Pour que l'impôt soit accepté, il faut que l'information soit transparente d'une part, mais pas trop détaillée non-plus (car sinon, elle devient illisible). Une synthèse doit être accessible pour récapituler les sommes perçues et à quoi elles ont servi : quel impôt finance quoi ? Les sommes perçues ont-elles été à l'éducation, à la défense, à l'écologie, au fonctionnement de l'état, au remboursement de la dette, aux collectivités (pour un impôt national, mais on peut imaginer la même chose pour le niveau local, même si j'ai l'impression que localement, ces informations sont plus facilement disponibles) ? Ont-elles été utilisées pour de la masse salariale, pour de l'immobilier, pour du matériel de fonctionnement ? Chaque Français payant un impôt devrait savoir ce que cet impôt finance.
Revoir la notion d'égalité devant l'impôt ! La TVA pèse énormément dans le budget des ménages les plus modestes alors qu'elle ne représente rien pour les ménages les plus aisé. Plus le capital et les moyens financiers sont élevés, plus il y a d'optimisation ou d'évasion fiscale. Cela est rendu possible du fait de la grande complexité de nos lois et de notre système fiscal, et aussi car les plus aisés peuvent se payer des avocats fiscalistes et des experts comptables. Un système SIMPLE et INCONTOURNABLE devrait être pensé. Inutile de continuer à rajouter des lois sur les lois existantes... Il faut remettre TOUT le système fiscal à plat et OSER être CREATIF en matière de fiscalité. L'impôt est un devoir citoyen, il devrait aussi être un droit : le droit de participer à la vie de la nation et à ses décisions. En cela, tout citoyen français devrait payer l'impôt, ne serait-ce que 1€ ou 0,50€ symbolique, afin que chacun se sente investi dans la vie de la nation (Participer à l'impôt devrait donner le droit de regard du citoyen à la façon dont celui-ci est utilisé) et bénéficie en contrepartie des droits investis aux citoyens (aides sociales, droit au logement, services publics, droit de vote...).
Il faut a minima supprimer la TVA sur les produits de première nécessité. Dans l'idéal, supprimer cet impôt complètement et le remplacer par un impôt graduel selon les richesses du ménage.
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Allocations familiales. Il est anormal que des familles aisées touchent autant que des familles pauvres alors qu'elles ont largement les moyens de s'autofinancer et que souvent la mère ne travaille même pas. L'argent public doit aller à ceux qui en ont besoin.
Les retraites car beaucoup de retraités n'ont presque rien pour vivre, en particulier les femmes qui n'ont pas travailler toute leur vie pour élever un enfant par exemple.
Pas plus d'impôts, mais une meilleure utilisation de celui-ci. Il faut que nous (les Français) finissions par accepter la réforme du statut de fonctionnaire et supprimer la sécurité de l'emploi. Il y a des endroits où nous manquons de personnel (infirmier.es, magistrat.es), et des administrations dans lesquelles des fonctionnaires sont maintenus dans un placard jusqu'à la retraite car ils n'ont plus d'utilité réelle. Soit nous sommes capables de former ces personnes pour un autre poste utile, soit nous sommes capables de les déplacer géographiquement là où elles sont utiles (où à l'inverse déplacer le traitement là où il y a les personnes), soit nous devons être capable d'alléger les personnels quand cela est nécessaire. Cette souplesse permettra en plus de recruter du personnel quand cela est nécessaire. La sécurité de l'emploi ne permet pas cette souplesse : on n'embauche pas parce qu'une embauche dure pour la vie professionnelle du fonctionnaire... Si vous êtes fonctionnaire ou syndicaliste et que ce message vous fait grincer des dents, sachez que je travaille moi-même dans la fonction publique... On ne peut pas demander à la fois moins d'impôts, plus de fonctionnaires et des salaires plus élevés dans la fonction publique : c'est totalement contradictoire ! Une meilleure organisation et des postes là où on en a réellement besoin (et pas là où ils ne servent à rien) seront bien plus efficace pour améliorer le quotidien des agents de la fonction publique (aussi bien sur le travail que sur la rémunération).
1. Quand on est Français, on devrait payer des impôts en France, peu importe là où on travaille. Si on ne veut pas payer d'impôts en France, alors on devrait perdre les droits que cela apporte : pas de droits sociaux, pas de droit civiques (pas de droit de vote notamment). A l'extrême, on pourrait aussi retirer la nationalité française aux français qui ne payent plus leur impôt en France. Ceux-là ne devraient pas/plus pouvoir peser dans nos choix politiques. 2. Un fonctionnaire est un français comme un autre, il n'est pas normal qu'il soit soumis à un régime spécial (retraite, sécurité de l'emploi, salarial). Les rémunérations devraient être équivalentes au privé, les avantages ne devraient pas avoir lieu d'être.
Aujourd'hui à personne. Je souhaiterais des élus non-partisans (c'est à dire qui n'aient pas à suivre des consignes de vote), constructifs, et qui ne suivent pas LEUR ligne une fois élu, mais celle donnée par leurs électeurs et corrigée "en temps réel". Aujourd'hui, on n'élit pas un représentant mais on donne une carte blanche à un parti pour réaliser un programme politique dont la moitié des français ne comprennent rien et surtout auquel ils ne seront plus associés pendant 5 ans. On peut ne pas être d'accord avec l'intégralité d'un programme mais on ne peut pas/plus le faire savoir par la suite. La course à la réélection est aussi un fléau qui gangrène la classe politique actuelle, prête à dire et promettre n'importe quoi pour être réélue. On ne peut pas placer sa confiance dans un élu dont les décisions sont guidées par son propre intérêt (en l'occurrence sa réélection) : il ne peut pas être objectif. On peut évidemment de ne pas voter pour un élu qui ne nous a pas satisfait, mais comme la classe politique se renouvelle peu (hormis aux dernières élections), les mêmes finissent par revenir quand même... J'ajouterai que beaucoup n'ont pas confiance dans des élus qui côtoient plus les gens puissants que leurs propres électeurs (je ne dis pas par là que les élus ne vont pas au contact des gens, mais simplement que beaucoup d'entre eux finissent par nouer des contacts réguliers avec des grands patrons ou des influenceurs, ce qui les rapproche, contrairement aux gens de la rue qui ne sont croisés que 5mn au détour d'un marché et dont on ne connaît ni le nom ni la situation). Il ne faut pas ignorer les "grands" de notre société car ce sont eux qui nous permettent de créer de la richesse, il ne faut pas l'oublier, mais il faut casser cette facilité qu'on les puissants à se rapprocher des politiques pour imposer les fonctionnements qui les arrange au détriment du reste de la population qui, elle, n'arrive pas à se faire entendre. Il faut créer des instances représentatives des citoyens (et pas les organisations syndicales qui sont tout sauf constructive) et qui aient le même niveau d'écoute et le même poids vis à vis des politiques que les grands patrons ou le medef. De plus, j'ajouterai que je ne place pas ma confiance dans un député pour me représenter s'il n'est pas présent à l'assemblée pour laquelle il a été élu... L'absentéisme doit être réprimé avec force et il ne devrait pas être possible de voter une loi sans la présence d'au moins 80% des élus..
Non
Non parce que les associations et les organisations syndicales ne défendent que les besoins de ceux qu'elles représentent et ne sont pas dans le dialogue constructif avec les autres intérêts que les leurs. Le dialogue social est déjà à l'arrêt entre les politiques et les syndicats. Il est temps de passer la main de la négociation à des citoyens responsables, neutres, non partisans, et sans conflit d'intérêt.
De la proximité et de l'écoute. Il faut une écoute exemplaire de la part des élus, et il faut une participation également exemplaire de la part des citoyens, car écouter une salle vide ou des personnes qui ne veulent pas s'exprimer ne sert pas à grand chose. Pourquoi ne pas créer des assemblées citoyennes locales et représentatives, tirées au sort et renouvelées fréquemment (avec obligation citoyenne, comme pour un jury d'assises par exemple) pour échanger avec les élus ? Il ne s'agit pas de voter des lois, la plupart des gens n'y comprendraient rien, mais de comprendre les problématiques et de réfléchir en commun à des situations/orientations. L'éloignement des citoyens avec leurs élus provient aussi du fait qu'ils doivent voter pour un programme complet et un parti et que l'élu devra ensuite suivre les consignes de son parti, indépendamment de l'avis des citoyens qu'il représente. Un élu devrait consulter ses électeurs et ensuite voter selon sa conscience, mais pas selon les consignes de son parti. Autre soucis : on n'est pas forcément d'accord sur un programme complet. On peut l'être sur 75% des propositions mais en opposition complète sur les 25% restants. Il faut que les citoyens puissent avoir une expression plus fine sur l'ensemble des sujets d'un programme, pour une meilleure représentativité et une plus grande implication des citoyens lors des élections.
Une bonne chose
Être élu est une responsabilité et un engagement vis à vis des électeurs qu'il convient d'assurer et d'assumer pleinement. Le cumul des mandats ne permet pas de s'impliquer en totalité sur l'ensemble des mandats et diminue la disponibilité de l'élu, notamment pour rencontrer et discuter avec les citoyens qu'il doit représenter. Le cumul dans le temps n'est pas souhaitable non plus car il conduit à une situation où l'élu entre en campagne pour se faire réélire - ses orientations sont alors biaisées.
Le problème n'est pas forcément de mieux représenter les différentes sensibilités politiques à l'assemblée nationale. Il est rare qu'un citoyen soutienne l'intégralité des propositions d'un parti, et les votes d'aujourd'hui ne sont pas des votes d'adhésion mais des votes d'opposition/de rejet. Donner plus de représentativité à ces partis ne donnera pas plus de représentativité aux électeurs et mènera à des situations où il n'y aura aucune majorité. Les partis étant ce qu'ils sont, ce sera le jeu des alliances et des stratégies politiciennes de blocage pour nuire au gouvernement en place et dont les français sont excédés. Les partis politiques sont devenus une des plaies de notre système démocratique et sont la cause du désintérêt des français pour la chose politique. Ils ne servent pas l'intérêt commun, mais la ligne donnée par le chef du parti, c'est à dire une personne. Où est la représentativité dans ce concept ? (je parle bien de TOUS les partis) Rajouter de la proportionnelle dans notre système démocratique partisan ne fera que donner du poids aux extrêmes, mais pas aux idées ni aux intérêts des citoyens.
Oui
Trop de couche d'élus... Trop d'assemblées... Trop de possibilités de voir des oppositions de principe. Plus on est nombreux, plus c'est difficile de tomber d'accord. Je préférerai moins d'élus et j'accepterai même qu'ils soient nommés au suffrage indirect par leurs pairs (ceux capables de reconnaître leurs compétences et leurs capacités) sous condition qu'ils soient neutres, constructifs, non-partisans, et qu'ils soient là pour débattre des idées soumises par le peuple d'un côté, les élus territoriaux et le gouvernement de l'autre, et pas pour imposer les leur. Ils pourraient être révoqués par le peuple. Aujourd'hui, il y a trop de parlementaires pour permettre des débats apaisés et qui ne durent pas cent ans. La France a besoin de réactivité.
Rendre le vote obligatoire ? Ca ne contentera pas les citoyens qui ne se retrouvent pas dans le système politique actuel. Les partis imposent leur vision et ne permettent pas une construction de l'orientation du pays. On vote pour un programme et un parti tous les 5 ans et pendant 5 ans, on n'a plus le droit au chapitre car nos députés, même s'ils remontent la "température" auprès des patrons de leur parti, ne font que suivre les consignes de vote. La grande majorité des citoyens ne se retrouve dans aucun programme politique complet mais ils sont pourtant condamnés à choisir un package complet. Il ne faut pas non plus associer les citoyens à toutes les décisions, sinon on ne construira jamais rien, mais il faut les associer plus fréquemment aux décisions importantes et dimensionnantes pour les décennies qui suivent. Ces décisions ne pourront pas être remises en cause si c'est le peuple qui s'exprime directement. Il faudrait avoir recours plus fréquemment à des référendums sur les choix sociétaux de notre pays.
Oui
L'afficher dans les résultats, oui, car tous les avis comptent et c'est un moyen de ramener les électeurs aux urnes ! Mais le prendre réellement en compte est un jeu dangereux : un vote blanc majoritaire mènerait à l'invalidation d'un scrutin, ce qui n'est pas bon : on pourrait se retrouver sans élu à l'issu du vote !! Et dans le même temps, où est la légitimité d'un élu qui n'a pas la majorité de son corps électoral ? Mais si cela amenait à forcer les candidats à remettre en question leurs programmes pour coller aux attentes des citoyens avant une nouvelle élection, c'est bien aussi. Reste à voir comment assurer un intérim de gouvernance en l'absence d'élus ?
Plutôt que de mettre en place des RIC, il faudrait plutôt mettre en place des assemblées citoyennes locales (citoyens tirés au sort pour une durée donnée) qui recevraient les doléances : l'assemblée aurait vocation à être saisie par les citoyens mais aussi à filtrer les demandes citoyennes. L'assemblée formulerait des propositions sur la base des doléances et les partagerait avec les autres assemblées locales. Selon le nombre d'assemblées approuvant une proposition, celle-ci pourrait alors être soumise aux élus soit en tant que conseil (petit nombre d'assemblées), soit avec un caractère obligataire pour une proposition de loi qui serait débattue au parlement (nombre moyen d'assemblées), ou votée par référendum (grand nombre d'assemblées). Les résultats du débat seraient obligatoirement transmis aux assemblées avec justification en cas de rejet. Ces assemblées citoyennes pourraient être animées et conseillées par des magistrats. Il est important aussi de définir un périmètre sur lesquelles ces assemblées sont légitimes : certains choix doivent rester totalement éclairés et, si le peuple peut s'emparer des grandes orientations sociétales, il peut-être plus compliqué de lui confier la gestion des affaires étrangères par exemple. Aussi, on pourrait imaginer un caractère obligataire sur certains sujets, et un caractère de conseil sur d'autres.
Non
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Pourquoi ne pas demander à chaque contribuable lors de sa déclaration d'impôt quelles sont ses préférences par ordre de priorité en terme d'investissement de l'argent public ? (grandes orientations : éducation, défense, santé....)
Le Sénat est déjà sensé représenté les territoires non ? C'est bizarre, parce que je n'ai pas l'impression que ce soit le cas. Je n'ai pas l'impression que le Sénat défende les inégalités territoriales. Du moins, ce n'est pas ce que je comprends en lisant la presse ou en regardant les journaux télévisés. Quant au CESE, je n'ai pas l'impression que ses recommandations soient toujours bien suivies.
Oui
Il faut probablement les transformer mais comment ? Pas d'avis sur la question.
Les lois de la république doivent prévaloir sur les lois religieuses. Si ce principe n'est pas respecté par un individu, c'est qu'il n'adhère pas à nos principes républicains. Cet individu qui ne respecte pas nos valeurs ne devrait pas avoir le droit d'avoir notre nationalité (puisque c'est elle qui porte ces valeurs). Les messages portés par les responsables religieux dans notre pays doivent rester en accord avec les principes de la république, et ceux qui portent des valeurs différentes et appellent à enfreindre nos lois devraient être interdits de prêche et perdre la nationalité française (toute religion confondue).
Une éducation civique obligatoire dès le plus jeune âge (adaptée évidemment selon les âges). Il est important que les valeurs de la république soient portées également par les parents, et pas seulement par l'éducation nationale. Il faut pour cela qu'eux-mêmes aient été sensibilisés au sujet. Personnellement, l'attachement que je peux avoir à ces valeurs me vient d'abord de l'éducation que m'ont donnée mes parents, et des valeurs qui m'ont été expliquées à l'école (ce qu'elles représentent, ce qui se passe quand elles se perdent, et les grands combats que nos aieux ont livrés pour elles).
Permettre aux salariés de consacrer une durée à définir (une semaine, deux semaines, un mois ?) à une association d'entraide, en conservant sa rémunération (pourquoi ne pas exonérer les charges patronales si maintien du salaire par exemple). Pourquoi ne pas encourager les chômeurs à participer également en mettant en avant cet engagement citoyen vis à vis des employeurs (pourquoi pas une exonération partielle de charges durant quelques mois ?).
Le respect des libertés de chacun (la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres) car les comportements de notre société dérivent de plus en plus vers l'égoïsme et la prise en otages des autres citoyens.
En ce qui concerne les prises en otages des autres citoyens pour faire passer ses propres revendications, il me semble que si des procédures d'écoute étaient déployées plus tôt, on pourrait éviter certaines situations qui arrivent par désespoir et le manque de perspective. En ce qui concerne les autres, un permis citoyen à points.
Permettre aux salariés de consacrer une durée à définir (une semaine, deux semaines, un mois ?) à une association d'entraide, en conservant sa rémunération (pourquoi ne pas exonérer les charges patronales si maintien du salaire par exemple). Pourquoi ne pas encourager les chômeurs à participer également en mettant en avant cet engagement citoyen vis à vis des employeurs (pourquoi pas une exonération partielle de charges durant quelques mois ?).
LES BLOCAGES (atteinte à la liberté de circuler ou de travailler d'autrui, la volonté d'imposer son avis aux autres), les dégradations (casse du mobilier urbain, tag des murs et des transports en commun), les nuisances sonores (les gens qui braillent dans les rues en pleine nuit ou qui n'ont absolument aucune conscience que des voisins peuvent être gênés par un repas arrosé et musical jusqu'à minuit/3h du matin dans le jardin ou dans une cour qui amplifie les sons), les déchets jetés par terre, les injures au volant, les coupe-files, les crachats par terre, les crottes de chien laissées devant les portes d'entrée....
Un permis citoyen à points. Retirer des points à chaque incivilité. Lorsque le permis n'a plus de points, suspendre certains droits (droit de vote, droit aux allocations, ...) pour une durée donnée, avec stage de citoyenneté obligatoire (participation à des travaux de réhabilitation ou d'intérêts généraux, aide aux associations d'entraide, ...) pour regagner des points. A chaque fois que les points retombent à zéro, la durée de suspension est allongée.
D'abord les dénoncer auprès de ceux qui les commettent. Il faudrait pour cela ne pas avoir peur qu'un enfant de 14 ans sorte une lame ou revienne plus tard avec la bande de son frère... Il faut aussi une police qui aie les moyens législatifs de lutter contre les incivilités. Il n'y a pas répression, et il n'y a même parfois pas de message. Après, il faut aussi que le message pédagogique passe à un moment donné. Il faut expliquer pourquoi ne pas commettre une incivilité (et en plus, il faut le faire pour CHAQUE type d'incivilité parce que chacun n'a pas les mêmes considérations).
Inégalités géographiques : salaires inégaux selon les régions, prix de l'immobilier discriminant et imposant des choix de mobilité non-choisis, coûts de déplacement supplémentaires pour les plus pauvres qui sont rejetés des centre-villes à cause des prix de l'immobilier.
Indexer les coûts de l'immobilier sur les capacités de chacun (loyer, taxe, ...) et pour éviter la sélection des dossiers par les propriétaires, créer un barême des loyers. Il faut rendre à l'immobilier sa fonction première : loger les gens et non-pas s'enrichir.
Oui
Le respect des règles républicaines, le respect des lois, l'obligation d'éducation des enfants à ces règles et à ces lois, la participation aux devoirs civiques (vote par exemple).
Le droit d'asile doit perdurer. La protection des plus faibles fait partie de l'ADN de la France. Au-delà, il faut permettre et imposer l'intégration de ces personnes. Le droit d'asile doit imposer des devoirs à ceux qui en bénéficient. Ceux qui veulent un droit d'asile peuvent émettre des préférences sur leur pays d'accueil, mais ils doivent accepter ce qui leur est offert. Concernant l'immigration "choisie", il faut mettre en place des quotas variables selon la capacité de la France a recevoir/intégrer ces personnes.
Oui
Il faut réduire les temps de décision administrative et consolider des procédures d'intégration obligatoires en vue de les rendre plus efficaces. Il faut arrêter de penser en mode urgence à chaque nouvelle vague migratoire et se préparer aux futures migrations climatiques. Ce défi ne pourra pas être relevé au seul échelon national.
Apprentissage obligatoire de la langue et des lois du pays sur plusieurs mois/années avec évaluations pour permettre un SOUTIEN (pas une sanction) lorsque cela est nécessaire (pourquoi pas à travers des associations ou des actions citoyennes). NON-CONCENTRATION des immigrés pour favoriser leur ouverture à notre culture et éviter les replis communautaires. Mettre en place un système de PARRAINAGE (volontariat), à l'image de l'intégration des nouveaux élèves dans les grades écoles (je ne parle pas du bizutage bien évidemment) pour favoriser les échanges, les rencontres, et la compréhension de notre culture et de nos valeurs, la découverte de notre pays et de son fonctionnement, aider à l'apprentissage de la langue. Accompagnements administratifs (mais j'espère que c'est déjà le cas).
A mon humble avis, sans un changement de constitution, la crise que nous connaissons aujourd'hui (que ce soit celle des gilets jaunes qui s'exprime dans la rue, ou la crise de confiance envers nos politiques qui s'exprime dans les urnes) ne s'arrêtera pas.
Il y a des fonctionnaires qui manquent de travail alors que d'autres sont surchargés. La mobilité n'est pas facile quand on a une famille, une maison, et il n'est pas possible de faire travailler un fonctionnaire d'une région pour une autre région car les systèmes d'information ne sont souvent pas interconnectés. Il faut unifier les systèmes d'information au niveau national afin de permettre une plus grande décentralisation des traitements dans les territoires quand cela est possible.
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Oui
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Non
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Les impôts avec le prélèvement à la source et la déclaration en ligne
L'hôpital qui se dégrade rapidement et le pôle emploi qui marche sur la tête.
Oui
Non
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Il faut de la solidarité entre les territoires. Les petites communes laissées à l'abandon et victimes de la désertification des campagnes doivent pouvoir compter sur la solidarité des plus grandes villes ou des territoires les plus riches pour retrouver leur attractivité et continuer à fournir un service public à leurs habitants. Tout citoyen a le droit au service public !
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La CPAM est organisée en caisses départementales et régionales. Je réside en Bretagne et mon ex-femme, qui a la garde de ma fille, en IDF. Les procédures pour faire inscrire ma fille sur nos deux cartes vitale ont été complexes et il a fallu les mener dans les deux caisses de rattachement car il n'y avait pas de dialogue entre les deux, ni même de procédure commune !!! Il serait temps d'unifier les systèmes d'information des caisses et homogénéiser les procédures. Dans mon cas, il a fallu une personne en Bretagne + une personne en IDF pour traiter ma demande alors qu'une seule personne aurait certainement suffit...
J'ai été victime d'un accident de la route il y a quelques années. Suite à cela, je reçois aujourd'hui une pension d'invalidité. Cela a été un calvaire (2 ans 1/2, plusieurs expertises pour l'assurance, puis pour la cpam). C'est psychologiquement épuisant, sans compter le temps avant d'être indemnisé ou reconnu comme invalide. Il faut ensuite faire des démarches pour le statut de travailleur handicapé auprès du médecin traitant, du médecin du travail et de la MDPH... POURQUOI n'y a-t-il pas une seule démarche d'expertise avec un collège d'experts (assurance, médecin conseil de recours, CPAM, MDPH, médecin du travail) plutôt qu'un seule expert à chaque expertise dont on peut (mais dont on doit bien souvent du fait que les experts d'assurance sont payés par les compagnies d'assurance) demander une contre-expertise si on n'est pas d'accord ? Cela multiplie le temps, les démarches, le coût de traitement.
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L'hôpital est un service central dans la vie des français. On observe une dégradation des conditions d'accueil depuis des années et les réformes successives ne font qu'aggraver la situation. L'hôpital ne doit pas être vu comme un centre de coût et il doit redevenir un centre de services avec un budget de fonctionnement et non une rémunération forfaitaire à l'acte qui conduit certains centres hospitaliers à écarter certains patients car le traitement de leur pathologie présente un gain moindre que d'autres. A continuer de chercher des économies partout, on finit par mettre la vie des patients en danger. Être efficace, oui, dégrader le service à l'excès, non. Les médecins qui travaillent dans les hôpitaux ne devraient pas être rémunérés à l'acte mais salariés afin de garantir un traitement équitable entre toutes les pathologies et un coût fixe pour l'hôpital, indépendamment des patients pris en charge.
La biodiversité et la disparition de certaines espèces
Tous les problèmes sont liés à un même comportement : l'excès et la focalisation sur une seule et même technologie dans chaque domaine, ce qui conduit à des raréfactions de ressources ou à des exploitations industrielles massives. Il faut se diversifier. Il faut diversifier les comportements et les modes de consommation. Il faut que les politiques soient un acteur majeur auprès des entreprises pour imposer des modes alternatifs et permettre aux consommateurs de diversifier leurs comportement. Exemple : pour répondre au problème de pollution par les énergies fossiles, tous les constructeurs s'orientent massivement vers l'électrique. Ce qui n'est pas bon non plus puisque cela va engendrer une demande extrême sur les métaux rares utilisés pour les batteries --> on va donc augmenter considérablement les prix d'accès d'une part et provoquer des catastrophes écologiques pour extraire ces métaux d'autre part. Il me semble qu'il ne faut pas tout miser sur l'électrique mais imposer des quotas électrique / hydrogène / ... par exemple pour limiter les effets de masse. Cet exemple peut s'appliquer à quasiment toutes les catégories de consommation. Plutôt que de laisser le choix aujourd'hui au consommateur d'utiliser des produits moins polluants ou ayant une empreinte carbone moindre, il faut surtout faire en sorte que les consommateurs ne puissent plus acheter des biens ayant une empreinte carbone trop grande.
Oui
Multiplication des catastrophes naturelles par exemple.
Non
Non car nous n'avons pas toujours le choix de nos modes de consommation à cause de notre pouvoir d'achat réduit (automobile : limité par le coût d'achat et celui des carburants, distance du lieu de travail imposé par les coûts de l'immobilier, prix trop compétitifs des biens provenant de distances importantes et générant des coûts carbone plus important que des produits locaux, ...), et aussi parce que les grands groupes qui ont la main mise sur l'offre du marché ne proposent pas d'alternatives crédibles et/ou accessibles.
Pour la manière de conduire, je ne suis pas un fou furieux, mais la présence de bouchons dans les agglomérations provoque une surconsommation importante des véhicules. S'attacher à réduire ces bouchons (en étalant les heures de dépose à l'école ou les heures de travail) pourrait permettre d'alléger un peu cette situation. Je prends déjà généralement le métro pour des courtes distances. Même avec des voies dédiées, les bus ne sont pas toujours compétitifs en terme de temps par rapport à la voiture. Les vélos électriques et les trottinettes électriques sont séduisantes mais peu pratiques en cas d'intempéries.
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Oui
Des aides financières mais surtout pas des taxes
Oui
J'attends la mise en service de la ligne de métro qui desservira mon lieu de travail. Les autres solutions ne me conviennent pas en terme de temps de transport ni en terme d'organisation pour déposer/chercher les enfants à l'école par exemple.
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Si les autres pays ne comprennent pas que leur intérêt est le même pour tous (la préservation de la planète et de nos ressources), alors nous sommes tous foutus de toute façon... On ne devrait pas à avoir à faire partager nos choix, on devrait tous être conscients qu'il faut améliorer les choses. Les populismes sont un obstacles grandissant à ce partage car ils révèlent un égoïsme important des populations (et limitent donc le partage de solutions). Il est donc important que les solutions mises en oeuvre apportent les mêmes avantages à tout le monde.
Il y a beaucoup de start-ups et de projets de recherche sur le thème du stockage des énergies renouvelables qui ne se basent pas sur des métaux rares (batteries au graphène), ou qui travaillent à des solutions moins coûteuses (prix et empreinte carbone) de production d'hydrogène (par la biomasse par exemple). Je trouve que les politiques devraient favoriser et accélérer la mise au point des procédés industriels pour la mise en oeuvre de ces avancées (sélection des plus prometteuses et incitation/obligation auprès des industriels pour l'investissement). Il faudrait que les politiques imposent de la diversité aux industriels dans leurs choix technologiques quand ceux-ci se basent sur des ressources rares ou ayant un impact fort sur l'écologie (au sens large, ie autant sur les émissions polluantes, que sur la fabrication, que sur les procédés d'extraction, que sur l'appauvrissement des ressources de la planètes, que sur l'impact sur la biodiversité des processus d'exploitation). Pendant des décennies, on a laissé les industriels automobiles et les groupes pétroliers ne pas investir dans les technologies alternatives et propres. Il est temps de les mettre face à leurs choix financiers passés et de leur faire assumer les conséquences écologiques aujourd'hui. Il est hors de question que les citoyens payent encore aujourd'hui pour réparer les erreurs des conseils d'administration qui se sont gavés ainsi que leurs actionnaires sur le dos de l'écologie, de la planète et de notre santé en occultant le problème. Il faut favoriser les circuits courts (il est aberrant d'importer de la viande de l'autre bout de la planète alors que nous en exportons nous-même, c'est sur ce genre de chose que les politiques devraient légiférer). Pourquoi ne pas taxer les produits en fonction de leur empreinte carbone (autant sur le transport que sur la fabrication et sur les matières premières). Bien sûr, il est important de définir également un prix d'achat plancher pour les produits agricoles afin d'éviter des négociations abusives de la part des grandes surfaces. Au niveau européen, cela pourrait poser problème (concurrence déloyale), sauf si eux-mêmes exercent les mêmes principes (après tout, ils ont autant intérêt que nous à favoriser les productions locales et à faire diminuer l'empreinte carbone des produits que nous consommons).
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