Date de publication : 2019-02-20
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Il est difficile de donner une réponse objective car tout est lié à l'individu et à son degré d'implication (carriériste ou idéaliste). Cependant il me semble que plus la personne est proche physiquement de ses administrés (maires en particulier) plus il est à même de ressentir et de connaître les problématiques quotidiennes, de les faire connaître et surtout de vouloir y répondre.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

D'une part un élu en fonction sera toujours décrié quoiqu'il fasse. Cependant ce qui marque aujourd'hui est l'écart de la vision autocentrée parisienne et la réalité de la vie du reste de la Nation. Ce qui mine, à mon sens, la vie quotidienne, est principalement "l'attachement" politique du représentant au détriment du bien collectif de ses administrés. Voici ce que j'entends par là. Lors d'une élection chaque candidat se présentera avec un projet (évidemment démagogique afin de plaire au plus grand nombre). Chacun alors votera pensant que tel ou tel candidat portera ces (et ses) valeurs une fois élu. Malheureusement peu se rendent compte qu'ils votent non pour une personne qui les représentera mais pour un politique qui représente un parti et ses idées. Une fois alors élu, les idées du programme sur lesquelles le candidat a été élu disparaissent au profit des idées et des directives du parti politique qu'il représente et ce sont alors, lors des votes des lois, des débats etc... les consignes du parti qui sont privilégiées au détriment de la représentativité du mandataire.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Je ne sais pas

6. Pourquoi ?

Car tout ceci est un problème de personne. Un bon parlementaire, représentant fidèlement ses administrés (et non son parti politique) doit pouvoir être élu plusieurs fois.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Les français ne veulent pas être représentés par des partis politiques, ils veulent que l'on prenne en compte leurs problèmes.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Il est d'abord nécessaire de se poser la question de savoir pourquoi il y a un manque de participation. Pour ma part j'en vois trois. La première, les générations qui votent aujourd'hui n'ont jamais connu de conflits, de graves troubles nationaux, de pandémies, de graves cataclysmes etc...mettant en danger la Nation et vivent "confortablement" dans un univers stable. Le second est celui développé dans un des paragraphes précédents, celui de ne pas se sentir représenté par les personnes qu'ils élisent. Enfin le troisième je peux le résumer par ces termes souvent employés "tous pourris"et "il n'y a pas de justice". En effet un élu se doit d'être exemplaire dans tous les domaines et s'il ne l'est pas il doit être sanctionné plus gravement que le simple citoyen. Cependant la réalité est autre.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

La problématique reste la même que celle de la représentativité non d'un parti mais bien de la population représentée. De toute façon chacun voit son avenir et ses problèmes en tant qu'individu et pas nécessairement le bien commun. Même si les décisions sont mises à la discussion publique, ce sera celui qui n'y a pas participé qui viendra manifester.... C'est un peu le "si tu n'as pas voté tu fermes ta g....". On peut encore charger les maires en leur faisant faire des réunions publiques sur tel ou tel sujet, dont le résultat sera remonté au député et au sénateur de la circonscription qui le portera dans les hémicycles. Cependant comment s'assurer que ces derniers en seront des portes paroles objectifs sans passer cela au filtre du parti politique et de ses idées.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Je ne sais pas

15. Si oui, comment ?

None

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Pourquoi faut-il consulter les citoyens sur cela? Si la question se pose c'est qu'il y a une défiance des citoyens sur l'argent public. La question qui devrait alors se poser c'est pourquoi les citoyens ne font pas confiance à l'Etat sur l'emploi de l'argent public. Une fois la réponse trouvée il suffira d'y remédier et il n'y aura pas besoin de solliciter les citoyens sur l'usage de l'argent public par l'Etat.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

La problématique est que le citoyen ne sait pas très bien par qui il est représenté et surtout on le voit bien aujourd'hui par ce débat, c'est qu'il ne se sent pas du tout représenté ni par les représentants politiques, ni par les parlementaires, ni par les représentants syndicaux. Ce n'est surement pas la superposition des "assemblées" ou "conseils" qui vont permettre d'améliorer cela. La problématique est dans la confiance que l'on peut porter aux individus, à leur représentativité citoyenne, leur intégrité.

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

L'équité de traitement entre les différentes religions serait déjà un bon pas..... D'autre part la laïcité est la règle, elle doit alors être appliquée en toutes circonstances. L’iniquité provoque la rancœur, la frustration, le mépris et enfin la violence.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

D'une part, que ces valeurs soient enseignées dès le plus jeune âge. Ne pas mettre systématiquement en opposition valeurs enseignées (Marseillaise, Drapeau, etc....) avec le nationalisme. A force de se retourner sur notre passé, de se flageller sur des périodes sombres de notre histoire nous engageons gravement notre avenir. Il faut tenir compte des erreurs de notre passé mais pas y revenir en permanence. D'autre part chaque personne qui souhaite venir s'établir et vivre en France doit adhérer à ses valeurs. Cela doit alors passer pas un temps d'adaptation, d'apprentissage obligatoire de la langue, d'un enseignement civique et citoyen, d'un travail et d'une mise à l'épreuve de quelques années.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

L'engagement citoyen n'existera qu'à partir du moment où les personnes se reconnaîtront appartenir à une Nation. Ce qui fait cela est une culture, une histoire, et bien d'autres choses que nous partageons en commun. Il est nécessaire donc de se poser la question. Que partageons nous désormais en commun?????? D'autre part comment parler d'engagement citoyen alors que ceux qui nous représentent sont mis à mal. Les maires épuisés, les pompiers caillassés, les policiers dénoncés dans le cadre de leur métier.... Pourquoi s'engager comme citoyen dans ce genre de société.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Intéressez vous au dispositif mis en place en 2015: le service militaire volontaire et vous comprendrez quelles sont les problématiques citoyennes. Pour avoir participé à la mise en place de ce dispositif j'ai pu analyser ces divers problématiques. On se retrouve devant d'une part des jeunes qui se sentent perdus sans limites et souvent en perte de références culturelles et éducatives et d'autre part face à des parents qui n'ont pas reçu non plus cette éducation et qui sont donc dans l'impossibilité de la transmettre. Nous payons aujourd'hui le "il est interdit d'interdire".... Les comportements civiques vont de pair avec l'éducation reçue. Le respect des autres passe en premier lieu par le respect de soi. La vie en communauté apprend obligatoirement à faire attention à l'autre. Les comportements civiques ne pourront être mis en oeuvre qu'à partir du moment où chacun apprendra à vivre avec son voisin. C'est donc aussi un problème sociétal à l'heure de l'individualisme, du renfermement sur soi provoqué par la vie moderne. La valeur du service National tel qu'il existait avant 1996 était qu'il obligeait chaque homme à vivre en collectivité durant plusieurs mois et donc favorisait l'attention à l'autre. Ce n'est certainement pas cet "ersatz" de SNU qui répondra à cette problématique.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Le développement des comportements civiques ne pourra passer que par la prise en compte que nous vivons dans une communauté (Nation). D'autre part elle ne pourra se développer qu'avec la mise en valeur de ces comportements et un châtiment exemplaire de ce qui va à son encontre. Cela ira aussi dans la mise en valeur et le développement de dispositifs déjà existants (EPIDE, service militaire volontaire etc...) et l'appui des associations qui y sont déjà investis.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

C'est désormais un problème de société, lié à mon sens à la perte de la vie communautaire. Ces questions ne se posaient pas quand des grands parents aux petits enfants tout le monde vivait ensemble, où chacun apprenait à faire attention à l'autre, où les travaux communautaires (fenaisons, construction etc...) nécessitaient la cohésion. Cohésion, ce mot bien connu par les militaires est de plus en plus absent de la vie citoyenne. Si les relations sont donc déjà compliquées entre citoyen comment ne pas comprendre qu'elles puissent l'être encore plus avec l'administration et les pouvoirs publics synonymes de complexité et de problématiques.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Vivant à la campagne les incivilités, même si elles existent sont beaucoup moins prégnantes. Cependant celles que je peux constater le plus couramment sont liées à la circulation routière.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Hier une vieille dame pouvait faire une remarque à un jeune homme sur sa manière de se tenir et ce dernier en tenait compte. Aujourd'hui un professeur fait une remarque à un élève, un parent le frappe, un contrôleur dans le train hésite désormais à faire une remontrance à un jeune qui a les pieds sur un siège de peur d'être insulté ou frappé, un policier hésitera à faire feu de son arme de peur d'encourir l'ire d'une cité, l'acharnement des médias et une enquête interne..... Que peuvent faire les pouvoirs publics?????? Un état fort ou la justice sera appliquée, les forces de sécurité, les agents, les personnes responsables seront respectées et ou les malfrats, les casseurs, ceux qui profèrent menaces et insultes sanctionnés durement permettront de faire diminuer les incivilités.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

L'exemplarité et la mise en avant des actes de bravoures , des actions civiles etc.... Et cette exemplarité doit venir tout d'abord des représentants nationaux. Comment demander au simple citoyen de respecter les 80 km/h quand un élu est pris à conduire en état d'ivresse.....????

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

None

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Ceci est une utopie. La Nation est un concept qui ne se construit que face à un danger imminent et grave. Cependant si l'on veut construire une société plus solidaire et tolérante il faut valoriser les actions communautaires. Sans vouloir insister mais le service National ( et je le répète surement pas le SNU comme il est envisagé) avait cet effet auprès de la population masculine. Le vivre ensemble permet d'accepter les différences de l'autre. Pour bien comprendre ma réflexion, une société qui se sent obligé de créer une "fête des voisins" afin que chacun se rencontre au moins une fois dans l'année montre bien qu'il y a une problématique de vie communautaire.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

L'immigration fait partie de l'histoire de chacun. Nous sommes tous issu à un degré ou à un autre d'une vague migratoire, nos ancêtres ont du à un moment ou à un autre combattre ou subir les actions diverses des autochtones avant de se faire accepter. Cependant alors que nous vivons l'immigration, cette dernière sera plus facilement acceptée à partir du moment où ce sont ces flux migratoires qui s'adaptent à notre société et adoptent notre culture et non qui veulent imposer leur choix de vie. Cela passe donc par l'assimilation.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Malheureusement l'immigration sera un problème de flux et souvent de conséquences naturelles ou non, imposant à une population de se déplacer. N'oublions pas qu'un jour ce sera peut-être nous qui devrons immigrés et alors devoir trouver un territoire qui puisse nous accueillir. Se fixer des objectifs annuels peut être une bonne chose en revanche il faut que cela puisse être modulable en fonction de l'actualité.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Malheureusement ce défi va surement durer mais s'intensifier avec les futurs réfugiés climatiques dont nous ferons également partis.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

L'intégration à un moment ou à un autre doit passer par l'assimilation. Cette assimilation ne pourra se passer d'une part que par l'apprentissage et l'usage de la langue, d'obtenir un emploi, et d'un projet au profit de la communauté.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None