Date de publication : 2019-02-08
Code postal : 79210

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

None

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Rendre publiques les contributions des foyers fiscaux, comme Norvège.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La TVA sur les produits bio.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter les impôts

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Les allocations familiales.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Le handicap.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

La transition écologique.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Bonjour et merci à celles/ceux qui liront ma contribution. Je voudrai m’exprimer ici à propos des allocations familiales. Le système actuel favorise les familles nombreuses : pour un premier enfant on ne touche rien, puis plus on a d’enfants, plus le montant est élevé. Ce système date de l’entre-deux-guerres, période où la France souffrait d’un déficit de natalité, et ou la contraception n’existait pas. Le contexte actuel est bien différent : la France est bien suffisamment peuplée, et les contraceptifs sont légaux, variés, faciles d’emploi et pour certains, gratuits. D’autre part, avoir un enfant nécessite plus de matériel qu’il y a quelques générations, mais ce matériel est acheté pour le premier enfant et peut resservir aux suivants. Ainsi, en toute logique, le système devrait être inversé : les parents devraient toucher beaucoup pour le premier, un peu pour un second, un chouïa pour le troisième, plus rien ensuite : si des gens veulent avoir une famille nombreuse, qu’ils l’assument. Evidement, une telle réforme ne sera pas rétroactive : elle ne s’appliquera qu'aux enfants à naître. En fait, à propos de ces allocations, la politique familiale actuelle n’est ni familiale ni actuelle : elle est nataliste et anachronique.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Le parlement européen, grâce à son scrutin proportionnel.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

None

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

None

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

None

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Une dose de proportionnelle à l'Assemblée ou au Sénat.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

None

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

None

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Ce grand débat est une excellente initiative, il faudrait le prolonger en une structure de débat durable

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

None

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

None

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

None

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

None

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

None

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les déchets abandonnés en pleine nature.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Contraindre les algorithmes des réseaux sociaux à nos suggérer non pas seulement des gens qui nous ressemblent, mais également des gens que nous n'aurions jamais eu l'idée de côtoyer.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Des discriminations trop peu reconnues: les discriminations linguistiques dans les entités internationales

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

None

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

None

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

None

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

None

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Les solutions ne se trouvent ni dans une frontière ni dans des pays "d’accueil" ou de transit, mais dans les pays d'où ces personnes sont originaires.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

None

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Bonjour et merci à celles/ceux qui feront l’effort de lire ma contribution. Je voudrai vous parler ici d’un aspect négligé de la construction de la démocratie au sein de l’UE : la politique linguistique au sein des institutions européennes. L’UE compte 24 langues officielles, théoriquement égales. Mais dans les faits, c’est la langue anglaise qui sert de langue commune, de langue de travail des commissions, des débats, des courriers, des lobbys, et seul les textes définitifs sont (parfois tardivement) traduits dans chacune des 24 autres langues. Le problème est que ce système est particulièrement handicapant pour une écrasante majorité de citoyens de l’Union, alors qu’il créée un privilège exorbitant pour une petite minorité : les anglophones de naissance (qui, prochainement, ne compteront dans leur rangs que les irlandais et les maltais). Ces citoyens anglophones peuvent sans difficulté aucune participer aux débats au sein de l’UE, bénéficier de services dans leurs langues, alors que tous les autres, pour bénéficier de ces avantages, doivent consacrer des milliers d’heures de travail, ainsi qu’un budget important à l’apprentissage de l’anglais (langue qui pourtant n’a aucune qualification de plus que les autres pour servir de langue d’usage international, et ne doit son statu actuel qu’à l’Histoire). Dans ces conditions, parler de discrimination me paraît approprié. Le problème est donc de faire croître le refus de l’UE comme institution supranationale démocratique : en s’exprimant dans une langue pas ou insuffisamment maîtrisée par la quasi-totalité de ses citoyens, les institutions européennes ne récoltent que l’indifférence ou le rejet. Et finalement, c’est le projet européen en entier qui en pâtit, de même que le sentiment de solidarité entre les nations, et finalement l’attachement à faire progresser le continent vers une meilleure démocratie. Une solution existe pourtant : l’adoption d’une langue neutre et équitable pour chaque citoyen de l’UE, quelque soit sa langue maternelle. Cette langue existe : c’est l’Esperanto. C’est une langue construite pour la communication internationale. Beaucoup plus facile et rapide à apprendre que les langues « naturelles », elle est à la fois nuancée, logique et intuitive, et forte de l’expérience de ses quelques millions de locuteurs au cours de 130 années d’utilisation. Evidemment, un basculement prématuré et massif vers l’esperanto n’est ni possible ni souhaitable. Ce sera une politique de long terme, comme le sont toutes les politiques linguistiques dignes de ce nom, qui commencera par des petits pas, comme la possibilité d’enseigner l’esperanto dans le système scolaire et de le présenter au baccalauréat comme les autres langues. Elle se poursuivra par exemple par l’encouragement de son apprentissage par la population active et de la production d’œuvres en esperanto, par la mise en place progressive de services publics en esperanto de manière coordonnée dans l’ensemble de l’ UE. Comme c’est une politique de long terme, il n’en est que plus urgent de la mettre en place. Le développement de l’esperanto, je le parie sans inquiétude, fera croître le sentiment d’appartenance commune entre les citoyens de l’UE de nationalités différentes, et par là leur attachement aux valeurs de l’UE, donc à la démocratie.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

None

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

None

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Crèches, maisons médicales, maisons de retraite.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

None

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

None

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

None

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

None

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

None

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

None

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Équivalence de diplôme de kinésithérapie entre la Belgique et la France.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

None

17. Si oui, comment ?

None

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

None

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Bonjour et merci à celles/ceux qui liront ma contribution. Je voudrai vous parler ici du problème des déserts médicaux, au moyen, si vous me le permettez, de mon histoire personnelle. Je suis kinésithérapeute dans un CH. Je voulais faire ce métier depuis l’âge de 8 ans. J’ai échoué de peu au concours de médecine (extrêmement sélectif) donnant accès aux écoles de kinésithérapie en France, et j’ai donc du partir suivre mes études en Belgique. De retour en France diplôme en poche, je décide de travailler au sein d’un CH, où je m’aperçoit que le recrutement de kinés est un problème national. La plupart des hôpitaux, faute de main d’œuvre disponible, doivent recruter à l’étranger, quitte à devoir assumer de compléter la formation de ces recrues dont les études ne sont pas aussi complètes qu’en France ou en Belgique. Si je résume, d’un côté la France a estimé que j’étais « indigne » d’être kiné quand j’ai échoué au concours, et de l’autre, recrute difficilement des étrangers qui ne peuvent objectivement pas être aussi compétents que moi quand ils arrivent ! Mon cas n’est évidement pas isolé. J’ai eu la chance de pouvoir aller en Belgique du temps ou les écoles belges recrutaient sur simple dossier, mais maintenant il y a un tirage au sort. Si j’étais né quelques années plus tard, je n’aurai peut-être pas pu exercer le métier auquel je me destinais depuis l’enfance, pendant que les hôpitaux français peinent à recruter des polonais, des espagnols, des roumains. Je n’en veux bien sur pas du tout à mes collègues étrangers : quand ils me parlent de leurs condition de travail ou de leur perspectives de carrière dans leurs pays respectifs, j’en déduis qu’à leur place, j’aurai fait la même chose qu’eux, je me serai expatrié. Mais au final, ce sont les contribuables espagnols, polonais et roumains qui payent les études des kinés qui travaillent en France ! Tout ça pour dire que ce système marche sur la tête. Et qu’à part aux libéraux qui font des dépassement d’honoraires et/ou du travail à la chaîne (pour parler poliment), aux frais de la Sécu, je n’ai pas trouvé à qui le système profitait. Et au final, les délais de consultation s’allongent. Et les gens renoncent à leurs soins. Et leurs pathologies s’aggravent. Et quand faute de rééducation correcte, on passe sur le billard, la Sécu paie. Donc le contribuable. Et paie bien plus cher ! Pour les médecins, qui connaissent le même problème, on se retrouve avec des urgences qui débordent, où des médecins marocains ou congolais font leur métier avec talent et dévotion. Et dans les beaux quartiers, dépassement d’honoraires à gogo. Et le papy-boom ne fait que commencer… En conclusion : il est plus qu’urgent d’augmenter drastiquement le nombre de places d'étudiants dans les filières médicales et paramédicales !