Il y a beaucoup de méconnaissances : l’impôt doit être mis en regard de sa relation au PIB, au budget et aux autres actions financières de l'Etat (non budgétaires). Il est donc difficile d'expliquer. Il faut aussi distinguer fonctionnement et investissement, et activités régaliennes et ordinaires; et le court terme et le long terme (l'intergénérationnel et les sujets environnementaux); enfin la question des biens communs et de leur financement. Les messages actuels sont trompeurs, souvent très parcellisés, et concentrés sur la notion de faire payer les riches, ce qui alimente la fracture sociale.
Le sujet de la fiscalité est très délicat, et ne devrait pas être mis aux enchères publiques. On doit pouvoir conserver une certaine discrétion et confidentialité. Par contre mieux expliquer à quoi servent les impôts serait un plus. Cela permettrait de renforcer la culture de l'évaluation des politiques publiques et de renforcer l'efficacité. Il y a des dysfonctionnements sur la relation recettes/dépenses : combien on dépense réellement pour tel ou tel objectif de développement durable, social, environnemental, de création de bien être/vivre. Peut on distinguer ce qui est de la dépense en "cash", pour accomplir quelque chose de visible, et ce qui est des frais de fonctionnement (emplois, salaires, administration).
Ne pas rétablir l'ISF, très injuste, car il y a double taxation. Le mot "fortune" est trompeur. La TVA sur les produits de première nécessité, à voir sur quels produits. Les cotisations salariales employeurs qui ne permettent pas de recruter, ni surtout d'augmenter les salaires.
Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|nous bénéficions d'une culture de vacances permanentes (deux mois en été, 6 semaines en hiver) qui est certes très sympathique, mais que l'on pourrait réduire tout en augmentant les salaires en proportion
il faudrait que l'on puisse, si cela est possible mieux moduler les aides sociales en fonction des situations effectives des personnes, et de leur condition/capacité à progresser. elles devraient être un droit absolu pour les plus pauvres, et un encouragement sur progrès pour ceux qui peuvent s'en sortir avec un peu d'effort.
droit au logement, en finir avec les gens qui dorment dans la rue
Nous avons globalement trop de prélèvements. C'est surtout un redéploiement, et une amélioration de la productivité des administrations et de l'efficacité des politiques publiques qui sont nécessaires. Voir comment réduire le très grand saupoudrage.
Réduire les dépenses. Anticiper celles qui vont s'imposer a nous : le vieillissement, la solidarité avec le Sud, le climat, l'alimentation, la biodiversité, la transition.
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Oui
la vie associative culturelle, environnementale, et sociale est essentielle, et doit retrouver une relation avec les structures publiques locales, non pas pour dépendre de subventions souvent servies soit à des fins électorales soit pour avoir la paix, mais pour construire des partenariats sur objectifs. Il existe aussi de nombreux systèmes collaboratifs associant les citoyens et les autres acteurs qu'il faut encourager : plateformes, collectifs citoyens, structures coopératives, et d'économie sociale, start up innovantes, pour la conduite d'actions d'intérêt général, de gestion territoriales ou de programmes sectoriels (santé, aménagement, alimentation), d'éducation et de formation, etc : un grand programme de citoyenneté active, reposant sur la jeunesse serait à poursuivre, s'appuyant sur tout ce qui est actuellement en place et qui pourrait être démultiplié là où cela fonctionne.
Plus de confiance; limiter la durée des mandats à trois. Lutte contre la corruption. Transparence sur les choix budgétaires. Capacité d'écoute et mise en place de lieux de débat.
Une bonne chose
La responsabilité de l'Etat et le pilotage des politiques publiques n'est pas la même chose que la résolution et la gestion des problèmes locaux
Ne pas retourner à la quatrième république. La jeunesse n'est pas politisée, et ne s'intéresse plus à la chose publique. Il existe aussi de nombreux autres secteurs de la société qui sont absents de tout intérêt pour le politique. Il faudrait trouver comment associer toutes les couches de la société. je ne sais pas si cela est par la proportionnelle.
Oui
Il y a beaucoup trop d'élus locaux aussi. Et la course à l’échalote est une plaie.
il faut des outils, à la fois utilisant les moyens modernes, (vote participatif), et aussi des lieux de débat public préparant le vote.
Non
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Le vote doit être mieux expliqué; Les bulletins pourraient contenir les arguments des politiques et des associatifs. Le vote groupé pourrait être développé. Les lieux de débat citoyen pourraient être promus. Le vote participatif sur les sujets de voisinage serait utile. Des outils numériques aussi pour tous, notamment les plus jeunes générations. Le vote le dimanche dans les écoles, et collèges, un peu désuet. Trouver des modes incitatifs : trois votes suivis donnent droit à une réduction d'impôt.
Oui
réduire les seuils
plus de vote budgétaire participatif, soit sur des secteurs qui s'y prêteraient, voir le bilan des expériences en cours, soit sur un pourcentage qui serait consacré à l'innovation, l’expérimentation, la flexibilité, ...
Le CESE à réformer pour être le représentant des futures générations et des biens communs : eau, air, terre, biodiversité; actuellement une assemblée de notable et dont le travail pourrait avoir une place dans la conduite des politiques gouvernementales Le Sénat peu représentatif des territoires, et surtout des sociologies nouvelles qui s'y manifestent. Limiter la durée des mandats.
Oui
Introduire une représentation citoyenne, en dehors des professionnels de la politique. Se rapprocher du vrai monde. Comment être à niveau des réseaux sociaux, des assemblées virtuelles de jeunes, des communautés qui font la nation ? Comment porter le souci du long terme et le souci de la gestion planétaire, les responsabilités de la France vis à vis du reste du globe.
Stopper le laïcisme militant qui est propagé sur les médias, par l'enseignement, certains politiques. Tout en conservant la séparation de l'église et de l'Etat, ne pas lutter contre les religions et les organisations religieuses. Le modèle allemand est a prendre en considération. Il a permis par le grand engagement des églises d'accueillir la vague migratoire.
Une question d'éducation, plus que de signaux un peu troisième république. Un leadership et une intégrité des responsables. Et des projets et des objectifs collectifs, portés par l'Etat : la transition vers le développement durable; la fraternité; la relance éducative portée par tous les acteurs; la lutte contre la pauvreté.
agir ensemble
apprendre à jouer collectif; participer au projets de territoires ou de quartier; contribuer à la réduction de l'exclusion; aide à la transition écologique
promouvoir le monde associatif et les plateformes collaboratives; identifier les incitations qui le permettent : temps donné, gratifications, responsabilités partagées, respect mutuel, reconnaissance des mérites
Des le plus jeune age, encourager la vie associative : camps de jeunes et découverte, vie sportive, mélange des populations, éducation et actions pour l'environnement ou le patrimoine, etc. Plus tard, demander aux entreprises et aux administrations de valoriser les responsabilités associatives ou collectives à l'embauche, dans les parcours professionnels, Mettre en place les instruments pour ce faire. Lutter contre l’individualisme. Réduire l'accoutumance aux écrans.
Le bruit, la conduite dangereuse, l'agressivité de voisinage.
Créer de la bienveillance. Éduquer. Responsabiliser les familles.
Apprendre à écouter l'autre
Immigration. SDF
Travail dans les quartiers associant plus largement les structures cultuelles, culturelles et associatives.
Oui
faire la différence entre les droits pour les plus pauvres et plus miséreux (handicap, capacités) qui doivent être garantis et ceux qui sont là pour inciter au retour à une vie plus normale avec une chance de progrès -retour à l'emploi, formation, etc, qui peuvent mêler encouragement et incitation avec l'effort qui est attendu : par exemple offrir le permis de conduire si la personne s'inscrit au chômage et accepte un premier emploi, etc ;
il faut renforcer l'intégration, l'enseignement du français, et ne pas encourager le communautarisme replié, ce qui ne veut pas dire refuser les particularités identitaires. Clarifier les vrais chiffres et les vrais challenges pour le pays et son unité nationale. Introduire une réflexion démographique et territoriale auprès de nos responsables. Ouvrir le vote aux résidents européens.
Il faudrait mieux une trajectoire pluri annuelle.
Plus de solidarité internationale. Plus de solidarité citoyenne locale. Valoriser les cultures et les apports positifs de l'immigration
l’alphabétisation, des quotas pour le premier emploi, la répartition active des migrants au sein du système éducatif et de formation professionnelle.
la notion d'engagement à valoriser, récompenser et célébrer cf agence allemande : "engagement global"
Nous sommes devenus dépendants d'un trop d'état. Il n'y a plus de sentiment de responsabilité citoyenne. Il y a aussi un sentiment de ce que l'état est trop intrusif, jusqu'à porter atteinte aux libertés individuelles. Il y a ensuite une très grande inefficacité. Les responsables ne sont pas responsables. Pour traiter un dossier dans ma région, je dois convaincre 7 organes techniques. Le système de répartition des financements qui conduit plusieurs niveaux administratifs à financer le même projet conduit à une très grande irresponsabilité et à une chasse aux subventions très néfastes. Les financements gérés par le niveau central sont trop petits. Il faut donc passer par des intermédiaires de type agence de développement/banque de développement, plus à même de connaitre le niveau de terrain et capable d'apporter tant un point de vue technique que financier. Il n'y très peu de capacité d'animation des politiques publiques locales, et très peu de capacité d'ingénierie décentralisée. .
Oui
Mais il faut que les collectivités ne soient ni soumises à la corruption et aux lobby, qu'elles gèrent pour l'intérêt général et qu'elles soient capables, engagées et compétentes (cf article Yves Dauge dans le journal Libération).
Oui
Le sujet n'est pas forcément un manque d'accès que de son organisation pour la proximité, il faut du centre ville, des outils conviviaux, des services mutualisés, du partenariat entre les associations de citoyens, le secteur privé, l'économie sociale, des acteurs publics locaux
une plateforme d'aide à la transition écologique, multi secteurs
Non
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La Poste; Cesu
l'aide à l'emploi
Oui
Oui
erreur sur déclaration impôts
remarques dans l'élaboration dossier d'appels d'offres/appels à propositions conditionnées à trop de critères inapplicables; dossier de demande de permis de construire qui sont laxistes sur des sujets essentiels (appel à un architecte, émission de GES), et tatillons sur d'autres (nombre de m2, respect de normes)
Oui
Il faut qu'ils aient des cahiers des charges, des critères éthiques et professionnels. Que le droit au recours soit possible.
Oui
Ouvrir le corps de l'ENA et de l'X. Voir comment réduire le conservatisme ambiant, et qui cultive l'absence de prise de risque. Introduire sociologues, géographes, agronomes, anthropologues, psychologues, médiateurs, animateurs, tous métiers transversaux et d'interface entre l'Etat et le citoyen
L'innovation, la réduction de l'emprise publique, la liberté et la responsabilité donnée aux citoyens Mettre en perspective : débat préalable, objectifs, étapes, incitations, gouvernance partagée, résultats, systèmes de mesure, contrôle citoyen. Savoir s'associer aux compétences locales : secteur privé, secteur associatif, comités scientifique, jeunesse (parlements locaux, conseils de développement, comités de quartier, partage de la décision; permettant d'asseoir une légitimité locale renouvelée qui ne peut se suffire du résultat électoral.
Il y a de très bonnes formation privées. C'est un marché aussi. Il suffit d'avoir un bon moteur de recherche ! Pourquoi passer par une administration ? Il faut que les établissements publics soient aussi en concurrence pour le meilleur. Donner plus d'autonomie locale, y compris pour le recrutement.
Education nationale très problématique : très peu performante pour les élèves en difficulté en lycée. Très nulle pour les activités extra scolaires dont le sport. L'enseignement des langues défaillant. La culture générale effondrée. Pas assez de journées de classes effectives sur l'année. Enseignants politisés.
Pourquoi l'administration ?
Cela a été assez facile, mais il faut éclairer les jeunes sur la nécessité de constituer un dossier retraite dès le premier emploi. Au demeurant, je n'ai pas eu trop de difficultés bien que je n'ai pu faire valider des stages, sans bulletins de salaire correspondant.
pas de problèmes
ras
ras
ras; Dispositif Fillon incompréhensible, à la MSA, manque d'explications
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l'établissement des bulletins de salaire reste difficile sans expertise
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Notre système est-il optimalisé ? Nos agents sont ils bien formés ? Beaucoup de conservatismes et de lourdeurs. ¨Pas assez d'expérimentation et de flexibilité locale : plus de prise de risques et de responsabilité (d'ou une politique d'évaluation qui est peu pratiquée ou est inexistante au plan locale). Se comparer aux pays voisins. Trop de nombrilisme.
Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)
La transition écologique n'est pas prise au sérieux par les institutions publiques classiques, la formation des élites (ENA, ...). Cela doit devenir interministériel et disposer d'un leadership clair, avec une vision du point d'arrivée. Il faut aussi créer un consensus entre institutions, acteurs publics et privés, médial, société civile, influenceurs, jeunesse.
Oui
irrégularité des saisons; infestations sur les plantes/arbres; pics de chaleur; impact sur la biodiversité
Oui
membre et responsable de diverses associations nationales et locales agrée environnement, de développement durable. Actions quotidiennes responsables. Partage et transmission.
l'éducation à l'environnement est dispersée et peu fiable. Les élus locaux sont peu engagés dans ma région. Les citoyens voient l'environnement comme un sujet clivant, alors qu'il ne doit pas l'être. Il faut un leadership local de responsabilité
Des solutions rentables sur le plan économique peuvent apparaître si l'on taxe le carbone ou si l'on des-incite à en produire. Il n'y a pas que les taxes et la fiscalité: incitations long terme, récompenses sur résultats, engagements collectifs locaux, ...
Non
J'ai accès au gaz de ville: la solution est plus dans la maîtrise de l'énergie que de changer de système de base. Peut être en combinant l'eau chaude solaire; le double vitrage et l'isolation des combles; la régulation des chaudières.
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
les offres sont peu modernes : il faut imaginer des outils de transport du futur : taille modulable des bus et de véhicules collectifs, réduction des coûts des taxis, petites lignes de trains/trams, flexibilité des horaires, qualité des accueils et répartition fine des lieux de prise en charge, organisation et sécurisation des interfaces et des horaires; éviter les nouvelles modes : PEM, qui contribuent à concentrer des infrastructures et encouragent le zapping territorial et l'usage de la voiture. Mais la raison principale est la politique absurde d'aménagement du territoire absurde : ZAE, grandes surfaces, centre villes abandonnés, ....que colportent des élus locaux qui en bénéficient
Le transport à la demande|Le vélo|Les transports en commun|Il y a encore beaucoup à inventer.
plus de fournisseurs privés, et d'économie sociale
L'Europe attend de la France son leadership, qu'elle ne prend pas ou peu. Prendre exemple sur les pays nordiques ou sur l'Allemagne (sauf pour le charbon). Au plan international, être crédible entre discours politique et réalisation effective.
Il faut une politique de communication claire, qui éclaire les difficultés, les contradictions, les options à prendre. On ne peut pas prioriser, biodiversité, climat, ou pollution des eaux, etc. Tout doit avancer en même temps. Il faut aussi une exemplarité, et non pas des positions ambiguës. Mettre les acteurs locaux devant leur responsabilité long terme, qui ne doit pas être soumise au court termisme. Il faut des plateformes d'action multiacteurs, que l'on doit financer: il n'y a pas de capacité d'animation, ni beaucoup de compétences dans les territoires; beaucoup d'élus sont dépassés par les sujets et ne sont sensibles qu'aux lobbys du btp, des commerces franchisés, des installateurs de tous types. Très peu de travail collectif. Et trop de niveaux de responsabilités locaux : trop de structures intercommunales, techniques, départementales, trop de présidences et de vice présidences, pas de responsabilités claires pour agir et avancer.
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