Date de publication : 2019-02-27
Code postal : 7410

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Sortir du New management public qui, dans sa volonté d'utiliser le vocabulaire et les modes de faire des entreprises, oublie 2 éléments fondamentaux: l'argent manipulé dans les collectivités territoriales et au niveau de l'état provient du travail de tout un chacun, il doit donc être profondément respecter. L'objectif des services publics et des administrations publiques n'est pas d’augmenter le chiffre d'affaire ou de mieux rétribuer les actionnaires mais bien d'apporter un service de qualité à tous. Le Politique et les médias publics devraient donc en 1er lieu parler "juste". Ainsi ne plus confondre administration et organisation politique. Ne plus parler de gratuité des services publics, ils ont un coût justifié par les services rendus, mais de solidarité sociale Ne plus parler de client quand il s'agit des usagers des services publics qui sont aussi les propriétaires (et donc les actionnaires) de ce service public puisque c'est avec nos impôts que l'on organise et assume le fonctionnement du service public. Ne plus parler de client quand il s'agit de l'attribution de subvention. Les attributaires de subvention bénéficient de la solidarité générale et ont des obligations quant à l'utilisation de ces moyens publics, ce sont dons des contributeurs de la politique publique et non des clients. Dans la logique de marché, les clients ont tous les droits, ce qui n'est pas le cas d'un bénéficiaire de subvention. Ne plus confondre dépenses sociales de l'Etat assumées par l’impôt, et dépenses sociales de la Sécurité sociale et du Chômage assumées par les cotisations qui ne sont pas des impôts Ne plus parler de déficit des collectivités territoriales puisque la loi budgétaire leur impose un budget équilibré en Recettes et Dépenses. Elles sont par contre endettées et certaines surendettées. Seul l’état peut être en déficit. Demander aux élus, notamment territoriaux, de respecter cet argent public qui vient du travail des français, y compris des fonctionnaires, et donc de respecter les règles juridiques qui s'imposent à eux. Parler d'efficacité et d'efficience sociale des services publics avant de parler de coût et de rentabilité. Former chacun d'entre nous à la citoyenneté et remettre l'éducation civique dans la formation des jeunes. Il est incroyable et inconcevable de voir des citoyens français de niveau bac plus 7 ne pas connaître la répartition des compétences de collectivités territoriales, l'organisation du budget de l’État et des collectivités.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Revoir de fond en comble la fiscalité sur les revenus, le patrimoine et sa transmission du patrimoine notamment: 1) élargir l'assiette de l'IR pour que tout le monde contribue et appréhende ainsi que la solidarité nationale a un coût, 2) supprimer toutes les niches fiscales avec en contrepartie une diminution globale des taux 3) revoir l'échelle des taux de l'IR quitte à en augmenter le nombre et à mieux lisser l’échelle de croissance 4) s'attaquer réellement à l'évasion fiscale et à la fraude chez les plus riches. C'est certainement plus difficile que de s'attaquer à la fraude des petits, mais cela rapporte plus. Il faut donner les moyens aux organismes de contrôles et de respect de la loi ainsi que des objectifs ciblés sur la catégorie des riches (qui n'est pas la classe CSP plus) 5) Veiller à l'imposition réelle des multinationale au lieu de présurer les TPE, PME et PMI et commerçants et artisans 6) S'attaquer à l'harmonisation fiscale européenne 7) réfléchir à une fiscalité plus juste dans la transmission du patrimoine. Relire Pierre-Joseph Proudhon peut être Mais pour réussir cela, il faut en parallèle revoir profondément l'organisation politique française au niveau territorial, supprimer le millefeuilles politique et ensuite s'attaquer à l'organisation administrative pour garantir une présence administrative dans tous les échelons territoriaux.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Faut-il baisser? ou revoir en profondeur la fiscalité. La solidarité nationale, santé, education, sécurité intérieure et extérieure, justice, a besoin de Ressources pour fonctionner

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

une révision en profondeur de la fiscalité. Ne plus confondre dépenses sociales de l'Etat et dépenses sociales de la sécurité sociale et du chômage dont les Ressources viennent des cotisations sociales qui ne sont pas des impôts. Revoir en profondeur le mécanisme de paiement des cotisations sociales basées sur l'éconoime du 19ème et du 20ème siècle. Au 21ème siècle, à l'heure de l'IA, il n'est pas normal que l'assiette des cotisations sociales soient basées uniquement sur la Réssources Humaines

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

faut-il revoir les conditions d'attribution des aides sociales? ne faut-il pas plutôt s'interroger sur celles de la politique familiale. A l'heure des économies, il est surprenant de ne pas envisager des conditions de Ressources pour bénéficier de ces aides. Encore faut-il que le niveau de conditions de ressources touche réellement les plus riches et non les catégories CSP +. Un famille de cadre supérieur peut bénéficier de la politique familiale, mais est-ce entendable de voir la famille Mulliez, les grands joueurs de foot, la famille Halliday ou autres bénéficier de ces avantages?

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Handicap, personnes âgées, maladie psychique, maladie longue durée, personnes en situation précaire

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Je ne poserais pas la question ainsi. J'accepte de payer l’Impôt pour permettre le fonctionnement d'une solidarité nationale juste et équitable. Mais je n'accepte pas que les plus riches, qui profitent le plus des services publics comme la santé, l'éducation et le transport, ne payent pas leur juste part. De plus, il serait peut être temps de revoir en profondeur ce que doivent être les politiques publiques et les domaines d'actions publiques de l’État et des Collectivité territoriales pour enfin entrer dans le 21ème siècle.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Comme pour le thème "Organisation de l'etat et des services publics", vous mettez la charrue avant les bœufs. Avant d'envisager les évolutions techniques, travaillons sur les questions fondamentales des missions de l'action publique et de son organisation politique. Que voulons-nous pour le 21ème siècle et et le 22ème siècle. Par ailleurs, quand allons-nous réfléchir à un nouveau modèle économique "sustenable", à savoir durable dans le temps et donc respectueux de l'environnement et des hommes. Depuis les années 80 (Tatcher et Reagan), l’Europe s'est mise au pas du libéralisme avec l'ouverture des marchés et de la concurrence, et ce au détriment du social. le consommateurs va en sortir gagnant était le leitmotiv. Il en est peut être sorti gagnant, rien n'est moins sûr; mais les entreprises, les travailleurs, les retraités, les jeunes, bref tous les citoyens en sortent perdant. Nous avons gagné la désindustrialisation, la précarité des travailleurs avec un retour au début du 19ème siècle pour certains type de contrat de travail, la dégradation de l'environnement, l'augmentation de la pauvreté, la casse, petit à petit, de notre système de protection sociale, la privatisation de grands services publics (edf, SNCF) au profit de la rentabilité économique................ On ne parle plus de Richesses Humaines dans les entreprises ou les organisations publics, mais du coût des Ressources humaines. Je suis devenue un coût, nous sommes devenus des coûts Karl Marx avait raison, le capitalisme est le plus grand destructeur des Richesses de la terre et des hommes. Quand allez-vous, avec nous, sortir de cette pensée unique pour développer un nouveau modèle économique avec du capitalisme, mais pas celui d'aujourd'hui, avec des perspectives pour nos enfants et petits enfants et les générations futures qui font rêver? Aurez-vous le courage, vous qui êtes l'Elite, d'oser penser autrement pour remettre l'Homme au cœur des problématiques

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Tout dépend de la question ou du problème S'il s'agit d'une question professionnelle, par mon syndicat S'il s'agit d'une question locale, par l'élu local S'il s'agit d'une question de développement économique régional, j'aimerais pouvoir faire confiance dans le délibératif et l'exécutif régional ce qui n'est pas le cas aujourd'hui compte tenu du comportement politique du chef de l'exécutif S'il s'agit d'une question sociétal à l'échelle de la France, j'aimerais pouvoir faire confiance dans l’assemblée parlementaire (ce qui n'est pas possible compte tenu du comportement des députés aujourd'hui) et dans une organisation de la société civile jouant un rôle de contrepouvoir (Le CESE n'est pas atteignable pour la simple citoyenne que je suis)

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Il est fondamental de mettre en place des contre pouvoir, source d'équilibre Les organisations syndicales et professionnelles pour ce qui concernent le contrepouvoir dans le milieu professionnel afin de ne pas perdre de vue le mieux disant social Des organisations sociales, représentatives des différents points de vues, ce qui n'est pas toujours la situation des associations actuellement, pour ce qui touche à la vie quotidienne (protection du consommateur, circulation routière, santé...) et permettre ainsi l'organisation d'un réel contrepouvoir dépassant les simples lobbys (mais peut être utopique!) Des organisations sociales, représentatives des différents points de vues, ce qui n'est pas toujours la situation des associations actuellement, pour ce qui touche les questions éthiques

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Une profonde évolution des comportements des élus, et plus particulièrement des élus de niveau national ou dans les exécutif des collectivités territoriales importantes(département, région, Métropole, gros EPCI et grosses communes). En fait, l'ensemble des élus qui en ont fait un métier (et non les élus "maires" de toutes les petites communes qui se "dévouent") et qui construisent leur carrière professionnelle au détriment de l'intérêt général. Ainsi, chaque élu devrait se souvenir que le budget sous sa responsabilité provient du travail de tous les français et que ce n'est pas son argent. Chaque élu devrait se souvenir que si quelque chose avance ce n'est pas uniquement grâce à lui mais grâce à tous ses collaborateurs et partenaires: Ce n'est pas "J'AI pas fait ceci", mais "NOUS avons fait ceci" Chaque élu devrait se souvenir que l'argent qu'il octroie via des subventions ou qu'il utilise pour payer un prestataire est de l'argent public, donc soumis à des règles qui doivent être respectées Chaque élu devrait se souvenir que les fonctionnaires qui travaillent pour la collectivité dans laquelle il est élu exécutent les décisions du délibératif et ont le devoir de rappeler les règles d’utilisation de l'argent public Chaque élu, quand il rentre dans une salle soit disant pour débattre, devrait se souvenir qu'il n'est pas "DIEU le PERE", mais un citoyen à qui l'on a confié une énorme responsabilité : celle d'écouter et d'animer pour tendre vers un meilleur avenir. Il devrait donc avoir l'humilité d'écouter, d'entendre et de respecter l'autre Chaque élu devrait relire Macbeth de Shakespeare et être vigilant pour ne pas passer de l'autre côté du miroir

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Parce que être élu n'est pas un métier mais une fonction et une responsabilité très lourde. Il faut donc s'y consacrer pleinement et à plein temps compte tenu de la complexité des questions à travailler. Parce que la représentativité des élus doit être à l'image de la France, donc diverse, et les mandats ne peuvent être monopolisés par les mêmes. La loi ne va pas assez loin. Elle devrait interdire le cumul des mandats sans exception et devrait limiter le nombre de mandats, quelque soit le mandat, dans le temps : Pas plus de 3 ou 4 mandats, tout mandat confondus, pour une personne. Cela obligerait les partis politiques à réfléchir "transmission"

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Peut être l'introduction d'une certaine proportionnelle mais ne pas revenir au "bordel" de la 4ème république

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

C'est toute l'organisation politique verticale qu'il faut revoir. Il y a trop de niveaux politiques locaux entre Région, département, Intercommunalité et Communes. Et Qui dit superposition de pouvoirs politiques locaux, Dit Superposition d'intervention politique cohérente ou incohérente avec doublons ou triplons ou quadruplons de subventions publiques et de temps passés à l'instruction des demandes de subvention. A quand une clarification POLITIQUE des échelons infra régions et une administration territoriale au plus près des citoyens avec moins de donneur d'ordre

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Le taux de participation aux élections est dramatique et très inquiétant. Pourquoi ne pas rendre le vote obligatoire et le positionner sur un jour de travail comme dans d'autres pays européens. Les inciter davantage passe aussi par l'éducation, et cette éducation à la citoyenneté devrait être obligatoire dans notre enseignement, y compris dans l'enseignement supérieur

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

C'est un suffrage exprimé qui a tout sons sens. Il devrait être comptabilisé dans les suffrages exprimés et intégrés dans l'analyse des majorités. Au delà d'un certain seuil de blanc exprimés, l'élection pourrait ne pas être validée faute de majorité suffisante

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

1) Revoir complètement les "règles du jeu" des sois disant "enquêtes publiques" dans le cadre des grands projets. par exemple, rendre obligatoire la remise d'un avis citoyen formulé dans le cadre d'un réel débat participatif (citoyen tirés au sort, animateur formé à ce genre de pratique pour que la parole de chacun s'exprime, présence d'expert,....), et soumettre à un référendum local (basé sur l'avis citoyen) le grand projet, 2) sur des questions éthiques, d'évolution de société importante (comme la peine de mort ou le mariage pour tous), mettre en place un système de consultation et de réflexion citoyenne à l'image de ce que fait l'Irlande (avis de citoyens tirés au sort et qui ont réfléchis collectivement avec des experts comme dans le point 1) et si nécessaire soumettre au référendum national certains points issu de la réflexion citoyenne (cas de la votation sur l'avortement en Irlande par exemple)

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Faut-il faciliter le RIP? ou cette demande cache autre chose: le sentiment de ne pas pouvoir contrôler la façon de ont l'Etat et les collectivités territoriales utilisent l'argent public. Pour avoir travailler sur le développement de la démocratie participative, les citoyens tirés au sort avec lesquels nous organisions des temps de réflexions sur 3 ou 4 week-ends étaient surtout demandeur d'être associés à la réflexion, de savoir comment était prise en compte leur réflexion plutôt que d'être associés à la décision. Ce qu'a développé l'Irlande en matière d'association citoyenne est particulièrement intéressant. Les enquêtes publiques devraient être conduites selon des réels principes de démocratie participative, dès l'émergence du projet (ce qui permettrait de l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard, d'éviter peut être ce qui s'est passé pour l'aéroport de Nantes ou ce qui se passe pour le TGV Lyon Turin, et d'éviter une durée de 30 ans pour l'émergence d'un projet ce qui est profondément ABSURDE)

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Déjà organiser une reddition de l'utilisation de l'argent public sincère, transparente et compréhensible. Il suffit de lire les rapports d'activité des collectivité territoriales pour comprendre qu'il a un grand pas à faire, non pas dans la communication institutionnelle ou politicienne, mais bien dans la communication politique au sens NOBLE du terme Puis leur donner, par la formation et l'éducation, les clés de lecture car, hélas, les chiffres sont manipulables. Ensuite faut-il consulter sur tout ou consulter sur les grands projets impactant un territoire et développer plutôt une reddition des comptes sincère et transparente et un contrôle citoyen plus aisé, notamment sur l'usage des fonds publics par les collectivités territoriales. Aujourd'hui, aucune instance citoyenne officielle n'existe pour transmettre une décision illégale d'usage des fonds publics prise par une collectivité territoriale, en dehors du contrôle de légalité de l'Etat via les préfectures et qui devient inexistant faute de Ressources Humaines. Il est donc impossible, sauf par médias interposés, d'alerter sans prendre de risques professionnels (cas des fonctionnaires territoriaux par exemple). Et la suppression de la "sécurité de l'emploi" (en fait c'est la sécurité du salaire et non de l'emploi car on peut être débarqué du jour au lendemain) des fonctionnaires, notamment des territoriaux va supprimer le dernier verrou de contrôle de l'usage des fonds publics. Aujourd'hui, en collectivité territoriale, nous pouvons encore refuser d'instruire un projet d'usage de fonds publics illégal, nous risquons seulement notre carrière et la mise au placard, mais demain avec la suppression de ce garde fou, nous rentrerons complètement en république clientéliste. La décentralisation est indispensable mais elle doit s'accompagner de la mise ne place d'un réel contrôle de l'usage des fonds publics quand à sa légalité et celui-ci n'existe pas. Que le citoyen ne s'y trompe pas, nous avons déjà mis un pied dedans car déjà le clientélisme prévaut sur l'intérêt général et le respect de l'argent public. Cette demande de plus de RIP provient peut-être de ce sentiment de ne plus contrôler ce que font l'Etat et les collectivités de notre argent. La démocratie représentative doit rester l'instance de décision de l'usage des fonds publics, mais elle doit apprendre à associer en amont des décisions et elle doit aussi mettre en place le contrepouvoir de contrôle de la décision cet usage, et celui-ci n'existe plus

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Pourquoi poser la question ainsi? Nos assemblées ont, soit un pouvoir de décision (assemblée parlementaire et sénat), soit un pouvoir de consultation (CESE). C'est plutôt leur fonctionnement et leur interfonctionnement qui est à interroger. Nous en revenons donc aux comportement des uns et des autres, notamment des élus. Pourquoi ne tiennent-ils pas plus compte, au niveau national comme au niveau régional des avis du CESE ou des CESER très souvent pertinents? Les sénateurs et les députés travaillent-ils pour l'intérêt général ou pour leur carrière personnelle? Comment pouvons-nous améliorer les temps de consultation? Mais faut-il toujours vouloir aller de plus en plus vite? La société civile est représentée par le CESE, les CESER mais aussi par les corps intermédiaires. C'est plutôt la manière d'associer la société civile, et surtout de prendre en compte ce qu'elle dit, qu'il faut interroger? Quelque chose ne va pas dans notre manière d'agir, on change notre rôle mais pas notre comportement. C'est trop facile! L'organisation institutionnelle française n'est pas si mal que cela, et avant d'envisager des changement de rôle des institutions, changeons les comportements des hommes qui les composent. Pourquoi toujours vouloir changer de modèle de voiture quand c'est le conducteur qui conduit mal. Changer de modèle de voiture ne résoudra rien. Etre Elu n'est pas un métier, voici la 1ère leçon à donner aux futurs énarques

18. Faut-il les transformer ?

Non

19. Si oui, comment ?

Trop facile de proposer un changement de rôle quand c'est le comportement des hommes qui les composent qui est à remettre en cause. La seule chose à changer est l'ENA et peut-être faudrait-il la supprimer, ou bien interdire à ces grands SERVITEURS de l'état de postuler sur des mandats d'élus (clause déontologique). Ils sont là pour servir et non pour se servir en honneur par des carrières "prestigieuses"

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Traiter toutes les religions à égalité et surtout ne pas leur verser d'argent. Les enseignants dans les écoles privées relevant d'une quelconque religion ne devrait pas être financés par les fonds publics. Arrêter de surmédiatiser certains évènements. Un parler "juste" pour les médias publics (car ils ont financés en partie par l'argent des contribuables et ont donc une obligation républicaine) qui doivent impérativement prendre du recul et faire attention aux mots Arrêter de prendre une nouvelle loi dès qu'il y a une sois-disant attaque de la laïcité, faisons déjà respecter la loi française en l'Etat Arrêter de parler de l'islam de France et des musulmans de France. Ce sont des français de confession musulmane. Arrêter de parler des juifs de France, ce sont des français de confession juive. On ne dit pas les catholiques de France, ou les Boudhistes de France, ou les protestants de France, ou les Hindous de France Réhabiliter l’apprentissage de la tolérance et de la bienveillance Arrêter de confondre arabes et musulmans Arrêter de confondre antisémitisme et critique de la politique d'Israêl Mettre en place l'instruction des religions à l'école laïque (et non celle des églises), y compris dans l'enseignement supérieur

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Éducation, éducation, éducation...................... ET AUSSI L'EXEMPLE DE TOLÉRANCE DONNE PAR LES ÉLUS que l'on entend dans les médias. Ils doivent parler juste, ne pas confondre arabe et musulman, ne pas mettre de l'huile sur le feu, ne pas assimiler délinquance et islam etc... Je suis française, d'origine catholique nordique et blanche de peau

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Éducation, éducation, éducation............................ Mais aussi promouvoir les jeunes qui s'engagent dans la vie citoyenne, autre que la politique politicienne. Que font les médias publics?

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

L'engagement dans la vie citoyenne via les associations au service des autres par le bénévolat ou par leur métier La profession de tous ceux qui travaillent au service de l'intérêt général : pompiers, infirmières, médecins dans les hôpitaux, assistante sociales, métiers de la justice, policiers mais aussi tous les autres fonctionnaires qui, en majorité, se sont engagés dans ce domaine pour travailler aux services des autres Le respect de la personne âgée dans un transport collectif en lui cédant sa place assise. le respect de l'autre en face de soi dans toute sa différence L'autorité par l'exemple et non par la violence En résumé, réapprendre le vivre ensemble et le partage

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Éducation, éducation, éducation............................ Rallonger la période civique des jeunes à un an. Tout jeune devrait donner un an de son temps à un engagements civiques, temps pris en compte dans le calcul de sa retraite (comme cela l'était pour le service militaire à l'époque) et en contrepartie, l'organisation d’accueil l'accompagne dans le développement de son "employabilité"

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Dans cette société du paraître, déjà le faire voir via les médias publics, notamment quand ce sont des jeunes. Dans le parcours de vie, on pourrait penser à valoriser l'engagement bénévole via des points retraites, mais c'est très injuste au regard de ceux qui n'ont pas l'énergie pour être à la fois dans le secteur marchand et dans le bénévolat Dans les relations avec l’administration et les pouvoirs publics, il faut réintroduire la notion de respect. Le citoyen n'est pas un CLIENT.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

le manque de politesse, la violence verbale, l'agressivité. Éducation, éducation, éducation............................

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Prévenir par l'éducation, éducation, éducation............................ Sanctionner avec des degrés divers selon l'âge et surtout pas par la prison Accompagner les familles les plus démunies dans l'éducation

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Éducation, éducation, éducation............................

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Racisme de couleur de peau

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Remettre l'homme au cœur du développement économique. Un monde professionnel moins violent, une économie plus solidaire, moins d'inégalités sociales contribueraient à développer une ambiance moins violente. Et cette diminution de la violence économique permettrait de développer des relations sociales aussi moins violentes. Comment demander aux jeunes d’être moins violents, quand leurs adultes référents sont soumis à la violence économique, quand les élus s'invectivent entre eux,. Lutter contre les discriminations et construire une société plus solidaire et tolérante passe aussi par: 1) une EUROPE qui favorise le mieux disant social et non le moins disant social 2) une économie appuyée sur un juste partage de la valeur ajoutée et non génératrice de l'accroissement des inégalités que l'on constate depuis longtemps

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

L'élite dirigeante a la responsabilité de ne plus véhiculer certaines pensées comme les plus démunis profitent du système, que les chômeurs ne veulent pas travailler. Certes, il y a une fraude aux allocations de solidarité mais elle est bien moindre que l'évasion fiscale ou l'optimisation fiscale outrancière Certes, quelques chômeurs profitent du système mais la majorité ne recherche qu'une seule chose : Travailler Les contreparties aux allocations de solidarité devraient venir des plus riches monétairement parlant et intellectuellement parlant. Ces contreparties doivent être des modalités d'accompagnement réellement efficaces pour arrêter la paupérisation et permettre à tous de se trouver "digne dans son travail"

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Avons-nous une politique migratoire? Si oui, quelle est-elle? Et la situation de l'immigration en France est intolérable. Elle n'est pas digne d'un pays qui se veut être le champion des droits universels de l'Homme

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Remplissions-nous nos obligations d'asile? Certains immigrés se voient refuser le droit d'asile alors qu'ils en relèvent (par exemple nos traducteurs afghans). Comment ce droit d'asile est-il appliqué? Revoyons d'abord les conditions du droit d'asile avant d'envisager de fixer des objectifs annuels par notre parlement. Par ailleurs, comment imaginer la fixation d'objectifs quantifiés. De quoi parlons-nous? de Tonnes de marchandises, de têtes de bétail ou d'hommes de femmes et d'enfants qui fuient la discrimination ethnique, la discrimination religieuse, la misère économique, que sais-je encore. Arrêtons de dire qu'ils fuient pour profiter de notre système social puisqu'il n'ont droit à rien et sont des citoyens de seconde zone. Nos troupeaux de ruminants sont mieux traités qu'eux

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Ce défi va durer et va s'accentuer avec les migrants climatiques. Encore une fois, puisque je l'ai déjà écrit dans les 3 autres thèmes, il faut repenser notre modèle économique et CREER un nouveau modèle économique où solidarité et partage ne sont pas des vains mots. Mais pour cela, il faut sortir de la pensée unique de l'utralibéralisme et de capitalisme financier et spéculatif qui ne fait que détruire les hommes et notre environnement pour augmenter la richesse de quelques uns. Et ces hommes et ces femmes, sans papier, ne veulent qu'une seule chose : travailler. Il faut leur donner la possibilité de travailler, de créer, autrement que dans des conditions d'esclave parce que leur travail est illégal. On peut très bien donner cette autorisation de travailler à ceux qui sont en situation irrégulière, tester leur volonté d'intégration sur une durée de quelques années notamment par le travail. Dans ma petite zone rurale, nous nous sommes mis en collectif citoyen et nous les accompagnons au quotidien. Nous pouvons affirmer qu'ils seraient source d'emplois innovateurs, et qu'ils contribueraient au maintien économique de nos territoires en déshérence. Et rien n'est plus absurde et désespérant que de voir ces jeunes (hommes et femmes) en pleine force de l'âge venir au restos du cœur et vivre tous les jours cette dépendance qui les rends malades et les désespèrent. Et cet accompagnement au quotidien est source d'intégration ou source de détection de ceux qui ne pourront s'intégrer.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Il faut accueillir ces migrants, les accompagner dans leur quotidien pendant plusieurs années et ils seront source de richesse, d'innovation, de créations d'emplois. Voilà un engagement citoyen dans un parcours de vie à développer et à valoriser

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Dans cette partie qui concerne la vie citoyenne et la démocratie, je ne peux m'empêcher de penser à la montée de la violence que nous constatons depuis déjà très longtemps. Si j'étais une jeune filles des quartiers déshérités, d'origine en plus étrangère, je crois que je casserais tout devant les impasses qui se dressent devant moi. Si j'étais une adolescente entendant les députés s'invectivant entre eux ou s'injuriant par voie de presse interposée, je ne comprendrais pas pourquoi l'on m'interdit d'injurier mon voisin de classe. La violence, la casse, le harcèlement sont des comportements intolérables, mais d'où vient cette montée en puissance. Je reste intimement convaincue que l'organisation économique d'aujourd'hui, par la violence qu'elle fait subir aux salariés licenciés par "charette", aux sous-traitants qui brutalement n'ont plus de clients, aux agriculteurs qui travaillent pour rien, est en partie à l'origine de cette montée en puissance. Ainsi que nos propres comportements d'adultes, notamment ceux qui dirigent et qui sont des exemples de la vie républicaine et de notre démocratie et donc les ELUS. Tout est devenu une histoire de coût: le coût des ressources humaines dans l'entreprise, le coût d'un immigré en situation irrégulière, le coût d'un chômeur, le coût d'un fonctionnaire, le coût d'un élu......... Et l'homme dans tout cela, et la vie dans tout cela

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Avant de parler de l'organisation de l'administration qui ne fait qu'exécuter les décisions politiques, repensons les missions politiques prioritaires que doit assumer l'état. L'organisation administrative en découlera. Ces missions politiques prioritaires de l'Etat devraient avoir les moyens, notamment humains, de fonctionner correctement. On pourrait retrouver: 1) La mission régalienne qui ne devrait pas être déléguée au secteur privé (contrôle de la vitesse par exemple) 1.1) Une mission "Garantir le respect de la loi par tous" (fiscalité, qualité des produits, redistribution de l'argent public par les collectivités, sécurité, justice, etc......) 1.2) Une mission"Protection intérieure et vis à vis de l'extérieure" (police, gendarmerie, armée) sans aucune délégation au privé 1.3) Une mission "Relations mondiales et européennes" 2) La mission "Garantir les ressources du fonctionnement de l'ensemble des services publics de la France (Etat et collectivités territoriales). 2.1 Une fiscalité équitable pour tous et moins complexe 2.2 Un cadre général permettant aux collectivités territoriales de retrouver une relative autonomie fiscale 3) La mission "Garantir l'accès à tous aux dispositifs de santé, d'éducation et de formation et de justice" (Education Nationale, Santé, Justice) Il s'agit de l'organiser pas forcément de la réaliser. Ainsi la formation professionnelle et l'apprentissage peuvent être décentralisée, mais l'Etat a la responsabilité de contrôler la réalité de cet accès équitable ou égalitaire Toutes les autres missions peuvent être décentralisées, voir supprimer ce qui permettrait de faire des économies. Ainsi la distribution de subventions, sauf cas particuliers des subventions pour les agriculteurs et qui sont en réalité des compléments de prix ou la rétribution de fonctions non payées par les prix agricoles (aménagement du territoire, protection du paysage ....) , devrait être supprimée définitivement et/ou transférée aux collectivités à condition de revoir l'organisation des collectivités territoriales.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Avant de définir les missions à transférer, reprécisons les missions prioritaires de l'Etat et l'organisation des collectivités territoriales ainsi que leurs organisations politiques . Il n'y a pas de millefeuilles administratif mais un millefeuille politique qui coûte excessivement cher. C'est ce millefeuille politique territorial qu'il faut revoir. La demande de plus de service public à proximité, notamment avec la présence de service administratif de proximité peut être réalisée tout en diminuant les délibératifs et exécutifs politiques territoriaux. Nous y gagnerions en lisibilité, en cohérence d'action et en coût. Nous devons passer au 21ème siècle mais d'abord du point de vue politique. Cela ne sert à rien de s'intéresser à la carrosserie, si le moteur n'est pas bon. Or qui sont les décideurs et donc les responsables de l'action, les élus par le biais des délibératifs et des exécutifs. L'administration met en œuvre ce que le délibératif décide.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

La justice, la sécurité intérieure (police et gendarmerie), la santé

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Toutes les démarches administratives devraient être développées sur Internet. Encore faut-il être capable de se servir d'internet et d'avoir accès au très Haut débit. Avant de développer plus de nouveaux services sur Internet, équipons le territoire français du haut débit. Et ceci ne peut remplacer une présence humaine de proximité

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Aucun

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Il est urgent de redonner aux services publics de la santé, de la justice, de la sécurité intérieure les moyens financiers nécessaires pour que les administrations qui les font fonctionner, et surtout leurs ressources humaines, travaillent dans des conditions humainement décentes et garantissent l'accès à tous

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

L'éthylotest obligatoire dans les voitures. L'interdiction, pour les non agriculteurs, de pratiquer l'écobuage en zone rurale pour cause de production de particules fines!, il faut emmener les déchets verts dans les déchetteries qui sont éloignées et donc prendre sa voiture ou son tracteur pour plusieurs trajets vu le volume des déchets verts, bonjour la pollution!

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

None

17. Si oui, comment ?

Répondons d'abord aux enjeux politiques

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

La formation des hauts fonctionnaires d’état ou des collectivités territoriales, l'humilité et la bienveillance devraient être une priorité dans leur formation. Mais c'est la même chose dans le secteur privé. L'ensemble des professionnels, qui sont amenés à diriger et donc à manager , devraient dans le cadre de leur formation et en début de carrière mettre les mains dans le cambouis pour apprendre et surtout comprendre la réalité du quotidien de ceux qui font tourner la machine. On n'apprend pas à être manager, on le devient avec l'expérience.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Toutes vos questions sont intéressantes mais, d'une part elles interpellent la responsabilité de ceux qui réalisent le service public (les administrations) et ils n'ont plus les moyens de le faire correctement, et d'autre part elles ne permettent pas de traiter le véritable problème de notre pays : le millefeuille politique. Avant de se poser la question de l'organisation des services publics, il est urgent de repenser l'organisation politique. La réforme des Régions, coûteuse, va-t-elle vraiment générer des économies sur le long terme? Elles font les mêmes choses qu'avant mais sur un territoire plus vaste. Certes, l'argument de dire "il faut des Régions d'une taille comparable aux autres Régions européennes" est entendable, mais c'est faire fi de la géographie française. C'est éloigner un peu plus les services publics régionaux du citoyen sauf à créer des entités administratives régionales au plus près des différents territoires de la Région et c'est ce qui est en train d'arriver A contrario, rien sur l'organisation verticale d'un territoire et ses redondances de compétences entre les différents niveaux des délibératifs et exécutifs territoriaux. Certes, en termes de services publics, c'est relativement clair. Mais en ce qui concerne la redistribution d'argent public via les subventions des collectivités territoriales, c'est l'obscurité la plus totale. Or l'attribution d'une subvention par les différents délibératifs suppose que les agents des différentes administrations sous l'autorité de ces délibératifs ont fait le même travail. N'y-a-t-il pas des économies d'échelles à envisager? Et pourtant cette question de la redistribution de l'argent public via les subventions publiques n'est jamais abordée dans vos questions. Est-ce un sujet tabou? L'avez-vous oublié? 20% à 30% des budgets des Régions sont consacrés à cette redistribution d'argent public via les subventions. C'est loin d’être anecdotique quand les budgets des régions sont de l'ordre au moins du milliard d'euros annuels. Le gouvernement Sarkozy avait proposé, dans sa réforme des collectivités, la suppression de la clause de compétences générales des collectivités, clause qui permet à chaque niveau de collectivité de subventionner des projets en cohérence ou non avec les autres niveaux de collectivités. Ce fut une levée de bouclier de la part des élus et pourtant quelles économies et quelle clarification elle aurait générée. Et le gouvernement Hollande s'est empressé de la rétablir. Proposition: 1) 2 échelons territoriaux au niveau politique: le niveau régional et le niveau intercommunal mais des organisations administratives conçues pour être au contact des citoyens 2) Obligation pour chaque niveau d'avoir des entités organisationnelles au plus près des citoyens. 2.1 Le niveau communal ou de la circonscription pour les EPCI 2.2 le niveau départemental pour les Régions 3) Des compétences bien distinctes entre ces 2 niveaux 4) Suppression de la clause de compétence générale et limitation du volume financier redistribué via les subventions (par exemple, X% du budget imposé par exemple par la règlementation budgétaire) 5) Développer la mutualisations des services administratifs entre ces 2 niveaux dans les domaines où les métiers font appel aux mêmes compétences (informatique, traitement des dossiers de demande de subvention, organisation des appels d'offres, etc......)

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Tout en veillant à une juste rémunération de l'homme ou la femme politique, car c'est une mission (et non un métier), il faut cesser cette transformation de l'action politique en un métier. En devenant un métier, les perspectives de l'homme ou de la femme politique ne sont plus de travailler pour l'intérêt général mais de travailler pour sa propre carrière. N'étant pas un métier, le cumul des mandats doit être proscrit. N'étant pas un métier, la durée de vie d'un homme ou d'une femme politique ne doit pas être perpétuelle. Il faut limiter la possibilité de se présenter, quelque soit les mandats, au cours de sa vie à une quinzaine d'année au maximum. N'étant pas un métier, l'obligation d'avoir exercer une activité professionnelle, autre que celles offertes par les organisations politiques, devrait être requise pour pouvoir se présenter. Sur l'administration, l'apprentissage de l'humilité dans la formation dispensée par les hautes écoles de l'administration (ENA par exemple) devrait être une priorité. La représentation politique devrait être à l’image de la France et ce n'est pas le cas aujourd'hui. Suivre la formation prestigieuse de l'ENA, formation payée par les impôts donc par chaque contributeur français, c'est se former pour être au service de la France et des français et françaises, dont les élus. Ce sens du service s'est perdu et se perd au profit de l'intérêt personnel pour le pouvoir et les ores de la république...................

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

les dérèglements climatiques et la biodiversité et la disparition des espèces et des paysages et de notre environnement

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Enclencher une véritable révolution intellectuelle pour refonder les bases théorique de l'économie et de la finance et sortir du capitalisme actuel qui n'est que destructeur des richesses humaines et terrestres pour maximiser le profit de quelques uns. Les matières premières comme le sable, les minéraux, l'air, l'eau, l'or et dont l'exploitation est l'une des 1ère source de production industrielle......devraient être payées par les multinationales qui les exploitent. Si aujourd'hui, elles en assument le coût d’exploitation, elles n'en assument pas le coût d'achat (il n'existe pas) or c'est un bien commun qu'elles détruisent (cf le sable dans la construction). Dans l'analyse des coûts de production de ces multinationales, le coût d'achat de la matière première ainsi que le coût de destruction environnementale et de remise à niveau devraient être intégrés pour avoir une analyse économique complète. Intégrer dans l'analyse des risques des banques les risques climatiques et de destruction des écosystèmes. Remettre des obligations de régulation dans la finance pour les obliger à intégrer le long terme. Créer la banque européenne Climatique et protection des écosystème (ou une filiale de la BEI) pour soutenir exclusivement des projets économiques "sustenables". Mettre en place un plan "Marshall" pour isoler tous les bâtiments et développer le ferroutage (circulation des camions interdites sauf pour la livraison de proximité), le transport fluvial. Un coût de transport des marchandises estimé correctement en intégrant le coût d'impact négatif sur l'environnement ce qui aurait pour effet de relocaliser des systèmes de production (taxes sur le kérosène par exemple)

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Dérèglement des saisons, période de sécheresse plus importante, disparition des insectes, absence de cumul de périodes froides pour les arbres fruitiers

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Tri des déchets, récupération de l'eau de pluie pour l'arrosage, n'allumer l'éclairage que dans la pièce où nous sommes, limiter le temps sous la douche et ne pas dépasser une douche par jour, laver les légumes dans des cuvettes pour récupérer l'eau, achat de produits alimentaires en circuit court et en local, consommation de produits orientés vers les démarches de commerces équitables. Équipement de la maison en foyer fermé pour limiter la consommation de fuel, isolation thermique de l'ensemble des bâtiments. Fermeture du chauffage la nuit dans les chambres. Coupure des équipements électriques la nuit au lieu de la mise en veille (télévision, livebox, ordinateur). Collant à mouches au lieu d'insecticide etc..... Boycot de circuit de distribution comme amazone, ebay...

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Rien car nous le faisons déjà, sauf la possibilité de produire sa propre énergie électrique sans être obligé de la revendre.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Avoir une approche écologique incitative et non répressive, et taxer les véritables pollueurs et non l'automobiliste qui prend sa voiture pour aller au travail ou pour se déplacer dans son environnement car il n'a pas d'autres choix.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Il faudrait que la solution alternative soit aussi simple que notre mode de chauffage (fuel lourd) actuel, aussi esthétique (invisible de l'extérieur).

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

En zone rurale, je fais 200km par jour pour aller travailler. Quand j'ai des candidats, je covoiture mais ils sont très rares. Si je prends le TER, j'ai 2 ruptures de charges et j’augmente mon temps de trajet aller (ou retour) de 3/4h sans compter l'irrégularité de ponctualité des TER. J'ai donc opté pour la voiture. Et sur mon lieu d'habitation, sans voiture vous ne pouvez vous rien faire. La moindre zone commerciale ou le médecin ou l'hôpital sont à 15 ou 20km (donc 15 à 20 minutes du lieu d'habitation). Les solutions de transport collectifs ne sont pas assez fréquente et les collectivités n'ont pas les moyens de mettre en place un transport collectif à la demande (zone de densité faible).

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le transport à la demande|le cheval

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

les services publics. Il devrait y avoir un équilibrage entre les zones à forte densité qui peuvent répartir le coût sur un grand nombre d'usager et les zones à faible densité. Où permettre l'usage de la voiture dans les zones à faible densité où la circulation reste très faible en arrêtant de taxer l'automobiliste. Par ailleurs, dans ces zones rurales, compte tenu de la faible densité de population les solutions d'autopartage et de covoiturage sont inutilisables, faute de candidat ou parce qu’il aura fallu prendre sa voiture pour aller au lieux de rendez-vous. C'est encore des questions qui concernent les zones urbaines et périurbaines. Par ailleurs, la pollution automobile et le rejet de Carbone dans les zones à faible densité de population est beaucoup plus faible que dans les zones à fortes densité.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Montrer l'exemple. Ainsi la suppression de la taxe Carbone des transports routiers (cf les bonnets rouges) est un très mauvais exemple. Le retard pris en matière d'isolation des bâtiments aussi.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Arrêter de tout concevoir de Paris sans intégrer la diversité française, notamment géographique et de tout raisonner "urbain et périurbain" en oubliant ou méprisant ceux qui sont en zone rurale et n'ont pas les mêmes problématiques. Je ne suis pas opposée à acquitter une taxe sur le carburant quand j'utilise mon véhicule pour des loisirs (déplacement de vacances) et que j'ai d'autres alternatives. Par contre, pour mon trajet domicile/travail dont l'alternative TER n'est pas efficace (gare à 40 minutes de mon lieu de résidence plus 2 ruptures de charges), je trouve cela scandaleux car je n'ai pas le choix. Et c'est très inéquitable pour les salariés qui, contrairement au cadres supérieurs ou dirigeants d'entreprises, n'ont pas de véhicules entreprises. Et c'est le même raisonnement pour les artisans ou les professions libérales (infirmières) dans nos zones rurales qui n'ont pas d'autres choix que de prendre leur véhicule pour travailler et qui n'ont pas forcément le choix d'un véhicule essence en plus. Quant à la voiture électrique, elle n'a pas assez d'autonomie et le véhicule hybride n'apporte d'économie énergétique significative qu'en zone urbaine! Mais c'est tellement plus facile de taxer l'automobiliste salarié qui n'a pas le choix puisqu'il ne peut échapper au plein de sa voiture. Mettez donc en place un système différencié entre loisirs et domicile/travail (pourquoi, ne puis-je être au frais réel? les impôts me répondent que je n'ai qu'à déménager!), un système différencié entre zone rurale et zone urbaine et périurbaine. Construisons des zones de stockage proche des départ de transport collectifs des véhicules des ruraux à l'entrée des zones urbaine (Quand je vais à Lyon pour mes loisirs, je gare ma voiture en entrée de ville et je prends les transports collectifs). A quand des contraintes différenciées en fonction des territoires. Nous sommes en zone rurale, mais pour cause de particules fines, nous ne pouvons plus pratiquer l'écobuage car nous ne sommes pas agriculteurs. Résultat: 2 semaines de débroussailleuse thermique (bonjour le carbone et les particules) pour traiter la moitié d'une prairie de 5 ha et 4 trajets en tracteur ((bonjour le carbone et les particules) pour emmener les déchets verts à la déchetterie qui est à 10km. ABSURDE!!!!!! A quand une banque européenne d'investissements verts qui accompagne l’isolation thermique de l'ensemble des bâtiments à l'horizon 2040 avec un système de 50% d'aides et de 50% d'avances remboursables à taux zéro pour tout le monde, même raisonnement pour les systèmes de chauffage. A quand une véritable taxe sur le Kérosène. En dehors du transport de marchandises, quels sont ceux qui prennent l'avion? Soit des salariés dont le transport est pris en charge par l'entreprise, soit des vacanciers. L'ensemble de cette cible peut payer une taxe carbone : Les vacanciers ont fait le choix d'un système de transport polluant, ils l'assument par le coût de la taxe. L'entreprise peut utiliser la vidéoconférence beaucoup moins polluante et moins coûteuse. Le salarié qui prend sa voiture pour le domicile/travail, lui, n'a pas de choix et c'est parfaitement injuste mais tellement plus facile. A quand un réel développement du ferroutage comme en Autriche et en Suisse, le lobby des transports routiers est-il si puissant? Les grosses multinationales peuvent y perdre mais pas nos petits transporteurs locaux A quand une économie et une finance qui remettent l'homme au cœur du système ("Richesses humaines" et non "Coût des Ressources Humaines") et donc l'ensemble des écosystème car sans la Nature et son environnement, l'homme ne peut pas vivre. Aurez-vous le courage de déplacer légèrement votre curseur de pensée, pour dépasser vos dogmes économiques, et construire un monde vivable pour vos et nos arrières petits enfants. En tant que citoyenne, tel le colibri, j’agis à mon niveau mais sans une réelle impulsion politique, soucieuse de l'intérêt général et non de son parcours personnel, de l'équité de traitement entre citoyen et consciente de la complexité de l'environnement donc de la nécessité de solutions adaptées aux situations différentes, la bataille climatique est perdue.