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Le rectorat: le logiciel affelnet qui affecte selon un algorithme opaque les élèves dans un lycée a prouvé ces dernières années son iniquité car chaque collège n'alimente pas de façon homogène le logiciel affelnet. Il faut savoir que les notions de notation par compétences censée compléter l'analyse des connaissance d'un élève ne sont pas comprises de la même la façon selon chaque enseignant et ne permet pas aujourd'hui de rendre compte de la progression de l'élève et un contrôle raté entraine une non validation de compétence, laquelle n'est pas réévalué même si l'élève a ensuite progressé. Il n'y pas ici de "droit à l'erreur" bien au contraire. et l'analyse faite par l'algorithme occulte les efforts et les performances des élèves notamment parce qu'il ne tient pas compte des appréciations. La conséquence de cette méthodologie est l'accélération du départ vers les établissements privés des familles qui en ont les moyens. L'enseignement privé lui choisi ses élèves sur dossier et entretient. Cette "fuite" contribue à réduire la notion d'égalité des chances pour tous. En classant les élèves en fonction de leurs résultats (notes et compétence), le logiciel affelnet contribue à faire des lycées de niveau ce qui est contraire à la logique d'égalité républicaine. Dans le même ordre d'idée, certains lycée : deux à Paris ( Louis le grand et Henri IV) continuent eux à choisir leurs élèves dans une logique affirmée de choix de l'excellence ne retenant que des élèves aux excellents résultats et ce sans passer par la moulinette du logiciel affelnet puisque les élèves qu'ils choisissent savent avant la mise en route de ce logiciel que leurs dossiers sont retenus dans un de ces deux établissements. Les élèves de troisième, c'est particulièrement vrai à Paris, sont donc sous pression pendant toute leur année de troisième pour essayer d'obtenir le lycée de leur choix et au final leurs efforts sont souvent déçus et ils se retrouvent dans des établissements ne présentent pas notamment les langues qu'ils souhaitent étudiés et désormais cela sera encore plus compliqué car les élèves risquent de se retrouver dans des lycées ne proposant pas les spécialités qu'ils souhaitent obtenir et ces élèves ne pourront pas changer d'établissement car tous les établissement sont au maximum de leurs effectifs. Les proviseurs des lycées expliquent en ce moment aux familles des élèves de seconde que les enfants ne pourront pas faire telle ou telle spécialités car elles ne sont pas proposées dans leurs établissements et qu'ils ne pourront pas les faire dans un autre établissement car il n'y a pas de place pour eux dans les établissements les proposant. De plus, les proviseurs refusent aussi certains assortiment de choix de spécialités car ils peuvent pas organiser leurs classes n'ayant pas assez de locaux ou d'enseignants pour rendre possible tous les assortiments de spécialités. Comme argument de refus, ils expliquent que les élèves font des choix non cohérents alors que justement la reforme arguait la possibilité de choisir n'importe quelle spécialité. Au final il y a une reproduction non dite de la filière S avec comme choix de spécialités : math physique SVT, de la filière ES avec comme choix de spécialités SES Histoire-Géographie et mathématique et L avec comme choix de spécialités: humanités-littérature et philosophie, Langues-Littérature et culture étrangères et selon les disponibilités Histoire-Géographie géopolitique et sciences politique ou littérature langues et cultures de l'antiquité. les options qui existaient précédemment sont elles totalement supprimées ce qui restreint de fait l'accès pour tous à une certaine cultures générale. Ainsi un élève prenant comme spécialité math physique SVT se voit contraint d'abandonner le latin ou le grec par exemple. cette reforme contribue ainsi à appauvrir en fait les accès à une culture générale préalablement possible.
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La reforme du lycée est aujourd'hui imposée à marche forcée et sans écouter les difficultés qu'elle soulève au sein de chaque établissement en terme d'organisations et d'accès aux spécialités qui doivent être proposées aux élèves ni sans comprendre combien elle va créer encore plus d'inégalité d'accès aux enseignements sur l'ensemble du territoire. Cette réforme oblige les élèves à choisir dès la fin de la seconde une orientation et leur ferme ainsi des portes ce qui est le contraire de ce qui avait été annoncé initialement. Elle réduit également l'enseignement des mathématiques car elle les a supprimé du tronc commun contrairement là encore à ce qui avait été annoncé et cela ne semble répondre qu'à la pénurie des enseignants dans cette matière. De ce fait, des élèves moyens en mathématique risquent de se voir refuser l'accès à cette spécialité et donc n'auront pas accès dans le supérieur à un bon nombre de formations nécessitant une base mathématique alors qu'à l'origine le ministre disait vouloir au contraire remettre pour tous les élèves un enseignement de mathématiques pour tous. Comment demain pourront nous former des économistes, des géographes par exemple ( il y en a bien d'autres) sans que ceux ci aient une compréhension minime de ce qu'est une probabilité ou une statistiques? Il était déjà désastreux que les élèves en série L n'aient pas d'enseignement de mathématique dès la première , cette reforme était censée y remédier, en fait elle aggrave ce problème. Il faut savoir aussi que les proviseurs des lycées expliquent en ce moment aux familles des élèves de seconde que les enfants ne pourront pas faire telle ou telle spécialités car elles ne sont pas proposées dans leurs établissements et qu'ils ne pourront pas les faire dans un autre établissement car il n'y a pas de place pour eux dans les établissements les proposant. Ce problème est encore plus aigu en province et doublée, s'il y avait une place possible dans un lycée d'une autre ville de la région, par la distance géographique entre établissements. Cela a été remonté par nombre d'enseignants sans que cela soit entendu. De plus, les proviseurs refusent aussi certains assortiments de choix de spécialités car ils ne peuvent pas organiser leurs classes n'ayant pas assez de locaux ou d'enseignants pour rendre possible tous les assortiments de spécialités. Comme argument de refus, ils expliquent que les élèves font des choix non cohérents alors que justement la reforme arguait la possibilité de choisir n'importe quelle spécialité. Au final il y a une reproduction non dite de la filière S avec comme choix de spécialités : math physique SVT mais ici avec perte de l'enseignement d'histoire géographie ce qui est dommage pour une bonne compréhension de la société , de la filière ES avec comme choix de spécialités SES Histoire-Géographie et mathématique avec toujours la même obligation de cesser l'enseignement de cultures de l'antiquité et L avec comme choix de spécialités: humanités-littérature et philosophie, Langues-Littérature et culture étrangères et selon les disponibilités Histoire-Géographie géopolitique et sciences politique ou littérature langues et cultures de l'antiquité. De plus avec cette reforme, les options qui existaient précédemment sont elles totalement supprimées ce qui restreint de fait l'accès pour tous à une certaine culture générale. Ainsi un élève prenant comme spécialité math physique SVT se voit contraint d'abandonner le latin ou le grec par exemple. Il ne peut plus non plus prendre une option science économique et sociale. cette reforme contribue ainsi à appauvrir en fait les accès à une culture générale préalablement possible. on comprend donc qu'elle ne vise qu'à juguler le déficit d'enseignants et pas à améliorer le niveau des enseignements. Il faut savoir que cette reforme a entrainé pou plutôt permis une baisse générale des dotations horaires globales des lycées ce qui veut dire moins de moyens pour les établissements. A ce titre elle est donc inique et mensongère et détruit l'avenir professionnel de nos enfants. L'urgence est de revaloriser le métier d'enseignant pour créer des vocations et non de réduire les enseignements. Le risque évident est le développement de structures privée et donc non accessible à tous mais seulement à ceux qui auront les moyens de se les payer. Ces structures se feront un plaisir de proposer des enseignements complémentaires et cette reforme signe donc l'arrêt de l'égalité républicaine de l'accès au savoir.
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