Date de publication : 2019-03-07
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Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Tous, cette question est biaisée. Merci de laisser plusieurs réponses possibles. Ma réponse : les émissions de GES

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Une volonté politique et une vision à long terme. Moins d'énergie dépensée au quotidien : moins de voiture, interdiction des fruits et légumes non de saisons, taxe carbone sur les aliments, taxe carbone sur les avions.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

La pollution de l'air à Paris est un signe, le fait qu'on puisse se sentir comme en été à presque 20°C en février aussi.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je ne mange plus de viande, je ne prends pas la voiture (possible car je suis Parisien), je n'achète rien qui soit venu en avion et mange de saison, j'essaie de réduire le plastique dans ce que j'achète.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Des services publics de transport ailleurs qu'à Paris, une interdiction des emballages plastiques.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Une grande campagne d'information sur le tonnage carbone que représente chaque action quotidienne, de sorte que les gens se rendent compte.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Chauffage collectif, voir avec la copropriété.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

None

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'État bien sûr!

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Incarner un VRAI changement!

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

A/ Décarboner la mobilité en 1/ Soutenant le covoiturage du quotidien et l’autopartage : mise en place d’un réseau d’aires de rencontre pour covoiturage, création d’un régime spécifique pour le covoiturage domicile-travail ; transformation des axes autoroutiers existants, en réservant des voies au covoiturage ; 2/ Diminuant les vitesses sur les routes : cela fait fortement baisser les consommations, incite aux déplacements plus courts, procure plus de sécurité aux usagers de petites voitures et du vélo, et facilite le covoiturage. 3/ Favorisant la mobilité cyclable : mise en place d’infrastructures cyclables et parkings sécurisés, afin de développer un « système vélo » à niveau de service comparable au « système voiture » ; 4/ Développant un système de transport public express : construction de pôles intermodaux autour des centres des agglomérations, mise en place de lignes de bus express radiales à haut niveau de service permettant de relier petites villes périurbaines à leur métropole, remplacement des bus diesel par des technologies moins émettrices ; 5/ Imposant une consommation plus faible pour les voitures neuves, en allant plus loin que la réglementation européenne par des plafonds de CO2 plus contraignants et en définissant la manière de rendre les voitures moins émissives (plus petites, moins puissantes, moins rapides), tout en prévoyant des mesures d’accompagnement pour les plus fragiles : en moyenne dès 2030, 50 gCO2/km pour les voitures neuves et 70 gCO2/km pour les camionnettes neuves ; 6/ Prenant des mesures volontaristes et en mesurer l’efficacité réelles contre l’étalement urbain : jouer sur les règles d’urbanisme, et la fiscalité locale s’appliquant notamment aux surfaces commerciales qui gagnent sur les surfaces agricoles ; 7/ Favorisant le transport ferroviaire moyenne et longue distance, au détriment du transport aérien moyen-courrier : abandon des projets de construction ou d’extension d’aéroports, régulation plus stricte des avantages financiers accordés au transport aérien, gros consommateur d’énergie et peu générateur d’emplois, mise en place d’un « audit mobilité interne » dans les grandes entreprises pour évaluer l’intensité carbone des déplacements engendrés par leur activité, et définition d’un plan de déplacement basse émission. B/ En décarbonant nos logements par la rénovation : 1/ Intégrer les émissions de CO2 dans la réglementation thermique des bâtiments existants ; Rassembler des artisans au sein de groupements, et créer un observatoire sur le prix des travaux, afin d’encadrer l’offre de la filière rénovation énergétique ; 2/ Créer rapidement dans tous nos territoires des guichets uniques d’aide et de financement ; 3/ Mettre en place une obligation de rénovation, à travers des échéances pour la mise en conformité des logements en situation de mutation, et intégrer la performance énergétique dans la définition d’un logement décent (donc, considérer les passoires énergétiques - notées « F » ou « G » dans le Diagnostic Performance Energétique, DPE- comme des logements indécents) ; 4/ Faire du CITE un outil au service de la performance énergétique et climatique des rénovations : le CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique) doit être repensé, en particulier pour favoriser les bouquets de travaux et les rénovations globales et pour en exclure progressivement les chaudières gaz ; 5/ Inclure la performance énergétique du bâtiment comme indicateur pour l’octroi de prêt immobiliers directement, et indirectement au travers de son inclusion à l’assiette fiscale, après sa fiabilisation ; 6/ Créer une institution dédiée à la transition énergétique qui offre sa garantie pour le financement de la rénovation des bâtiments publics, et accompagne les collectivités, dans le but de diminuer les frais financiers (y compris frais de dossier et d’assurance) ; 7/ Rendre obligatoire un « Passeport efficacité énergétique » à fournir en cas de vente du logement, préconisant les étapes, les travaux et les performances des travaux à réaliser pour que le logement atteigne le niveau basse consommation (BBC). Le rendre également obligatoire à réaliser pour les propriétaires de logements locatifs notés « F » ou « G » dans le DPE ; 8/ Moduler les impôts fonciers en fonction de la performance des bâtiments, après une période de franchise de 10 ans ; 9/ Mettre en place des instruments de mutualisation des risques de rénovation tels qu’un Fonds européen pour les rénovations approfondies ;