Aujourd'hui les administrations sont, paradoxalement, à la fois utiles et inhumaines. Elles sont utiles car globalement elles remplissent la mission qui leur est confiée, mais elles sont inhumaines car les cas particuliers humains n'existent pas. Tout est normé, dans des lois, des décrets, des textes d'application mais l'humain qui ne correspond pas à une case est rejeté par le système. A force de tout normer cela déshumanise la relation citoyen administration. L'administration française est construite sur des bases macro-économiques alors que le citoyen vit en micro-économie. C'est ce décalage qui génère des frustrations et le sentiment d'abandon d'une part significative de la population française. L'évolution doit aller vers moins de normes, moins de texte, plus d'initiatives et plus de proximité de la part des fonctionnaires et de l'administration. Un exemple réussi est celui des médiateurs judiciaires de proximité qui font un travail remarquable et qui de ce fait sont à la fois proches des citoyens et désengorge les tribunaux.
Oui
Par exemple, il y a quelques années pour demander une carte d'identité ou en passeport nous allions à la mairie de notre domicile sauf pour les grandes villes. Aujourd'hui il faut aller à minima au chef lieu de canton ou à la ville préfecture ou sous-préfecture. Cela génère des déplacements, des coûts, du temps etc... et donc cela accroit le sentiment d'abandon.
Non
L'accès aux soin. Nous sommes dans un secteur sinistré au niveau médical. La justice; le tribunal d'instance est à 35 km et le TGI à 70 km.
L'utilisation d'internet dans les démarches administratives suppose que le citoyen sache, avant quelle administration et quelle démarche il veut ou doit faire. Il manque la phase d'avant l'utilisation d'internet, c'est à dire écouter le citoyen, comprendre son besoin et seulement après il pourra, efficacement utiliser les services par internet. c'est cette phase d'écoute, de décodage, parfois, qui manque aujourd'hui.
Oui
Oui
En milieu rural, faire des permanences récurrentes d'agents publics polyvalents dont la mission première serait d'écouter, de comprendre les besoins et ensuite de guider le citoyen dans ces démarches. Avant c'était le secrétaire ou les employés de mairie qui servaient d'intermédiaires entre les citoyens et les administrations.
je n'en vois pas
La justice car elle est trop longue, trop complexe et tient plus compte des auteurs de faits délictueux et de leur avenir que des victimes. De plus elle porte très mal son nom car en effet elle ne rend pas la justice mais elle dit le droit, ce qui n'est pas du tout la même chose. Cette distinction est aussi un motif de distanciation avec les citoyens. De la même façon tous les services concernant les personnes en situation de handicap doivent vraiment se mettre au service des personnes handicapées et de leur famille. lorsque des parents se rende compte que leur enfant souffre d'un handicap, au delà du traumatisme moral que cela engendre, c'est un parcours du combattant inimaginable qui commence. Là encore un peu plus d'écoute, d'empathie et d'aide serait bienvenue et permettrait de trouver de bonnes solutions;
Oui
Non
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Dans les règles de la sécurité sociale concernant le remboursement de frais de transport. Etant en longue maladie j'ai dû être hospitalisé en urgence dans un hôpital de proximité. Cet hôpital n'ayant pas les compétences m'a transféré en ambulance dans un hôpital parisien où j'avais déjà été opéré. Après quelques jours d'hospitalisation j'ai pu rentrer à mon domicile. L'hôpital parisien m'a fait un bon de transport et n'ayant pas de transport en commun, j'ai pris un taxi. Comme je n'avais pas fait de demande préalable et que la distance dépassait 150km je n'ai pas été remboursé, alors que l'ambulance, pour l'aller, a été prise en charge. Devant quitter l'hôpital parisien je ne pouvais pas attendre que la CPAM me donne le feu vert et n'ayant pas d'autre moyen de locomotion, je n'avais pas le choix. Ayant fait un recours amiable, celui ci a été rejeté et heureusement que mes moyens me permettent de payer cette somme, mais pour une autre personne cela aurait pu être dramatique.
Oui
En leur permettant de tenir compte des cas particuliers et de ce fait de "déroger" aux règles et aux normes applicables à la majorité. Bien sur cette capacité doit être contrôlée et justifiée, mais je pense que cela remettrait de l'humain dans la relation administration/citoyen.
Oui
Cela doit passer par une formation à l'écoute des problèmes et des besoins des gens.
Mettre en place des permanences d'agents publics polyvalents, ayant une capacité de dérogation et d'interprétation des textes et normes. Mettre en place des politiques publiques permettant à tous l'accès, aux soins, à la culture, au logement, à l'instruction, au numérique, au transport. Être à l'écoute des besoins des territoires via les élus locaux et non pas uniquement les stratèges des administrations.
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Dans les règles de la sécurité sociale concernant le remboursement de frais de transport. Etant en longue maladie j'ai dû être hospitalisé en urgence dans un hôpital de proximité. Cet hôpital n'ayant pas les compétences m'a transféré en ambulance dans un hôpital parisien où j'avais déjà été opéré. Après quelques jours d'hospitalisation j'ai pu rentrer à mon domicile, sans que cela puisse être prévu à l'avance. L'hôpital parisien m'a fait un bon de transport et n'ayant pas de transport en commun, j'ai pris un taxi. Comme je n'avais pas fait de demande préalable et que la distance dépassait 150km je n'ai pas été remboursé, alors que l'ambulance, pour l'aller, a été prise en charge. Devant quitter l'hôpital parisien je ne pouvais pas attendre que la CPAM me donne le feu vert et n'ayant pas d'autre moyen de locomotion, je n'avais pas le choix. Ayant fait un recours amiable, celui ci a été rejeté et heureusement que mes moyens me permettent de payer cette somme, mais pour une autre personne cela aurait pu être dramatique.
Etant curateur de ma fille handicapée depuis une vingtaine d'année, je rends, chaque année les comptes de celle-ci au juge des tutelles de mon secteur. ayant dû changer souvent de lieu de travail, j'ai eu affaire à des juges dans plusieurs ville de France. Pour la dernière c'est le tribunal d'instance de Bernay qui est concerné. Depuis l'an dernier, non seulement il me demande des comptes mensuels, les factures de plus de 150 € et les états bancaires en fin et en début d'année mais en plus il veux la totalité des relevés de comptes bancaires. j'avoue ne pas bien comprendre cette demande qui va m'obliger à faire une trentaine de photocopies, m'amener à payer trois ou quatre fois plus de frais d'affranchissement, et obliger les services du greffe à examiner tous ces documents, alors que cet examen ne permettra pas plus qu'avant de détecter une erreur ou une anomalie. La justice manque de moyens mais Est-ce que la justice ne se crée pas du travail pour rien, on peut se le demander.
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Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)
Mettre en place un vrai Plan "Marshall" sur ce thème et non plus des mesurettes isolées et changeante selon les élections qui ont peu d'impact réél.
Oui
Les modifications des saisons, des rythmes de pluviométrie etc... depuis 60 ans. Alternances de sécheresse puis de pluies torrentielles, la disparition, y compris e, France, de nombreuses espèces animales ou végétales.
Oui
Construction d'une maison à énergie positive par la mise en place de panneau photovoltaïques, chauffage et eau chaude à l'aide de pompes à chaleur air eau, VMC double flux, compostage des déchets alimentaires, tri-sélectif des déchets, récupération de l'eau de pluie pour arroser le potager, préférence pour les produits locaux.
N'ayant obtenu aucune aide ni technique, ni financière de la part des organismes publiques (y compris de l'ADEME), il faut aujourd'hui vraiment vouloir faire quelque chose car l'on n'est absolument pas aider. Donc si, enfin, les particuliers, ayant envie d'agir, pouvaient recevoir une écoute, un conseil, une aide auprès d'organismes de proximité cela serait déjà un bon début. Bien sur dans les grandes villes cela doit être plus facile mais dans nos campagne..... c'est plutôt le désert. La mise en place de permanence peut, peut-être, être une solution. Concernant les déplacements, je dispose aujourd'hui d'un véhicule diesel qui a 6 ans. Je l'ai choisi pour son coût d'utilisation et parce qu'à l'époque, les services de l'état le considéraient comme moins polluant. Aujourd'hui je le remplacerait bien par un véhiculé électrique ou hybride, mais les coûts d'achat, malgré les aides restent trop important., en particulier le prix des batteries me semble prohibitif et je ne comprends pas celui-ci, sauf à considérer que le monopole chinois en la matière est la raison de ce prix.
Développer en France une vrai industrie écologique (Photovoltaïque, Véhicules électriques, batteries pour ces véhicules et...) et abaisser sur ces produits le taux de la TVA, le plus possible. Les moindres recettes fiscales étant compensées par plus de travail, moins de chômage et donc d'autres recettes fiscales. Faire respecter les mêmes normes environnementales aux produits importés qu'aux produits français. (exemples: les produits agricoles européens qui sont cultivés ou produits avec des produits interdits en France, ou encore les produits étrangers obtenus par le travail des enfants ou avec des méthodes interdites en France). Cela permettrait à nos industriels et à nos agriculteurs d'être sur un pied d'égalité avec leurs concurrents étrangers et cela aurait, peut être, une incidence sur le politique environnementale de ces pays tiers.
Non
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Les transports en commun
En théorie les collectivités territoriales mais dans la réalité de nos territoires ruraux cela me semble très difficile.
Faire respecter, à l'aide de contrôles strictes et non pas par déclaration, les mêmes normes environnementales aux produits importés qu'aux produits français. (exemples: les produits agricoles européens qui sont cultivés ou produits avec des produits interdits en France, ou encore les produits étrangers obtenus par le travail des enfants ou avec des méthodes interdites en France). Cela permettrait à nos industriels et à nos agriculteurs d'être sur un pied d'égalité avec leurs concurrents étrangers et cela aurait, peut être, une incidence sur le politique environnementale de ces pays tiers.
Sans une volonté et des actions politiques fortes et surtout constantes dans le temps nous laisserons, à nos enfants, une France et une terre en déliquescence.
Votre message a bien été envoyé.