aidées financièrement (tant qu'un revenu de subsistance n'existe pas) et, il est garanti qu'elles apporteront en retour à leurs aidants de grandes richesses humaines non quantifiables mais tout aussi précieuses. Je connais un certain nombre de familles aisées dont certains membres se révèlent être d'une grande pauvreté intellectuelle et culturelle ainsi que d'une grande fragilité affective.
Chaque individu doit disposer des moyens d'exister dignement, de la vie à la mort. C'est pourquoi un revenu "de base" serait la solution la plus simple pour éviter qu'un être ne se retrouve en danger dans son droit à l'existence.
Le peuple ne peut payer plus d'impôts. Trouvez l'argent chez ceux qui ne font "ruisseler" qu'une toute petite partie de leur argent. Tout le reste "gelé" dans des coffres, ne bénéficiera jamais à personne. En privant de moyens les neuf dixièmes de l'humanité, on se prive de tellement de talents, d'intelligence, d'imagination qui jamais ne pourront s'exprimer puisque tous ces pauvres passent l'essentiel de leur vie à essayer de ne pas mourir. Les riches sont stupides de ne pas réinvestir tout ce qui dort sur leurs comptes. Si cet argent circulait de par le monde, peut-être aurions-nous déjà vaincu le cancer et réglé les problèmes écologiques. C'est le mépris des classes supérieures pour le peuple qui leur fait croire qu'elles seules possèdent l'intelligence. C'est absolument faux et les talents comme la bêtise sont répartis de manière équitable sur la planète (cf Srinivasa Ramanujan). Les classes possédantes responsables de la captation de la richesse mondiale sont comptables par là-même de l'anéantissement de l'intelligence collective par découragement ou mise en incapacité des populations modestes. Cette attitude est non seulement immorale mais surtout totalement inepte.
Il est indécent de réclamer aux français plus d'impôts tant que les services de l’État n'ont pas été capables de récupérer l'argent dû au fisc par les fraudeurs et autres évadés fiscaux.
L'organisation de l’État français est une horreur kafkaïenne. Elle est beaucoup trop coûteuse. Elle doit être simplifiée
Oui
L’État doit prendre en charge certaines fonctions régaliennes. Pour le reste, les régions et les communes (ou intercommunalités) seront tout à fait compétentes.
Non
Transport, Santé, Instruction, Culture.
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Oui
Oui
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Immatriculation des voitures
Transports, Santé, Instruction, Culture.
Oui
Non
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Oui
Seuls les "fonctionnaires de terrain" sont utiles à la collectivité. Les autres ne sont bien souvent que des parasites (services centraux).
Oui
Supprimer l'essentiel des services centraux. Seules quelques fonctions régaliennes sont à conserver au niveau de l’État.
L'argent public gaspillé dans des strates inutiles, permettant à des centaines de pseudo-actifs de bénéficier de traitements onéreux pour des tâches bien peu utiles à la collectivité devrait être attribué aux territoires estampillés "en difficulté". Ces-derniers s'en sortiraient alors sans doute très bien.
J'ai demandé à plusieurs reprises une formation à Pôle Emploi qui me l'a refusée avec beaucoup de constance. Il s'agissait pourtant d'une formation en agroécologie qui, de plus, se déroulait dans ma région et qui me correspondait tout à fait puisque je dispose d'un terrain sur lequel j'aurais pu mettre à profit mes nouvelles compétences dans une activité (la permaculture) épanouissante, utile à la collectivité et écologique.
Aucune empathie envers des élèves "non typiques".
Il semble que Pôle Emploi soit chargé d'enregistrer les recherches ou supposées recherches des personnes sans emploi. La pression est forte et, de ce fait, toute recherche, même "bidon" doit être engagée. Pour ma part, je refuse l'hypocrisie qui consiste à répondre à des offres d'emploi qui ne peuvent me correspondre (le rapport salaire/coût du déplacement étant la plupart du temps extrêmement défavorable). Pôle Emploi ne me propose jamais rien. On ne connaît pas le télétravail à Pôle Emploi.
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Certains agents publics dont la collectivité ne peut se passer (hospitaliers, pompiers, enseignants, agents d'entretien, gendarmes, policiers, certains emplois dans la FPT), corvéables à merci, non payés de leurs heures supplémentaires sont très mal rémunérés et sont régulièrement victimes d'un mépris inacceptable (catégorie C) alors même que certains agents des services centraux, certains "gratte-papier" et autres ouvreurs de portes surpayés ne sont qu'un luxe dont la France devrait pouvoir se passer sans dommage. Sans rapport avec la première remarque, l'emploi à vie de nombreux agents n'est plus acceptable aujourd'hui. Trop de mauvais employés sont gardés au dépens de bons travailleurs qui, n'ayant pas le statut de fonctionnaire, sont remerciés à la fin de leur(s) contrat(s). Le train de vie de l’État doit être revu à la baisse alors que les services utiles aux usagers doivent bénéficier de fonds publics plus importants.
Déforestation dans certaines régions du monde, disparition de nombreuses espèces, érosion des sols, pollution de l'air, de la mer et des nappes phréatiques.
Subventionner l'agriculture extensive et les productions locales à dimension humaine. Ne plus subventionner l'agriculture intensive qui détruit les sols (s'inspirer des travaux de Lydia et Claude Bourguignon, microbiologistes du sol). Lancer un programme de réhabilitation des sols lessivés par la culture intensive. Pour ce faire, permettre aux grands céréaliers et aux éleveurs intensifs de se tourner vers d'autres modèles plus vertueux et présentant moins de risques écologiques et sanitaires (agroforesterie par exemple, plantation de haies et élevage de taille réduite). Prendre exemple sur les petites structures qui fonctionnent et qui le prouvent par des chiffres contrôlés (Ferme du Bec-Hellouin).
Oui
Il ne s'agit pas de prendre en compte uniquement ma petite vie quotidienne qui n'a que peu d'intérêt mais je suis affectée comme tout un chacun par l'écocide commencé avec la révolution industrielle et qui s'amplifie de façon exponentielle. Comme je peux souffrir au titre de mon humanité d'un crime dit "contre l'humanité" même s'il ne m'a pas affecté directement, je souffre de savoir que certaines populations plus fragiles que celle à laquelle j'appartiens (qui n'est pas la plus immédiatement menacée, comme vous le savez) vont subir ou subissent déjà de très sérieuses mises en cause de leur sécurité en raison du changement trop rapide du climat et de tout ce qui affecte la biodiversité.
Oui
Depuis 15 ans, nous avons remplacé nos toilettes à eau potable par des toilettes sèches. Nous sommes végétariens depuis toujours (certains membres de la famille sont devenus végétaliens), nous cultivons notre jardin, n'utilisons jamais de produits polluants (pour nos lessives ou notre toilette). Nous allons bientôt terminer la mise en place d'un système de phytoépuration pour nos eaux grises (nous ne produisons pas d'eaux noires).
Malheureusement, chez nous, les "très petites distances" n'existent pas. Les commerces et services publics les plus proches se trouvent à 10 km. Notre travail, lui, nous fait faire 100km aller-retour quatre à six fois par semaine (le véhicule diesel est la seule solution). Aucun moyen de transport en commun ne nous est proposé (un car existe mais ses rares horaires ne correspondent en rien aux nôtres). Notre chauffage au bois est performant mais notre isolation n'est pas terminée. Les aides proposées par l'ANAH ou par d'autres organismes ne suffisent pas car la somme qui reste à notre charge est trop élevée pour notre budget (1800€ pour quatre personnes + une pension alimentaire à verser). Investir 4000 ou 5000€ ne nous est pas possible.
Il paraît impossible pour nous de ne plus utiliser notre véhicule pour nous rendre au travail. Le télétravail pourrait être proposé de façon systématique aux personnes isolées des grands centres urbains et dont l'activité peut se pratiquer selon ce mode. Pour ce qui concerne l'isolation de la maison, seule une option sans avance d'argent serait supportable pour notre foyer (avec un très faible prêt à taux zéro, peut-être).
Oui
Le poêle de masse est encore plus écologique que le foyer fermé que nous avons actuellement (moins de consommation de bois, presque aucun rejet de fumées). En autoconstruction, il ne coûte pas très cher mais nous aurions besoin d'une aide technique gratuite pour le réaliser.
Non
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Les transports en commun|Je ne connais pas le concept de "transport à la demande"
Les pouvoirs publics régionaux
Ne pas céder aux lobbies ainsi qu'elle le fait aujourd'hui (cf départ de Nicolas Hulot)
Il faut cesser au plus vite de gaspiller l'eau potable pour des utilisations telles que les chasses-d'eau, le nettoyage des rues ou des véhicules. Il faut créer un réseau parallèle au réseau d'eau potable. Tous les bâtiments publics et les grands ensembles résidentiels devraient en être équipés (avec récupération des eaux pluviales).
Votre message a bien été envoyé.