Date de publication : 2019-03-01
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

aux élus car c'est la base de la démocratie/ aux parents car ce sont eux qui éduquent les enfants à ces valeurs de démocratie et du vivre ensemble / l'école est là pour instruire ce qui est impossible sans éducation préalable dans les familles.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

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4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Vote obligatoire et inciter les citoyens à rencontrer leurs élus et à participer aux réunions qui les intéressent ce qui est vrai aussi pour l'école. Dynamiser la PARTICIPATION est à la base de tout.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une mauvaise chose

6. Pourquoi ?

Car un mandat local permet de garder les pieds sur terre et le contact avec la vie quotidienne des administrés. Donc 2 mandats en tout.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

dans le pays aux 400 fromages, où les citoyens sont toujours en train de changer d'avis, les partis sont les plus à même de représenter les citoyens. Qui peuvent également agir en s'organisant en groupe de pressions, en faisant des procès quand la loi n'est pas respectée (pourquoi les inspecteurs du travail ne pénètrent-t-il pas dans les hôpitaux pour faire respecter les temps de travail ? Ce qui éviterait aux soignants de déprimer ou de se supprimer). Pourquoi l'État tarde-t-il tant à payer les heures travaillées, qu'il s'agisse des policiers ou des soignants ? S'il payait dans les temps, il pourrait refuser toutes ces heures additionnelles en disant à juste titre qu'il est en faillite. Ce mode de comportement n'est pas accepté pour les entreprises privées.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

comment rapprocher les citoyens de leurs élus si on diminue le nombre d'élus et donc leur disponibilité ? Un peu de bon sens ! D'autant que par rapport aux dépenses de l'État, ce serait des économies de bout de chandelle.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Participer ce n'est pas signer une pétition d'un clic. C'est se renseigner, réfléchir, puis aller voter, et ce d'autant plus que le vote sera obligatoire sinon amende à la clé.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Il faut décompter les bulletins blancs. Ce qui permettra de faire également réfléchir les citoyens : si ceux qui se présentent à vos suffrages ne vous conviennent pas, incitez d'autres personnes qui vous conviennent mieux à se présenter, ou encore présentez-vous vous-même.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

LIBERTé , dans la mesure où cela ne pénalise pas autrui. Plus de liberté entraîne plus d'initiatives. Et plus de responsabilités sur les résultats : l'échec personnel est matière à réflexion et à changement. Tout n'est pas toujours de la faute des autres ! Et bien sûr, il faut laisser à ceux qui réussissent le bénéfice de leur travail, sans chercher indéfiniment à les accabler d'impôts. Donc moins de bureaucratie et un vote plus réfléchi avec plus de contacts avec les élus.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

Le référendum, c'est souvent apporter de mauvaises réponses à d'excellentes questions. Le Brexsit en est un formidable exemple. si l'on veut faire fuir ceux qui ont des valeurs, qui travaillent, qui dégagent des bénéfices c'est un excellent moyen. Tous ces pays en voie de sous-développement sur les différents continents ont commencé par perdre leurs élites.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Pas de consultation dont on connaît déjà la réponse : les citoyens veulent plus de tout: plus d'État, plus d'argent public, plus de prestations de la part des collectivités, mais ne pas les payer. C'est la «Google Génération». Sans se rendre compte que « si c'est gratuit, c'est vous qui êtes le produit» et qui payez sous une autre forme, en vous plaignant à grands cris du vol de vos données. C'est en permanence « le serpent qui se mord la queue ».

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

le Sénat est composé d'élus qui rendent compte sous une forme ou sous une autre à leurs électeurs. Si ceux-ci ne sont pas contents, ils peuvent ne pas les réélire. Le Sénat fait donc remonter les aspirations des citoyens et il est là pour moduler la multiplication des lois votées par l'assemblée, sans pouvoir être le plus souvent mise en œuvre. Le conseil économique social et environnemental devrait pouvoir indiquer des objectifs à atteindre pour améliorer le bien-être de tous et cela dans le long terme. «Devrait» car en pratique les politiques qui veulent être réélus ont souvent des objectifs électoraux a beaucoup plus court terme. Voir la Cour des Comptes qui chaque année fait des recommandations au gouvernement, ce qui n'empêche pas les déficits de devenir abyssaux. Et à ce propos une bonne représentation des territoires et de la société civile devrait être de ne pas les laisser s'enfoncer dans le surendettement : n'est-ce pas ce que chaque famille qui tient la route s'efforce de faire ?

18. Faut-il les transformer ?

Non

19. Si oui, comment ?

le problème actuel n'est pas dans la transformation de nos assemblées mais dans l'éducation de la population, aux valeurs du vivre ensemble, et aux faits économiques : il y a quelques années, début 2000, on tirait à boulets rouges sur les patrons. Une vingtaine d'années plus tard, après avoir obtenu leur départ, le chômage de masse entre neufs et 10 % s'est installé, et aucun autre entrepreneur ne prend le relais !

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Simplement faire respecter la loi. Et surtout ne pas faire de lois supplémentaires comme nos politiques et nos députés en ont le secret, qui ne seront d'ailleurs pas plus opérationnelles que les précédentes.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

commencer dans les familles, faire équipe avec les enseignants et rendre obligatoire l'étude de la matière économique à partir de la 6e et jusqu'en terminale : l'histoire, la gestion responsable, les statistiques et la comptabilité, la façon dont les politiques peuvent détruire la vie économique d'un pays ou au contraire la favoriser : dans la matière économique nous avons tout cela, y compris l'enseignement du civisme et de la responsabilité.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

l'engagement citoyen nécessite d'abord de l'intérêt, puis du temps pour une participation active. L'envahissement des objets médiatiques et divers écrans s'oppose à cet engagement. C'est donc d'abord l'éducation à l'utilisation de ces médias qu'il faudrait développer. Ce qui paraît utopique et qui permet quand même d'éclairer le fameux débat sur l'égalité - inégalité : –il y a ceux passent leur vie devant les médias sans rien faire d'autres et qui stagnent en étant très revendicatifs. –Et les autres qui ferment les écrans, agissent, se trompent, changent et progressent. Les premiers qui sont les plus nombreux jalouseront toujours les seconds qui sont moteurs dans la société et doivent donc être protégés.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

La réflexion pour voir plus loin que demain, la fraternité pour aider son voisin plutôt que de le critiquer ( c'est la B.A. = merci Beltrame Arnaud, héros de 45 ans prise otage du vendredi 23.03.18), l'honnêteté pour reconnaître la responsabilité de ses propres actes. Ce sont les valeurs d'une vie en société à partir desquels on peut échanger, créer des richesses, et redistribuer les bénéfices excessifs s'il y en a.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

c'est dans les familles, petit enfant, que les jeunes apprennent puis intériorisent ces comportements. Ce sont donc ces familles qu'il faut encourager, plutôt que d'aider à tout-va les familles « tuyaux de poêle » qui n'ont pas compris que l'éducation de leur enfant leur incombe. Donc retour aux « écoles de parents » en échange de quoi des prestations pourront être données. Le don implique un autre dont en retour, et c'est comme cela que les liens se créent . sans retour, ce n'est plus du tout c'est du dû et cela ne fonctionne tout simplement pas.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

briser la bureaucratie de l'administration et des pouvoirs publics. Le mur de la bureaucratie est un obstacle à tout engagement citoyen.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

ces incivilités sont trop nombreuses pour être énumérées, mais leurs conséquences est unique : un sentiment d'insécurité et de dégoût, qui incite à ne pas s'engager et en faire le moins possible.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

éducation, éducation, éducation, et d'abord dans les familles.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

que chacun dans sa famille puisse être le promoteur des valeurs cités plus haut, et puisse avec une bienveillante fermeté les faire respecter. Il faudrait que la bureaucratie de l'éducation nationale arrête d'avoir la politique du « pas de vagues ». Enfant, nous étions des sauvages, et le travail de nos parents a été de nous socialiser puis de nous faire intégrer les valeurs. Pour ceux qui ont eu de tels parents, la vie a pu être difficile, mais travail et succès ont fini par être au rendez-vous.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

dans ma vie propre, ce sont des réflexions banales : « Ah! tu ne bois pas d'alcool, tu ne fumes pas, tu ne triches pas : mais comment vis-tu ?» C'est vraiment mineur pour moi. Je conçois que pour d'autres cela puisse être beaucoup plus déplaisant.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

éducation, éducation, éducation : nous sommes, êtres humains, des êtres d'addiction et quoi de plus simple que de tyranniser les plus faibles qu'en soi-même on n'a pas confiance en soi.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

variables selon les populations auxquels on s'adresse. Participer à des cours de français de base pour ceux qui ne maîtrisent pas lecture et écriture. Fréquenter des écoles de parents pour ceux qui ne savent pas éduquer leur enfant. Obliger à se désintoxiquer pour ceux qui se droguent. travaux d'intérêts généraux quelques heures par semaine en contrepartie de l'argent versé etc. etc. Le but c'est de ne plus donner sans contrepartie.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

les pays qui sont devenus indépendants il y a une soixantaine d'années et même parfois plus en Amérique latine font le malheur de leur population. Tant sur les plans santé, éducation, économie, absence des valeurs pour une vie en société… avant l'ère actuelle de la communication, leurs habitants restaient chez eux. Maintenant ils viennent chez nous en pensant arriver dans un eldorado sans comprendre sur quel travail et quels comportements repose nos sociétés. Donc globalement il ne faut pas les laisser entrer sans visa, et raccompagner chez eux tous les migrants économiques. En second lieu, un petit nombre d'entre eux est en danger, bien que tous ceux qui viennent chez nous disent qu'ils le sont. Si on prend bien en charge les premiers en amont, on pourra se pencher sur le cas particulier des seconds. Autrement dans le grand magma du déplacement de population, on continuera à faire n'importe quoi et à faire monter la haine de l'étranger.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

oui, les objectifs annuels peuvent avoir de la valeur à la fois pour la France pays d'accueil et également pour le pays d'origine du migrant, à condition de définir dans les objectifs quel profil de migrants nous accueillons et pour combien de temps : études, travail d'une durée limitée selon les besoins, etc. encore faut-il en aval organiser l'intégration car le bon migrant est celui qui en quelques années subvient à ses besoins et paye des impôts dans le pays où il vit. Si des enfants sont nés en France, ils deviennent français avec les droits mais également les devoirs de citoyens français.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

plutôt que de répondre à un défi, ce qui suppose une épreuve comme pour les sportifs, mieux vaut baliser ce brassage de population en définissant ce que nous voulons, mais surtout en nous donnant les moyens de l'appliquer.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

apprendre la langue, apprendre les coutumes du pays et les devoirs qu'il attend de ses migrants, apprendre un métier pour subvenir à ses besoins et à partir de la passer un examen oui oui un examen pour avoir des papiers permettant de résider dans le pays où on s'est intégré. Accompagner le retour de tous ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas respecter ces obligations.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

arrêter cette diarrhée législative, et toiletter les codes pour garder uniquement les lois qui ont du sens et que l'on pourra faire appliquer.