Date de publication : 2019-01-29
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Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Je sais qu'il existe déjà, mais il serait bien de créer un site dédié simple et convivial, qui permettrait en quelques clics d'accéder au détail des actions menées par l'Etat avec l'argent du contribuable. Ces actions seraient agrémentées de cas concrets, avec photos à l'appui par exemple, en indiquant le montant utilisé, par citoyen. Une B.D. d'un genre humoristique, pourrait être imaginée et imprimée dans un format type journal. Elle contiendrait des informations sur les projets en cours ou à venir. Un personnage récurrent en serait le fil conducteur (un journaliste, un citoyen, un enfant...). Elle serait éditée plus ou moins chaque trimestre...

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

La simplification serait de prélever un impôt unique pour tous, en pourcentage des revenus. Cet impôt unique éviterait ainsi la multiplication des taxes, tour à tour augmentées, qui nous pressent et nous oppressent sans fin. La répartition se ferait ensuite à tous les niveaux des services de l'état et des collectivités. (principe de la DSN pour les prélévements sociaux). Un seul organisme collecteur éviterait la dispersion, donnerait une plus juste vision de la trésorerie à disposition et une plus grande maîtrise des répartitions. Les français se perdent dans les méandres des calculs fiscaux, sociaux.. ils ont la sensation d'être lésés, trompés, ont peur de faire des erreurs dans leurs déclarations tant elles paraissent complexes !!! La simplification me paraît une solution à étudier.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

La CSG qui est à la fois une charge et un impôt me paraît une taxe abusive. De même pour la part mutuelle santé prise en charge par les entreprises, sensée apporter un peu de pouvoir d'achat au salarié, est finalement réintégrée au net imposable de ce dernier. Encore une aberration à mon goût... de même pour les retraités éligibles à la CSG, ceux aussi qui ont perdu leur demi-part de veuvage depuis quelques années !

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Les droits attribués aux nouveaux arrivants sur notre territoire me semblent trop facilement acquis. Les aides sociales leur sont octroyées rapidement alors que de nombreux français sont en grande difficulté financière dans leur propre pays. Il y a un trop grand décalage et ces français-là se sentent lésés. Il faudrait avant tout se concentrer sur les problèmes rencontrés par nos concitoyens. Seul un pays qui a les reins solides peut se permettre de se consacrer aux autres. L'emploi est également un secteur en grande difficulté en France, alors Il faut être objectif : on ne peut pas accorder l'hospitalité si on ne peut pas subvenir à nos propres besoins.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

La retraite m'effraie, un minimum décent devrait être versé. Trop de retraités reprennent une activité pour subvenir à leurs besoins, je trouve cela indécent. - les femmes isolées avec enfants à charge - un coup de pouce pour aider les sans-abris à se loger décemment (pour ceux qui le souhaitent) avec une demande de service en échange (ex. : entretien des parcs, bâtiments publics, autre.. ). Ils retrouveraient un peu de dignité et l'envie de se battre à nouveau.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

A l'international, Le problème de l'action publique repose sur le fait qu'on est face à une économie mondiale sans gouvernement mondial. Il y a des inégalités à l'intérieur de chaque pays et entre eux, il y a des mouvements démographiques, des menaces pour l'environnement, des chocs de culture. Tout ceci sans parler des spéculations boursières. A plus petite échelle, nous sommes soumis à des contraintes européennes. Pour quelle politique serai-je prête à payer plus d'impôt? pour l'instant aucune. Je trouve que la politique publique manque de lisibilité et rien de réellement concret dans lequel j'aimerais apporter une aide financière.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Les collectivités locales, maires et députés sont les plus abordables et à même de connaître la vie des citoyens. Ils sont là, à l'écoute, sur le terrain, en toute simplicité. Bien moins impressionnants que cette grosse machine que sont les institutions et "hautes" autorités de l'Etat. ("hautes" n'étant pas là par hasard - ce terme signifie pour la plupart d'entre nous "hors d'atteinte" et inflexible. Trop "haut" pour entendre, trop "haut" pour comprendre). Le pessimisme, voire l'allarmisme ambiant diffusé par les médias, tous domaines confondus, ne fait qu'accroître ce sentiment de résignation et plombe le moral du peuple, un peuple devenu taciturne, le rire et la joie de vivre l'ayant quitté au profit de catastrophes, de guerres, d'accidents vécus à travers un écran de télévision... Combien d'entre nous ne regardent plus ou ne lisent plus les informations ?! Et quand bien même ces journalistes nous disent la vérité (ou leur vision de cette vérité), ils devraient s'attarder plus souvent sur les choses positives qui se passent dans notre pays et à travers le monde !! Même si on ne doit pas ignorer les horreurs vécues dans le monde, on oublie trop souvent de nous montrer les belles choses qui s'y produisent aussi ! Notre peuple souffre et se sent abandonné au profit d'intérêts qui les dépassent.. ces français qui œuvrent pour eux-mêmes et pour leur pays sont les laissés-pour-compte d'une République qui les oublie globalement trop souvent (Les organismes sociaux soignent maintiennent, mais ne guérissent pas. Ils traitent la forme, pas le fond). Notre peuple doit reprendre confiance en l'avenir, et en l'avenir de notre pays. Redonner de l'espoir aux français, leur redonner envie de sortir la tête de l'eau est essentiel. Une perception positive agit comme un moteur à l'initiative, alors peut-être faudrait-il commencer par donner ces clés-là ! Stop à l'allarmisme. Plus on est négatif, plus on subit des situations négatives. Il est clair que le monde des Bisounours n'existe pas, mais laisser entrer un peu de cette énergie positive insufflerait une dynamique différente à notre pays. La France est un beau pays, soyons à nouveau fiers d'être français. Merci de nous entr'ouvrir la porte, afin de nous donner à tous l'occasion et l'opportunité de nous exprimer... librement.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Une association nouvelle qui serait médiateur direct entre le citoyen et l'état. Son rôle : écouter, informer, transmettre et tenter de trouver des solutions adaptées au cas par cas.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Le premier lien est l'écoute, suivie de l'action. Il faut arrêter de faire la sourde oreille et fi de toute revendication. Malgré quelques avancées positives à coups de frappes chirurgicales de la part des élus, les citoyens ne se sentent pas écoutés, ni aux urnes, ni dans la rue. Bien sûr, toute revendication n'est pas recevable. Pour autant, il faudrait parfois en satisfaire réellement quelques-unes. A mon sens, les principales préoccupations des français sont primaires et primordiales : se nourrir, se loger avec un minimum de confort, avoir un emploi et se faire plaisir de temps à autre. Puisque les prix de l'alimentation ne cessent d'augmenter, alors nous, citoyens, réduisons ce budget et notre alimentation en pâtit ; les loyers sont relativement élevés, alors nous nous replions sur des logements moins adaptés, moins salubres ; le travail se raréfie un peu plus chaque année, alors soit on s'accroche à son emploi sans chercher ailleurs par peur du lendemain, soit cet emploi devient fragile, et le licenciement nous contraint à vivre de petits boulots en intérim et de périodes de chômage ; Les plaisirs enfin, sont tentants malgré un budget serré. Pourquoi. Parce qu'à se serrer la ceinture pour tout, on finit par craquer et on s’octroie ces petits plaisirs qui font oublier le reste pour un moment ! un cercle vicieux ! Trouver des pistes pour diminuer le prix du caddie, du logement, permettre à ces français au chômage ou en situation précaire de trouver ou retrouver un vrai emploi, évaluer leurs compétences pour mieux adapter leurs profils et les suivre dans leurs démarches (tuteur), leur proposer des formations qui débouchent sur des emplois... Au lieu de soigner la forme encore une fois, il est primordial de travailler en amont pour attaquer le fond du problème.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

A trop se disperser, on ne fait que survoler et rien n'est vraiment traité en profondeur. On doit alors déléguer par manque de temps, c'est donc une bonne chose. De plus, le non cumul permet à d'autres candidats d'accéder aux nouveaux postes vacants

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Il est peut-être utopique de ma part de penser cela, mais une refonte de la politique telle qu'on la connaît aujourd'hui serait judicieuse. Les sensibilités de gauche, droite et extrêmes sont devenues obsolètes et ne font plus rêver personne. Il faut trouver d'autres courants d'idées, plus justes, plus humains, plus adaptés à ce nouveau monde. S'agissant du travail de fond, l'Ecole en est un pilier. C'est une des valeurs importantes pour l'avenir. Sa construction ou reconstruction devrait commencer par de nouvelles méthodes d'apprentissage et des matières enseignées basées sur un nouveau modèle de société .

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Les intercommunalités qui ont vu le jour en 1992 environ, prennent de plus en plus le pas sur les commune ; les élus issus de ces deux structures ont des postes souvent similaires... Départements, Régions.. sont à mon sens dans ce même cas de figure.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Les citoyens, par ce geste, montrent leur implication et s'expriment en choisissant leurs représentants. Pour les inciter davantage, il serait judicieux que ces représentants mettent plus souvent en oeuvre leur programme si alléchant ! La perte de confiance est pour moi la principale raison incitant les français à bouder les urnes.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Je dis oui si ce vote blanc (en nombre suffisant) a le pouvoir de faire annuler une élection ou de faire voter une seconde fois par exemple. Le vote blanc tel qu'il existe aujourd'hui ne sert qu'à établir des statistiques ; je ne vois pas l'intérêt de se déplacer aux urnes uniquement pour cela.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Yves Sintomer, politologue français, a constaté l'existence de plusieurs « savoirs » mobilisables par le citoyen. Le « savoir d'usage », par exemple, qui enrichit le savoir technique des experts comme l'écrivait John Dewey, psychologue américain en 1927 : « C'est la personne qui porte la chaussure qui sait le mieux si elle fait mal et où elle fait mal, même si le cordonnier est l'expert qui est le meilleur juge pour savoir comment y remédier. [...] Une autre forme de savoir reconnue au citoyen est le « bon sens », la capacité de bien juger, sans passion, en présence de problèmes qui ne peuvent être résolus par un raisonnement scientifique... Suivant cette idée, des groupes de travail issus de la population locale pourraient se réunir et plancher ensemble sur des propositions et autres décisions publiques. Ils feraient ensuite remonter leurs conclusions, des conclusions qui relèvent d'un concentré d'idées, fondées sur leurs attentes personnelles.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Je ne sais pas

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Permettre, par le biais de ce fabuleux outil qu'est Internet, l'accès à un site dédié de l'Etat sur lequel serait clairement détaillé, sans exagération, ces actions de dépenses publiques. Cette transparence renseignerait mieux la population et, de fait, rassurerait le citoyen et l'impliquerait davantage. Il ne se sentirait pas seulement considéré comme une simple vache à lait. Cette consultation pourrait par exemple lui donner la possibilité de laisser un avis (ou un "j'aime") sur le sujet concerné qui, après traitement algorithmique, ferait remonter l'information. Celle-ci devrait ensuite impacter selon le cas la décision finale.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Rien de particulier à dire sur le CESE. Par contre le Sénat est une assemblée qui ne fait que voter et renvoyer des projets de Loi sans jamais avoir le pouvoir de décision. S'agissant des affaires territoriales, leurs intérêts peuvent sans doute être défendus d'un autre manière.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il faut réduire leur nombre et leur donner des fonctions plus utiles.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Informer à l'école. Discuter avec les différents groupes religieux pour définir précisément les comportements à adopter vis-à-vis du principe de laïcité dans notre pays et les charger de transmettre ces mesures à leurs fidèles respectifs.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

De la même manière que l'on récupère des points de permis de conduire pour purger une infraction, il serait judicieux d'instaurer un système du genre en punissant les comportements provocateurs. Des stages de sensibilisation payants expliqueraient ce qu'est la laïcité et pourquoi la respecter.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Les français n'ont plus confiance, sont inquiets pour l'avenir de leur vie personnelle. Ils sont loin de ces investissements citoyens qui ne les intéressent pas ou plus. Ils préfèrent s'éloigner des préoccupations civiques pour se concentrer sur les leur.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

politesse, la bienveillance, l'écoute, le respect. Dire bonjour, merci, au revoir, faire ou rendre un sourire...

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Réintroduire à l'école, dés la maternelle , ces valeurs perdues et les inculquer tout au long de la scolarité. Au sein des familles également.. trop de laxisme et d'abandon règne à tous les niveaux sociaux

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Impolitesses, moqueries, bousculades, regards insistants, comportements égoïstes... Encore une fois l'école a un rôle à jouer, en réintégrant ces petites séances de morale quotidienne en primaire, également en punissant les comportements irrespectueux ou les moqueries Nous sommes à une époque où l'école manque de rigueur, les parents aussi.. Les enfants grandissent et conservent ces mauvais comportements, qui s'amplifient avec le temps. ils deviennent alors ingérables. Les enfants ont besoin de limites. S'ils n'en ont pas, ils perdent leurs repères et se mettent à leur recherche en franchissant toujours une étape de plus, qui aboutit à des excès en tous genres (vol, violence, drogue, suicide... )

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Y répondre ! ne pas négliger ces victimes ! Trop de dépôts de mains courantes ou plaintes restent sans réponse. Alors résignation et frustration s'insinuent dans les esprits, laissant les plaignants à leur sort. Les pouvoirs publics doivent montrer l'exemple et faire appliquer cet exemple à tous les niveaux. Un sourire, un acte de civisme, un bonjour, un merci sont des actions simples qui peuvent être appliquées par mimétisme (les professeurs vis-à-vis des élèves par exemple)

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Comme je l'ai dit précédemment, ces actes de respect de l'autre doivent être élargis à tous bien sûr. Par mimétisme, Le parent doit l'apprendre à son enfant, l'instituteur ou le professeur à son élève, le commerçant à son client, l'agent à son usager.. et inversement..

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Sans jamais pouvoir les éradiquer totalement, on peut réduire ces discriminations par l'éducation. Si chacun s'occupait un peu plus de ses propres travers, il ne verrait plus que l'autre est différent. Les mentalités changeront d'elles-mêmes si déjà on cesse de montrer du doigt ces discriminations. Par exemple, on n'a plus le droit de rire de tout, il faut toujours bien mesurer ses paroles pour éviter toute mauvaise interprétation. Les bébés ne font pas de différences parce qu'ils n'ont pas conscience de leur propre être. C'est en grandissant qu'ils voient comment réagissent les autres lorsqu'ils sont confrontés à ces discriminations. Par mimétisme, il va se moquer d'un roux, dire qu'une fille c'est nul, qu'un garçon ne joue pas aux poupées... A trop en parler, on finit par faire gonfler le phénomène. Il faudrait relativiser et biaiser le problème en mettant l'accent sur des sujets qui intéressent les gens ou les divertissent. Les discriminations s'atténueront d'elles-mêmes le jour où la confiance remplacera la méfiance. Les politiques ont en ce sens un rôle à jouer dans leur manière de gouverner et de prendre des décisions.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Je trouve simplement audacieux d'autoriser des personnes à entrer et s'installer dans un pays en crise, un pays marqué par le chômage, la précarité, la pénurie de logement, submergé par les taxes.... La politique en France favorise la montée du racisme parce qu'elle accorde plus facilement des aides aux étrangers au détriment de ses propres citoyens, ceux-là même qui travaillent, peinent à en trouver, paient des impôts, vivent et font vivre leur pays. Un pays qui prospère, qui est en bonne santé économique et sociale, peut se permettre d'accueillir. A l'heure actuelle, la France ne le peut pas parce qu'elle doit se consacrer aux siens afin de les aider à se loger décemment, à faire revenir les entreprises françaises expatriées et ainsi fournir de l'emploi.. .

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Avant cela, une étude de la démographie en France serait souhaitable. Cette étude porterait sur l'offre et la demande en matière d'emploi, de logement, de naissances.... et adapter ces résultats à d'éventuels objectifs annuels.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Pour moi , il n'est pas possible d'accueillir avant de s'être correctement occupés de nos concitoyens

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

S'intégrer c'est s'adapter, accepter les règles et moeurs du pays d'accueil. S'intégrer c'est se montrer coopératif et reconnaissant. S'intégrer c'est ne pas profiter du système social avant d'avoir travaillé suffisamment pour y prétendre, et vérifier que les droits sociaux éventuellement octroyés ne soient pas plus avantageux que pour un citoyen français. Dans le cas contraire, le contrat deviendrait caduque.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Je souhaiterais que l'école soit repensée entièrement, que les enfants soient guidés et dirigés vers des métiers qui offrent des perspectives d'avenir. Leur apprendre ou réapprendre les valeurs humaines. Aborder les apprentissages de manière plus ludique, plus participative. Les élèves se lassent vite de tout, ils s'ennuient très vite, alors pour éviter oisiveté et bêtises à répétition, ils faut les intéresser autrement que par des cours classiques et monotones. Utiliser un système de classes qui s'adapte aux élèves, plus l'inverse.. permettre à ceux qui ont des facilités d'avancer plus vite, permettre aux plus lents d'avancer à leur propre rythme et mettre leurs talents à l'honneur. Approfondir les matières dans lesquelles ils excellent, alléger les autres. Développer leur confiance en soi. Leur donner envie d'apprendre... et ne pas laisser impunies les dérives et autres moqueries humiliantes visant élèves ou professeurs. mais attention, punir juste ! Un autre sujet me tient à coeur : celui des pensions alimentaires. A mon sens, il existe un vide social en la matière. Au-delà de la difficulté émotionnelle, le parent seul doit se battre pour faire vivre son/ses enfants. Il réclame justice. Jugement rendu, il doit se bat continuellement pour le faire respecter par son ex-conjoint. C'est inadmissible ! Les relations sont souvent compliquées au sein du couple déchiré et le parent déserteur profite de la faille pour renoncer à ses obligations - travail laborieux et souvent infructueux du parent quémandeur qui doit se débrouiller pour avancer sans cette aide précieuse. Un accompagnement devrait exister, un médiateur pourrait être nommé pour suivre ces affaires-là. Il s'assurerait ainsi du respect des modalités du jugement, avec tous pouvoirs pour les faire appliquer (malheureusement les magistrats assermentés se lavent les mains des suites données à leurs condamnations).

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La pollution de l'air

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Créer des appareils qui captent les particules polluantes (par des système d'aimants.... ) du genre filets à papillons. Étudier ensuite le terrain le plus favorable à leur installation, à des endroits stratégiques de notre planète. Avoir ensuite la possibilité de les recycler ou de les renvoyer dans l'air après traitement... comme on le fait pour l'eau. Les plantes jouent également un rôle assainissant ; elles devraient être encore plus présentes dans nos villes.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

La nature est notre mère nourricière à tous. La préserver est important. A mon sens, on se doit de la remercier pour ce qu'elle offre en la respectant et la préservant et, le premier geste à ne pas faire est celui d' y laisser choir des détritus non alimentaires, non périssables. La nature n'est pas une poubelle et je ne conçois pas cet acte. Je trie le verre, un peu les cartons, les encombrants en déchèterie, mais je pourrais faire plus. Je me rends parfois à pied à mon travail, je pourrais faire plus également. J'essaie de choisir le plus possible mes fruits et légumes en fonction de la saison, de leur provenance et préfére acheter français, parfois local. Ce geste permet de limiter les transports de marchandises par avion, bateau ou autre moyen de transport polluant. Par cet acte, je participe à la pérennisation du travail de nos producteurs locaux ou nationaux.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

None

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Acheter des produits en vrac ou munis d'emballages légers ou biodégradables pourrait s'envisager parce que je me dirige mécaniquement vers mes marques habituelles, des produits sûrs.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Je suis locataire, je ne me sens pas concernée par cette question.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Obtenir une compensation en remerciement des efforts fournis en faveur de l'écologie pourrait être une solution. Sous forme de prime (par exemple). Elle apparaitrait en bonus sur le salaire (si l'effort est en lien avec le travail). Il pourrait en être de même dans le cadre d'autres actions, avec d'autres contreparties. Dans ce cas précis, cette prime serait calculée en fonction de la diminution des nuisances toxiques provoquées par l'utilisation d'un véhicule pour me rendre à mon travail. Un échange de bons procédés en quelque sorte . Un geste solidaire et écologique récompensé pourrait bien faire changer les comportements.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Prouver par l'exemple que ses choix fonctionnent. Montrer enthousiasme et persuasion lors de la présentation de ces choix au niveau européen ou mondial, pour susciter l'envie et le désir de reproduire des méthodes qui fonctionnent.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Pour que chacun agisse ne serait-ce qu'un peu, à limiter toutes formes de pollution, il semblerait judicieux de récompenser ces actes de sauvegarde de l'environnement, afin de rendre la besogne plus valorisante, et même ludique pourquoi pas ! Ces actions en tous genre réveilleraient les consciences desquelles émergeraient des comportements plus responsables et respectueux de l'environnement.