Commencer par imposer chaque citoyen même de manière symbolique (pour les plus modestes) pour que chacun ait le sentiment de participer à la collectivité et donc l'envie de savoir à quoi sert ses impôts. Faire payer des impôts aux élus sur leurs indemnités est une nécessité symbolique certes mais comment décider de l'impôt sans consentir à le payer ?
Il faudrait redonner une réelle progressivité sur l'impôt sur le revenu. Que les salaires les plus élevés contribuent davantage à l'effort collectif. Davantage de tranches d'imposition avec des taux beaucoup plus importants pour les plus hauts revenus. Si ces taux d'imposition sont prohibitifs (pour les plus haute tranches) et décourage les entreprises à donner de si fortes rémunérations : le système reste vertueux car réduit les inégalités salariales.
Redonner du sens et du consentement à l'impôt me semble plus urgent qu'une baisse d'impôt. Il est de même nécessaire de trouver une solution pour réussir à taxer l'activité des multinationales, lutter contre la fraude fiscale. Mettre à contribution les revenus du capital : en finir avec les "prélèvements libératoires" à taux très faible. Arrêter de dilapider les recettes de l'état en cadeaux aux grandes entreprises (type CICE) : le "ruissellement" n'est qu'une croyance qui ne fonctionne pas (aucun économiste sérieux ne vous dira contraire). Arrêter de faire des cadeaux à ceux qui financent vos campagnes électorales : ce n'est pas ça la politique ! Une fois que tout cela sera fait les impôts les plus injustes restent les impôts indirects type TVA qu'il serait peut-être bon de modérer sur des produits de première nécessité.
Faire contribuer les plus riches et les revenus du capital : cela suffira ! Augmeter le temps de travail ou reculer l'âge de la retraite sont de très mauvaises idées quand le chômage de masse est bien installé dans notre pays. C'est une évidence : vous moquez-vous des travailleurs avec vos propositions réactionnaires ?
Les indemnités aux élus font-elles parties de ces "aides sociales" ? la suppression de l'ISF est-elle considérée ainsi ?
La santé, les retraites doivent être renforcées. Des pensions plus dignes pour tous et un service de santé de qualité pour tous. Tout cela ne se fera pas avec un réel effort en matière d'éducation. Réinvestir dans l'éducation nationale cela veut dire redonner une place à la connaissance dans notre société. Que des postes d'enseignant ne trouvent pas preneur devrait inquiéter au plus haut point. Revaloriser cette profession (avec des euros sur la fiche de paie dans un premier temps : puisque cela semble être une de leur revendication) donner de réel moyen pour s'occuper de chaque élève et ne pas créer des "laisser pour comptes". La république se fabrique à ce prix là mais ces investissement sont fondamentaux contrairement aux cadeaux faits aux plus riches.
La santé, l'éducation mais cela ne néssécite pas forcément plus d'impôts pour tout le monde si les plus riches et les revenus du capital sont mis à contribution et que l'on arrête les cadeaux fiscaux inefficaces aux plus riches : il faut faire les bons choix !
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Je ne fais pas confiance à la démocratie représentative.
Oui
Les organisations syndicales de salariés lorsqu'elles ne répondent pas à une hiérarchie nationale peuvent apporter des réponses intéressantes dans le monde du travail. Il faut pour cela une implication de chaque salarié pour contribuer et prendre en main sont outils de travail.
Arrêter les compromissions récurrentes avec les grands groupes : emplois fictifs pour les élus entre deux mandats, cadeaux fiscaux pour retour. C'est insupportable et à mon avis le mal est fait : la démocratie représentative est morte. Le résultat du référendum de 2005 sur le TCE et sa prise en compte en est une parfaite illustration. Comment donner carte blanche à un élu pour 5 ans en toute confiance : cela me parait impossible. Proposer de donner des mandats impératifs sur un sujet précis (révocables en cas de défaut) et prenant fin avec la mission accomplie me semblerait un fonctionnement plus sain.
Une bonne chose
Le statut de l'élu est un problème. Etre un professionnel de la politique (ou du syndicalisme) ne devrait plus être possible. L'ENA n'est qu'une farce qui ne tient qu'à sa réputation. Investir dans l'éducation nationale (initiale) et l'éducation populaire (continue) est l'enjeu pour faire en sorte que chacun puisse prendre part à la vie politique (Tirage au sort ? mandat impératif ?).
Investir dans l'éducation nationale (initiale) et l'éducation populaire (continue) est l'enjeu pour faire en sorte que chacun puisse prendre part à la vie politique (Tirage au sort ? mandat impératif ?).
Oui
Les nouvelles intercommunalités agrandies ne correspondent à rien, diluent les responsabilités et correspondent à un fonctionnement coûteux.
Ne plus proposer de démocratie représentative : les électeurs en ont assez d'être trahis mandats après mandats. Pour les petites communes pourquoi pas des décisions en assemblées de citoyens, avec des responsables mandatés au coup par coup (par projet).
Oui
Lorsque le premier parti est le vote blanc, considéré que le scrutin est nul. On devrait arrivait rapidement à la fin des politiques de profession et de la démocratie représentative. C'est dommage d'arriver à un blocage institutionnel pour réfléchir à un changement mais certains semblent tellement accrochés à leur mandats et leurs indemnités qu'ils ont du mal à imaginer d'autres façons de s'organiser ensemble (c'est justement ça la politique, pas une carrière qui commence à l'ENA).
Ne plus proposer de démocratie représentative : les électeurs en ont assez d'être trahis mandats après mandats. Pour les petites communes pourquoi pas des décisions en assemblées de citoyens, avec des responsables mandatés au coup par coup (par projet).
Oui
Il faudrait encore que l'exécutif en place daigne prendre en compte l'avis exprimé par les électeurs.
Ne plus proposer de démocratie représentative : les électeurs en ont assez d'être trahis mandats après mandats. Pour les petites communes pourquoi pas des décisions en assemblées de citoyens, avec des responsables mandatés au coup par coup (par projet). Tirer au sort (comme pour les jurés d'assises) des citoyens pour s'occuper d'un sujet à l'échelle départementale, nationale. Il faut alors s'appuyer sur une éducation populaire (continue) solide pour que chacun puisse participer sereinement à la vie politique.
Pas d'idée pour l'utilité du Sénat mais il me semble évident que le CESE peut être supprimé de même que les CESER en régions. Ces conseils économiques ne sont en rien utiles à la vie politique : ils entretiennent quelques syndicalistes payés à s'asseoir sur une chaise tout au plus. Il semble urgent de supprimer ce genre de pseudo "conseils" pour arrêter de discréditer nos institutions.
Oui
Suppression du CESE et des CESER.
pas d'idée
Faire en sorte que la république soit respectable : les élus qui méprisent leurs administrés ne semblent pas être un bon exemple de "valeurs de la République".
Avoir de vraies assemblées autogestionnaires à l'échelle locale sans dépendre de vagues enjeux électoralistes de partis politiques remplis de pro du mandat.
Avoir une activité professionnelle et s'occuper de la vie de la cité par ailleurs. La vie politique ne doit pas être un métier.
Supprimer l'ENA, les indemnités aux élus (ou les réduire à une part symbolique). Les assemblées citoyennes seront un peu différentes sans enjeu de rémunération.
Je ne pense pas que cela doit être valorisé en monnaie sonnante et trébuchante. Cela doit tenir de l'engagement volontaire.
Le mépris de nos élus face aux travailleurs visible dans leurs choix de politique fiscale, de cadeaux fiscaux. Entretenir les inégalités à ce point n'est pas soutenable et pas souhaitable.
Rétablir la justice fiscale et réduire les inégalités sociales pour réduire la colère et la défiance face à la république
Plus de lien avec ses voisins : ne pas laisser un pro de la vie collective s'occuper de tout et participer réellement à la vie de la cité.
Discrimination entre personnes de catégories sociales différentes.
Réduire les inégalités. Revoir l'échelle des salaires et imposer fortement les revenus du capital
Non
non
Commencer par appliquer la loi et accueillir dignement les réfugiés, demandeurs d'asile, etc.
Je ne pense pas que des quotas puissent être raisonnables. Nous sommes responsables du réchauffement climatique et nous ne réagissons pas, nous vendons des armes dans le monde entiers et nous ruinons des agriculteurs étrangers en exportant notre production agricole subventionnée et nous voudrions pouvoir choisir d'accueillir ou non des réfugiés climatiques, économiques ... Il faut d'abord s'attaquer aux problèmes qui engendrent ces migrations. Comment être heureux au milieu d'un océan de malheur ?
Je ne pense pas que des quotas puissent être raisonnables. Nous sommes responsables du réchauffement climatique et nous ne réagissons pas, nous vendons des armes dans le monde entiers et nous ruinons des agriculteurs étrangers en exportant notre production agricole subventionnée et nous voudrions pouvoir choisir d'accueillir ou non des réfugiés climatiques, économiques ... Il faut d'abord s'attaquer aux problèmes qui engendrent ces migrations. Comment être heureux au milieu d'un océan de malheur ?
Le plus efficace me semble de donner une perspective commune et enthousiasmante aux citoyens, travailleurs : c'est ainsi que s'est faite l'intégration des vagues d'immigrations passées. Un société plus juste et un avenir meilleur (plus sain, sans surconsommation ni publicité) voilà de quoi trouver une place pour chacun.
pas pour l'instant
Davantage de bon sens et plus de moyen sont nécessaires (plus d'agents pour un meilleur maillage territorial).
Non
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Oui
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néant
Non
None
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La diminution du nombre d'agent aux impôts ne me semble pas être une évolution positive : l'état doit garder les moyens de prélever les impôts. Faire prélever les impôts à la source ne me semble d'ailleurs pas judicieux : comment s'assurer que les employeurs vont bien payer leur dû à l'administration fiscale. Il y a déjà beaucoup de fraudes pour la Taxe sur la valeur ajoutée et sur l'impôt sur les sociétés. Pourquoi avoir transformer un mode de paiement que les contribuables respectaient plutôt bien ?
L'éducation nationale doit se donner les moyens de donner sa chance à chacun afin de former des citoyens épanouis. C'est une nécessité pour réduire les inégalités, et envisager d'autres modes de vie politiques : plus participatifs. Le système de santé doit aussi redevenir accessible à tous avec le même accès au soin pour tous nos citoyens. Contrairement à l'éducation nationale, les vocations ne manquent pas pour devenir médecin. Il serait peut-être judicieux de réduire le salaire moyen de cette profession (supporté par la sécurité sociale). Garantir 3000euros net de salaire moyen pour un médecin en me semble pas inconvenant et surtout plus raisonnable en terme de gestion de l'argent public.
Oui
Non
None
non
Oui
Liberté pédagogique dans l'enseignement et moins de pression de la hiérarchie. Quel est l'intérêt de conservé le corps des inspecteurs d'académie, inspecteurs pédagogiques ? A quoi servent-ils ? Ne voudrait-il mieux pas avoir davantage d'enseignant devant les élèves ?
Oui
Supprimer l'ENA qui ne prépare à rien et ne s'entretient que par sa réputation véhiculée par les anciens élèves. Enseigner par exemple la physique à nos hauts fonctionnaires serait plus utile pour parler transition écologique, énergie nucléaire et éviter les propositions absurdes type "voitures électriques".
Remettre du lien cela veut dire des agents de service publique : des petites écoles dans les villages qui posent bien moins de problèmes que les grandes écoles urbaines, des bureaux de poste plus accessibles, etc.
non concerné
non concerné
non concerné
non concerné
Pas de problème rencontré le remboursement se fait très simplement
non concerné
non concerné
non concerné
non concerné
non concerné
non concerné
non concerné
pas pour l'instant
Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)
Taxer l'utilisation des combustibles fossiles (poids lourds, aviation, particuliers). Utiliser ces recettes fiscales pour accompagner la transition énergétiques. Mettre en place des prix progressifs pour la consommation de toutes les énergies : les premiers kWh à prix accessibles mais les fortes consommations doivent être découragées par des prix prohibitifs. Se donner les moyens de protéger notre économie en défendant nos choix de politique écologique et sociale en taxant les importations de marchandises produites dans des conditions sociales et environnementales moins ambitieuses.
Oui
Constat alarmant de la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes, de la disparition des espèces sans réaction politique réelle
Oui
Je choisi de ne pas utiliser l'avion pour mes déplacements. Je privilégie le covoiturage voire le chemin de fer. Je ne chauffe pas trop mon logement. J'essaie de ne plus rien acheter en grande distribution et privilégie les producteurs locaux et circuits courts. Je pourrai ne plus prendre ma voiture individuelle pour parcourir les 12 km de trajet domicile/travail.
Des aménagements de piste cyclable ou une chaussée plus large avec une bande cyclable pourrait me mettre un peu plus en confiance pour faire mes trajets domicile/travail : c'est d'abord la sécurité qui me freine à utiliser mon vélo pour aller travailler.
Le diesel serait plus cher, je ne me permettrais plus ce luxe de me transporter seul dans ma tonne de ferraille chaque jour pour aller travailler.
Oui
Mon chauffage électrique ne me coûte pas grand chose (maison bien isolée). Si le prix du kWh était plus important je me déciderais sûrement à me chauffer au bois.
Oui
Aménagements de chaussée pour prendre mon vélo en sécurité.
None
La commune, le département.
Montrer le bon exemple pour avoir des positions respectables à l'international. Cela doit commencer par la sortie du nucléaire : comment être crédible en matière d'écologie lorsque l'on persiste dans cette voie très coûteuse et inutilement dangereuse ?
Sortir du nucléaire ne semble pas être une option (ruineux et dangereux). Il faut expliquer que la transition énergétique ne correspond pas à remplacer des kW nucléaire par des kW éolien (ou autre) : que c'est une chimère de présenter le problème ainsi. Il faut expliquer qu'il est nécessaire de réduire drastiquement notre consommation d'énergie. Dire que les projets de "voitures électriques" sont des absurdités dans le cadre de la réduction de la consommation d'énergie et ne constituent en rien une solution pour la "mobilité du futur". Il faut regarder sérieusement les ordre de grandeur pour ne pas investir dans de mauvaises solutions. Arrêter d'opposer fin du nucléaire et lutte contre le réchauffement climatique : ces deux combats doivent être menés de front. Mettre des freins fiscaux très importants aux activités les plus polluantes : transport aérien, transport routier international, ... mais utiliser ces recettes pour proposer des alternatives aux travailleurs de tous ces secteurs.
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