Date de publication : 2019-01-22
Code postal : 92160

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

La création et l'envoi annuel d'une note à tous les Français reprenant de façon synthétique toutes les dépenses et recettes de l'année écoulée : une sorte de bulletin d'informations aux actionnaires.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

1/ L’Etat français est une entreprise comme une autre. Il doit optimiser ses coûts de fonctionnement, notamment en : - Mutualisant les dépenses courantes des ministères et en les centralisant sur un même lieu qui coûterait moins cher en loyers ; les anciens bâtiments ainsi libérés pourraient être le cœur de projet innovant : refuges pour les sans abris, lieux culturels, espaces coworking publics pour les auto-entrepreneurs ne pouvant payer un loyer et ayant des difficulté à travailler chez eux, labos de recherche publics, nouvelle université (histoire de désengorger les universités existantes)… - Réduisant les salaires et les avantages en nature des très hauts fonctionnaires. - Supprimant certains avantages des anciens présidents (logement de fonction, bureaux). Le salaire (revu un peu à la baisse) et la protection rapprochée sont justifiés au regard des très hautes responsabilités qu’un président a été amené à remplir ainsi que des secrets d’Etat qu’il a été amené à connaître. Une partie des économies ainsi réalisées doivent être réinjectées dans les territoires, car il est anticonstitutionnel que des Français paient des impôts sans bénéficier de certains services publics - dont deux sont la base de notre Etat de droit ayant pour devise Liberté, Egalité, Fraternité – à savoir l’école et la santé. 2/ Supprimer la notion de foyer fiscal pour adopter un impôt individuel avec rattachement automatique des enfants sur le plus gros revenu pour un couple marié, au parent ayant la garde en cas de séparation, à l'un des deux parents après déclaration conjointe en cas de garde alternée. Si nous sommes tous citoyens, nous sommes tous citoyens devant l’impôt qui doit être calculé pour chaque personne et non par le prisme du foyer fiscal. 3/ Réduire la TVA sur les produits de première nécessite et du quotidien (alimentation, vêtements, frais divers pour les enfants...) tout en augmentant de façon nette les produits de luxe. 4/ Rendre l'impôt obligatoire pour tout le monde : 1 euro symbolique pour les personnes non-imposables. 5/ Intégrer les aides sociales dans le calcul de l’impôt et donner un malus sur ces aides aux personnes, âgées entre 25 et 45 ans, ne justifiant pas d’au moins 5 mois de travail sur 2 ans. Pourquoi cette tranche d’âge ? En-dessous de 25 ans, on est face à des jeunes qui se parfois se cherchent encore et qui doivent bénéficier d’une attention bienveillante de leur Mère-patrie. Passés 45 ans, certaines personnes, même désireuses de travailler, ne trouvent pas de travail. Elles ne peuvent pas avoir la double peine. 6/ Ne plus tergiverser avec nos partenaires européens sur le sujet de l’optimisation fiscale qui est favorisée par certains pays (Belgique, Luxembourg, Portugal...). Si elle est immorale, elle n'est en rien illégale. Il faut faire adopter au plus vite une loi visant à l'harmonisation de systèmes fiscaux européens afin que certains de pays de l'Union cessent de courtiser les contribuables français.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Supprimer, selon les revenus des parents et des enfants, l'impôt sur les successions, l'un des impôts les plus injustes qui puissent exister. En effet, aujourd'hui, un enfant est contraint de payer un impôt sur un petit bien immobilier acquis par ses parents ayant travaillé toute leur vie : j'appelle cela du racket organisé.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Augmenter le temps de travail|Renforcer les contrôles sur les aides sociales attribuées et les limiter lorsque les parents ne sont pas assez investis dans l'éducation de leurs enfants. Faire payer les dégradations sur le matérile public par leurs auteurs dès qu'ils sont identifiés.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Pour les ressortissants de pays étrangers, y compris ceux de l'Union européenne, toutes les aides de la CAF devraient être conditionnées à un nombre minimum d'années de cotisations sociales. La prime de déménagement de la CAF ne devrait être donnée qu'aux chômeurs ayant signé un CDD long ou un CDI.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

L'encadrement scolaire car de l'éducation nait la grandeur d'une nation. Mais, s'il semble qu'il faille repenser la protection sociale par domaine, il est nécessaire de la penser également par territoires. Il y a des déserts sans travail, sans connexion internet. Doit-on se résoudre à concentrer les personnes en ville avec toutes les répercussions sociales que cela engendre ? Ne peut-on penser proposer des aides spécifiques pour le repeuplement des territoires et le développement des réseaux internet pour faciliter leur installation ?

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Santé Education Défense

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il y a trop de niches fiscales. Il faut simplifier pour aller vers 0 déclaration, en dehors de l'inscription aux domaines par les notaires lors d'achats immobiliers qui feraient l'objet d'un impôt spécifique.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Moi-même

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Transparence, méritocratie et exemplarité

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Lorsque l'on s'engage dans une tâche, on ne peut être partout à la fois. De plus, aujourd'hui lorsque l'on s'engage, il me semble que les personnes le font plus par envie de s'investir dans la vie de la cité que pour des considérations financières.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Prendre en compte le vote blanc lors des élections et, même si cela me fait me fait peur car je déteste les extrêmes, instaurer la proportionnelle.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Les citoyens ont des droits mais aussi des devoirs. Il s'avère qu'ils ont en France la chance de pouvoir voter. Cette chance, il faut la transformer en devoir en instaurant une amende donnée à toutes les personnes qui ne votent pas, dans le cas, bien sûr, où le vote blanc est pris en compte et la proportionnelle instaurée.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Si le nombre de votes blancs est supérieur au seuil de représentativité nécessaire pour gouverner de façon sereine - sans avoir à entendre tous les quatre matins : il n'est pas légitime -, un nouveau vote doit être organisé.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Instaurer un référendum aux conditions plus souples pour consulter les Français sur les très grands sujets : PMA, école, santé...

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

En diminuant le nombre nécessaire pour le déclencher.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Intégrer des citoyens tirés au sort tous les ans, comme pour les procès d'assises, afin qu'ils puissent intégrer le fonctionnement des Institutions, leurs nécessités, mais aussi être force de propositions s'ils acceptent de l'intégrer et prêtent serment après leur désignation par tirage au sort. Durant cette année, s'ils sont salariés, ils seraient mis d'office en disponibilité et joueraient un rôle de relais efficace auprès des concitoyens, une fois leur année terminée.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Un rôle d'interface qui actuellement est peut efficace.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Je n'ai d'idée précise sur ce point.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Il me semble que le principe de laïcité est très mal compris par ses propres défenseurs. Laïcité ne signifie pas absence de religieux dans la sphère publique mais dans la sphère étatique. Si ce principe était mieux assimilé, rappelé et prôné, notamment par la presse, notre pays se porterait bien mieux. Si on cessait de faire la chasse aux sorcières aux musulmans de ce pays en ne les traitant plus comme des citoyens de seconde zone, certaines tensions n'existeraient même pas. Mais, on a choisi de dire qu'une femme musulmane voilée était une ignorante oppressée qu'il fallait sortir des griffes d'un mari forcément autoritaire et extrêmiste... On a choisi de dire que tous les musulmans étaient antisémites. Dans le même temps, on a choisi de pratiquer la politique de la repentance éternelle face au colonialisme, à la Shoah... Il est donc normal qu'il y ait des tensions entre communautés religieuses. Il faut arrêter de s'automutiler. Si on prenait chaque Français comme il est, sur le simple fait qu'il est né en France peu importe qu'il soit athée, juif, protestant, chrétien, musulman, indouiste... FRANCAIS, simplement et autorisé à s'habiller comme bon lui semble, sauf si cela met en péril la nation comme la burqa.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

L'EDUCATION, L’ÉDUCATION, L'EDUCATION........... Par ailleurs, pour avoir vécu à l'étranger durant 13 ans, je constate que la France donne bien trop facilement sa nationalité. Il y a des gens qui ne cotisent que très peu, vivent à l'étranger et, au prétexte qu'ils sont mariés avec des Français, obtiennent très rapidement la nationalité française qu'ils demandent, dans la majorité des cas, non par amour de la France, mais simplement pour avoir son passeport et se déplacer plus facilement. Comment transmettre dans ces conditions les valeurs intangibles de la République ? Ils n'aiment pas la France. Votre question est mal tournée : comment susciter l'amour pour ce pays ? On revient à la première question. Il faut que la France apprenne à aimer réellement tous ses enfants, sans faire de différences, même si certains sont difficiles, portent un voile ou une kippa.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Le service civil universel dès l'âge de 16 ans est une bonne idée, mais il faudrait commencer plus jeune dès 13 ans. Il faut commencer par un apprentissage basé sur le volontariat dans la ville de résidence : chaque samedi des opérations de ramassage de déchets dans les parcs pour sensibiliser au respect de l'environnement, visites des personnes âgées dans les EPHAD... A 16 ans, cela deviendrait obligatoire et on pourrait profiter de cette occasion pour mélanger les genres, les zones géographiques où cela se déroule; associer privé, association et armée. Mais, il faut également investir les jeunes et les citoyens dans des missions réelles et utiles, notamment en les intégrant à des entités comme le Sénat, le Conseil Economique et Social....

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

La tolérance des autres. Trop de haines surgissent ici et là dans notre pays et cela devient très inquiétant. L'entraide entre les jeunes et les Anciens doit être démultipliée. L'individualisme à outrance doit être combattu par l'exemplarité des comportements des élus.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

S'imprégner des autres, se mélanger, en ne créant pas des ghettos mais en favorisant une vraie mixité sociale et dans les territoires, et ce, dès l'école. Favoriser l'accès aux grandes écoles aux jeunes s'étant engagés dans des actions citoyennes dès l'âge de 13 ans. Créer des partenariats avec des pays émergents pour envoyer nos jeunes aider les plus démunis. Ainsi, ils auraient conscience de la valeur de ce qu'offre la France.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Je n'ai pas d'idée sur ce point.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

L'homme étant un loup pour l'homme, pénaliser financièrement une personne pour ses insultes, ses dégradations, ses incivilités est la seule réponse efficace actuellement, à moins que l'Etat ne se décide enfin réellement à ne plus tolérer le laisser-aller général insidieux depuis mai 68 et à éduquer correctement ses enfants. Car, il y a un grand manque d'éducation dans ce pays où des personnes se garent sur des places handicapées; où on ne laisse plus la place aux personnes âgées ou aux femmes enceintes dans les transports en commun; où on tolère facilement une agression verbale; où les gens s'entassent devant les rames de métro pour y pénétrer alors même que d'autres souhaitent descendre; où on tolère le piratage et la contrefaçon au prétexte que c'est trop cher... Les exemples sont si nombreux ! Tout vient de l'éducation.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

EDUQUER, EDUQUER, EDUQUER puis sanctionner financièrement.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Je ne sais pas.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Les insultes faciles, la violence gratuite, la dégradation des biens publics.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

TOLERANCE ZERO : créer un centre à Saint-Pierre et Miquelon et envoyer les jeunes difficiles passer une année là-bas en étant encadrés par des anciens délinquants vraiment repentis. Pour les plus vieux, taper dans le porte-monnaie.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

En dehors des cas de mères ou pères célibataires débordés qu'il faut aider et encadrer, il faut supprimer tout ou partie des allocations de solidarité proportionnellement à la gravité des faits à reprocher à leurs enfants. Pour les plus riches, il faut instaurer une taxe vraiment dissuasive.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Je suis universaliste et je crois en Dieu. Je pense donc que la terre appartient à tout le monde. Chacun devrait pouvoir s'y déplacer librement. Après, il y a la nécessaire obligation d'arbitrer entre les capacités d'accueil et la redistribution des richesses créées, notamment au regard des aides sociales. Pourquoi ne pas trouver un compromis en instaurant un seuil de carence pour pouvoir bénéficier de l'Etat Providence à la française ? Donner des papiers à tout le monde pour éviter de ne pas savoir qui est en France (important au regarde de la menace terroriste) et n'ouvrir aucun droit aux aides sociales tant qu'un certain nombre d'années de cotisations au système n'a pas été validé.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

NON.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Il faut donner des papiers à tout le monde et inscrire dans la Constitution le nombre d'années nécessaire pour obtenir les mêmes droit sociaux que les Français. En n'ouvrant des droits uniquement au bout d'un certain nombre d'années de cotisations, la régulation des populations se fera d'elle-même. Seules les personnes aimant sincèrement ce pays resteront, car l'attractivité des aides sociales ne seront plus un critère de choix.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Si mon système de seuil était adopté - validation d'un certain nombre d'années de cotisation (comme la retraite) pour ouvrir des droits aux prestations sociales -, il faudrait proposer dans chaque Consulat de France la gratuité de l'apprentissage de la langue et renforcer les échanges avec les entreprises qui ne trouvent pas de main d'oeuvre.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut cesser de brader la nationalité française et renforcer la durée d'obtention et conditionner son obtention aux cotisations sociales.