Date de publication : 2019-01-22
Code postal : 13010

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Il faut communiquer justement, avec le point de vue du citoyen. Il faut une approche RECETTES. Combien de milliards avons-nous retiré des recettes fiscales ces dernières années. Il faut comparer la pression fiscale subie par les contribuables, en distinguant les niveaux de revenus. Il faut aussi une pédagogie qui montre comment les grandes entreprises sont moins taxées que les PME... Il faut inverser la lecture de l'impôt. Qui ne paye pas ? Qui ne paye plus ? qui paye moins ?

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Chacun doit contribuer en fonction de ses possibilités, et il faut que ce soit juste. Ainsi, les plus riches ne doivent plus pouvoir se soustraire à l’impôt par des mesures fiscales qui ne sont que de la fraude institutionnalisée. La France est un pays très riche, toujours plus riche, avec un PIB en constante croissance. Il faut aller chercher l'argent car il existe. Il faut aussi agir sévèrement contre ls parais fiscaux. Les états eux-mêmes organisent une compétition fiscale internationale qui n'intéresse que quelques-uns et est délétère pour les nations et les peuples. Par ailleurs, la taxe d'habitation n'aurait jamais dû être supprimée. C'est une taxe utile, mais cependant injuste. Là aussi, les barèmes de détermination de la TH n'ont rien à voir avec la réalité des biens immobiliers et des services publics proposés. On voit ainsi une grande maison avec terrain (dans un vieux quartier historique) qui peut être taxées 4 fois moins qu'un petit appartement en périphérie de la même ville.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Il ne faut pas baisser les impôts. Au contraire, il faut augmenter la pression fiscale sur les plus riches en rendant les impôts plus progressifs. Par ailleurs, il faut traquer les fraudes fiscales et l'évasion fiscale. Beaucoup de recettes sont perdues, mais récupérables.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter les impôts|Notre modèle social se dégrade à cause d'un recul des recettes. Il faut reconquérir les recettes !!!

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Non, il ne faut pas revoir les aides sociales, ou alors uniquement pour une amélioration des aides et un élargissement de l'assiette des personnes concernées.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Il faut renforcer le socle : santé / retraite. Cela pourrait être étendu à l'alimentation et l'énergie. Il faut faire une sécurité sociale de l'alimentation et de l'énergie.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

A mon échelle, j'estime payer suffisamment d'impôts. Les recettes supplémentaires doivent être captés là où elles ont été abandonnées, sans aucune contrepartie ni effet sur l'emploi (grandes fortunes, grandes entreprises, fraude et évasion fiscale...).

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Arrêtez de faire un chantage aux services publics. La fiscalité est un outil puissant qui est actuellement utilisé principalement au service des plus riches. Eux-seuls peuvent se débrouiller pour payer moins d'impôts, et c'est ce qu'ils font. Le consentement à l'impôt doit être développé chez les plus riches. Même s'ils payent des sommes conséquentes, celles-ci représentent une pression fiscale moindre que chez les ménages plus modestes. Il en est de même pour les entreprises du CAC40, sans parler des GAFA qui ne payent pas d'impôt dans les pays où ils engrangent des chiffres d'affaires colossaux. ll faut réformer la fiscalité, mais vraiment pour un système plus juste, progressif et équitable. L'objectif est de collecter plus de recettes !

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

A l'heure actuelle, au niveau national, ceux qui s'évertuent le plus à représenter les citoyens sont les députés de la France Insoumise. Leur participation, leurs interventions et les apports qu'ils font sont sans commune mesure avec ce que font les autres députés, dont une grande partie ne participe pas réellement à la réflexion collective.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les syndicats qui représentent les salariés devraient avoir plus d'assise et de pouvoir. Les associations ont également un rôle à jouer dans la vie publique, à différentes échelles. Ces entités doivent être associées à la conception et à la prise de décision en lien avec les projets sur lesquels elles sont compétentes pour intervenir.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Les élus doivent rendre des comptes, peut-être sous forme de rapport d'activité. Il faut d'autres modes de scrutin, afin qu'il y ait plus de proportionnalité et que toutes les sensibilités puissent être représentées. Les citoyens doivent avoir plus de poids, et non pas seulement durant les élections de renouvellement des sièges. Il faut des consultations intermédiaires, comme des référendum : c'est possible à mettre en œuvre sans que l'objectif du référendum soit détourné. Il faut plus de transparence de la part des élus : cela est légitime. Il faut aussi que l'éducation populaire soit développée. Par éducation populaire, il faut comprendre éducation politique, éducation à la vie de la cité.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Même si le cumul peut être intéressant pour avoir un ancrage territorial, on ne peut pas soutenir la thèse selon laquelle on pourrait cumuler toujours plus de mandats et tous les faire bien. A titre personnel, j'ai un emploi à plein temps et je ne peux pas avoir 2, 3 ou 4 emplois à plein temps... cela n'est pas possible. Par ailleurs, le non cumul permet un renouvellement des personnes politiques.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Il faut plus de proportionnalité et envisager d'autres formes de scrutins. Techniquement, le scrutin majoritaire à deux tours n'est qu'une solution parmi d'autres. Il existe une multitude de solutions : voter pour des propositions / voter pour une liste hiérarchisée, etc... On peut aussi envisager une partie de la représentation nationale tirée au sort.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Peut-être faut-il rendre le vote obligatoire. Cela permettrait de ne pas confisquer le vote au classes les plus modestes chez qui on a développé une aversion pour la politique (les classes bourgeoises dominantes votent en masse). Tout cela doit bien évidemment s'accompagner d'une éducation populaire.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Il faut le comptabiliser comme l'expression d'un vote. Au-delà d'un certain taux de votes blancs, il faut invalider l'élection.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Il faut plus d’éducation populaire. Il faut mieux intégrer les corps intermédiaires. Il faut une constitution plus participative, notamment par les référendums par exemple (sans que cela prenne une orientation de vote sanction). Il faut également que les médias soient moins téléguidés par les oligarques.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Les modalités doivent être accessibles sans être rédhibitoires.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Il faut introduire des assemblées citoyennes dans le fonctionnement démocratique.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Elles doivent mieux relayer les modalités de fabrication et de prise des décisions politiques. Elles doivent jouer le rôle de courroies de transmission.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Certainement, en leur demandant plus de transparence, leur imposant plus de contrôle, en leur déterminant des missions précises vis-à-vis des citoyens.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Les principes actuels de laïcité sont plutôt bons. Néanmoins, il faut arrêter de s'afficher avec des représentants religieux. La séparation entre pouvoir politique et religion doit être renforcée. Cependant, les religions doivent être encadrées pour éviter les troubles à l'ordre public car certains groupuscules peuvent être radicaux et présenter des dangers pour la société : groupes xénophobes, homophobes, anti-libertés...

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Il faut plus d'éducation populaire !!!

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Il faut renforcer l'exercice participatif.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Les comportements bienveillants d'autrui, respectueux des libertés, de l'intérêt collectif et des biens publics.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Il faut plus d'éducation populaire !!!

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Il faut que les salaires soient plus élevés de manière à réduire le temps de travail. Le premier des luxes, c'est le temps. Si l'on dispose de temps libre, alors on peut être dans une logique de travail libre et s'engager dans différentes actions citoyennes. On voit bien que les personnes les plus engagées sont souvent les retraités.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Je ne supporte pas la compétition de tous contre tous et le non-respect de l'intérêt collectif. Il faut que l'éducation repose davantage sur des modèles coopératifs, plutôt que compétitifs.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Éduquer, partager, rendre plus de justice sociale, développer la solidarité... c'est un chantier de long terme.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

chacun doit s'interdire de faire des incivilités.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Le mépris de classe.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Mieux partager les richesses.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Il faut accepter les migrations (il faut arrêter de criminaliser les personnes qui aident les migrants). Il faut aussi l es encadrer. Il faut surtout les atténuer en apportant des solutions aux causes (guerres / pays exploités...).

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Je ne sais pas, mais il faut certainement une approche partagée sur le sujet.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Il faut travailler collectivement pour résoudre les causes des migrations. Les gens ne migrent pas par plaisir. Ce n'est pas du tourisme.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

L'éducation et l'accompagnement.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut renverser la verticalité du pouvoir politique. Les citoyens ne sont pas asservis aux élus. Les élus doivent être plus vigilent au service qu'ils doivent rendre aux citoyens. Les élus oublient parfois qu'ils sont mandatés par le peuple.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

L'Etat recule de plus en plus sur ses missions de service public : l'éducation, l'eau, l'énergie, l'économie, l'agriculture, etc... Il faut reprendre la main car actuellement, ce sont les lobbys qui progressent pour tout marchandiser.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

L'utilisation d'internet ne doit pas être exclusive. la dématérialisation est intéressante et utile mais ne doit pas remplacer les autres modalités d'accès aux services.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Une hotline téléphonique pour tous les services publics.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Leur dématérialisation. On peut difficilement signaler des services qui ont progressé (sauf si on considère l'accès à internet et à la téléphonie mobile comme un service public). Par contre, les services ont reculé sur la santé, les hôpitaux, l'éducation, la retraite...

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

L'éducation, la santé, mais aussi l'énergie, l'eau...

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Dernièrement, j'ai été victime d'une erreur de l’administration fiscale au sujet d'une taxe d'habitation relative à un garage loué. L'administration avait considéré que le garage était en fait une maison. J'ai dû apporter la preuve que c'était un garage, ce qui a nécessité que je me déplace et perde du temps pour obtenir gain de cause. J'ai un autre exemple concernant la demande de liquidation de retraite pour un membre de ma famille : la demande a nécessité 3 années avant d'aboutir : problème de chainage des numéros de sécurité sociale durant la carrière / problème informatique indéfini qui a duré plusieurs mois...

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

De manière générale, un fonctionnaire est soucieux de l'intérêt général et du service public. Par contre, si le fonctionnaire ne remplit pas sa mission ou outrepasse ses droits, il doit y avoir un recours possible.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Oui s'il y a des choses à améliorer. Les réformes ne doivent pas être un prétexte à la dégradation du service ou des conditions de travail.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

La question des services publics est corrélée à la question des recettes fiscales. Il faut retrouver des recettes de manière à envisager un renforcement des services publics. Actuellement, on supprime les services car la tendance est à l'austérité généralisée. Des territoires entiers sont laissés pour compte.

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je n'ai pas été confronté à la situation mais j'ai un collègue qui l'a été. le choix des formations proposées dans le cadre d'une reconversion n'était pas satisfaisant (système à points). Une fois engagé dans une formation, celle-ci s'est avérée très décevante et il n'y avait aucun moyen de modification. On évoque trop souvent la formation comme un outil de reconversion... c'est assez loin de la réalité... Pourtant, elle devrait permettre de se réorienter efficacement, et sans risque de précarisation, afin d'envisager la "mobilité professionnelle" dont on nous vante tant les mérites.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

L'école et le collège fonctionnent plutôt bien.

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Heureusement pour moi, je n'ai pas été confronté au problème.

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je me suis occupé du dossier de retraite de plusieurs membres de ma famille. J'ai eu autant de cas de figure que de personnes. Cela se passe plutôt bien mais cela peut être très long (jusu'à 3 ans). De manière générale, si l'on n'est pas en capacité de suivre un dossier, le bénéficiaire peut se faire avoir et perdre des droits.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Les appareils dentaires ne sont pas suffisamment remboursés.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Non concerné.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Non concerné.

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Non concerné.

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Les formations ne correspondent pas toujours aux besoins. Le champ des possibles est toujours borné, et rarement au bénéfice de la personne qui a besoin d'être formée.

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Non concerné.

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Non concerné.

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Non concerné.

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut arrêter de déshumaniser les relations avec les administrations. Les serveurs vocaux totalement automatisés sont devenus la règle et c'est une mauvaise chose.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Tous ces problèmes, car ils sont tous liés.

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

L'écologie est un sujet transversal et massif. On ne peut pas y apporter une réponse unique par des mesures isolées. Il faut donc une planification cohérente et coordonnée des actions à tous les stades : production, consommation, réglementation, transports, agriculture, énergie, fiscalité... l'environnement n'est pas une équation économique, c'est une équation du vivant, d'un écosystème. Dès lors, il faut penser le temps long, ce que les politiques ont oublié... Le principe de base serait de contraindre surtout les industriels qui s'affranchissent de tout respect des règles environnementales (surtout dans les pays où ces normes sont moindres, et mal contrôlées). On a trop tendance à culpabiliser le citoyen, alors que sa responsabilité est très minoritaire.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Tout dépend de ce que l'on entend par "changement climatique". Actuellement, on peut y associer les évolutions météorologiques (même si les scientifiques disent qu'il ne faut pas confondre les deux : on peut tout de même les lier). Ainsi, j'observe des inondations sans précédent dans des zones rurales, auxquelles succèdent des sécheresses intenses. Très directement, la sécheresse des sols génère des mouvements et fissures dans ma maison (alors que celle-ci est ancienne et n'avait pas de telles fissures auparavant).

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Nous trions les déchets / je vais travailler en vélo / nous utilisons les transports collectifs / nous veillons à ne pas gaspiller / nous achetons bio lorsque cela est possible / nous mangeons un peu moins de viande...

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Pour le chauffage, j'ai une chaudière fuel. Lorsque je devrai la remplacer, ce serait bien d'avoir des mesures incitatives pour modifier le type d''énergie utilisée. Pour la mobilité, il faut davantage de transports collectifs.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Pour le chauffage, il faut que la technologie évolue pour offrir des solutions plus efficaces / vertueuses / économiques. Pour inciter les particuliers, il faut informer et subventionner (efficacement pour favoriser les filières locales).

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Oui, mais l'éventail des solutions n'est pas toujours évident à appréhender. Il faut informer et subventionner.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

pour le vélo, il faut davantage d'infrastructures et de solutions de stationnement (privé et public). Il faut développer les transports collectifs en milieu urbain et interurbain. La chaine de la mobilité doit être traitée aux différentes échelles géographiques en mobilisant des solutions plurielles et complémentaires.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les collectivités. Il faut un service public. Il ne fait pas tout déléguer à des opérateurs privés. De la même manière, l'ubérisation de la mobilité n'est pas une solution.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Montrer l'exemplarité en se lançant dans un plan ambitieux. Nous avons été capables de mobiliser des milliards pour sauver les banques. L'environnement est plus important que les banques.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

En matière de protection de l'environnement, il faut arrêter de croire que la solution viendra des entreprises car elles auraient à terme moyen de gagner de l'argent... Il y a une tendance à "financiariser" l'environnement et les actions "verdoyantes". Il faut redonner ses lettres de noblesse à l'action politique en se dédouanant des lobbys économiques et industriels (premiers pollueurs). Le capitalisme n'a que faire des questions sociales et environnementales. La politique doit donc imposer ces sujets !