Date de publication : 2019-01-28
Code postal : 92200

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

En tout premier lieu l'envoi à tous les contribuables des dépenses votées dans la loi de finances et de la réalité des dépenses effectuées. D'autre part, il est nécessaire que les élus (parlement) qui vote les budgets (Etat + Sécurité Sociale) soient responsables de la réalisation ou des dérapages de ces budgets (perte du mandat en cas de déficit par exemple)

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Le problème n'est pas la fiscalité. La fiscalité n'est que le moyen d'assurer le train de vie dispendieux de l'Etat. Avant toute chose, il faut réduire de manière drastique les dépenses publiques (Etat, collectivité, para-publics....). Une fois cela fait, l'impôt doit être proportionnel à son revenu (et non progressif), de sorte que chacun paie. Quant à l'efficacité de son impôt, il suffit de supprimer le statut de fonctionnaire et d'aligner leur emploi sur celui du privé. Si un fonctionnaire risque la perte d'emploi, il sera impliqué dans son travail.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Tous, sur les ménages et sur les entreprises, mais en baissant la dépense publique déraisonnable

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|mettre en place un système minimum de couverture maladie, mais laisser le libre choix à chacun de se couvrir plus s'il le souhaite (système identique à celui d'une assurance pour un véhicule, le tiers est obligatoire, mais on peut s'assurer en tous risques selon ses moyens)

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Les aides sociales n'ont pas lieu d'être si : * la dépense publique est modérée ; * les charges sociales sont limitées ; * les revenus sont augmentées par la baisse des cotisations sociales, des taxes et des impôts. Il n'appartient pas à un Etat de financer du logement, des vacances, du sport, de la culture, la cantine, le transport, les médias....alors que les bénéficiaires d'aides sociales ont des téléphones à 1000 €, des abonnements Cable, des voitures, ... Revoir le principe de la pyramide de Maslow.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

harmoniser les droits pour tous ceux qui travaillent (salariés du privé, du public, indépendants, retraités) et limiter les droits de ceux qui ne cotisent pas (assistés sociaux, personne sans profession et non demandeurs d'emplois en âge de travailler)

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Aucun

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

beaucoup, étant spécialiste de la matière fiscale. Mais encore une fois, la fiscalité n'est que le remède que trouve un Etat pour soigner son irrésistible dépendance à la frénésie de la dépense publique. Ex : Il existe plus de redistributions pour les entreprises que le montant prélevé en matière d'impôt sur les sociétés.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

En personne, puisque : * Un Président n'est choisi réellement que par environ 20 à 25 % des électeurs au 1er tour. Ensuite, on vote pour le moins pire, ou on élimine celui qu'on ne veut pas. On oublie que le candidat élu n'a pas été choisi par plus de 75 % des votants et par environ 30 % des électeurs. Donc la représentativité n'existe pas. * Pour les députés : on les choisit (depuis l'existence du Quinquennat) en suivant la Présidentielle. Donc, sauf incroyable scénario (non survenu à ce jour), la majorité est celle du Président élu. Le Député choisi par les électeurs n'est qu'un élu parmi d'autres, qui votera pour tous les textes présentés par sa formation et s'opposera à ceux présentés par les formations autres. Donc, dès son élection, le député considère qu'il doit rendre des comptes à son parti, et non à ses mandats. DENI DE DEMOCRATIE. * Les élus départementaux / régionaux : personne ne les connaît, ne sait à quoi ils servent, ils ne présentent donc aucun intérêt. * les Maires : Je parle du mien. Elu à la faveur d'un imbroglio politique (Neuilly), soi-disant compétent, mais je ne l'ai jamais croisé depuis qu'il est élu, et quand je lui écrit, je n'ai d'autre réponse de sa part que "la Mairie fait le maximum" (récent courrier pour alerter Monsieur le Maire sur des faits de vols et de vandalisme sur la voie publique). Donc, pour résumer, les élus ne sont pas représentatifs, pas plus que les syndicats qui n'existent que dans la fonction publique et dans les grandes entreprises et qui ne doivent leur maintient qu'au travers d'une loi "inique" interdisant à des candidats non encartées de se présenter au 1er tour des élections d'entreprise. On a vu plus démocratique comme mode de désignation.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les associations n'existent que par l'intermédiaire de l'Etat (de nos impôts, au travers de la niche fiscale existante et des subventions attribuées) et ne font que combler (sur fonds publics principalement) les lacunes de l'Etat et des Collectivités. Quant aux organisations syndicales, elles n'existent que du fait de la loi (voir ci-dessus) et devraient, en tout état de cause, n'être financées que par leurs adhérents (et non par le jeu des réductions d'impôt et des cotisations payées par les entreprises pour les financer)/

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Que l'ensemble des élus soient désignés à la proportionnelle intégrale ; Que les élus soient rémunérées au niveau du revenu moyen (il y aurait moins de candidats d'un seul coup) ; Que les élus poursuivent leur activité et ne se considèrent pas comme des professionnels de la politique ; Que tous les élus aient travaillé dans le secteur marchand au minimum 10 ans avant de pouvoir être élus ; Qu'ils ne représentent aucun parti, mais représentent uniquement leurs mandants et qu'une majorité ne se dessine que compte tenu du vote d'un teste au Parlement, à l'issue de celui-ci et non en préalable à tout vote ; Que le Sénat, chambre haute de notre Nation, dispose d'un pouvoir de véto sur l'Assemblée Nationale ; Que l'on limite à 1 député par département et 1 sénateur par région ; Que l'on supprime les conseils départementaux et que l'on ne garde que l'échelon régional ; Que l'on regroupe les Communes trop petites pour ne former que des Communes de plus de 10.000 habitants, sans autre échelon (fin de l'intercommunalité). Que l'on limite le nombre d'élus en France à tous les niveaux ; Que l'on supprime le CESE, inutile, et uniquement là pour replacer les anciens parlementaires qui ont perdu. Que l'on limite le nombre de ministres à 10, aucun secrétaire d'Etat, et des Cabinets très limités. Que l'ensemble des élus montrent l'exemple. Que tous les élus coupables d'infractions, de délits, de crimes, encourent des peines doublées.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une mauvaise chose

6. Pourquoi ?

Car les parlementaires ont besoin d'un ancrage local, c'est le seul moyen dont ils disposent actuellement pour ne pas être des ovnis de la vraie vie de tous les jours.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Ensemble des suffrages à la proportionnelle. L'Assemblée nationale doit refléter les vraies distorsions de sensibilité politique de notre Nation. Comment peut-on avoir un groupe écologiste ou socialiste plus nombreux que le FN ou France Insoumise alors que ni les écologistes, ni le PS ne pèse quoi que ce soit ?

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

déjà répondu. Trop se strates, communes, agglomérations, intercommunalités, départements, régions.... Au delà des élus, ce sont toutes les conséquences de cette hérésie qui sont insupportables : * En terme de coût : fonctionnaires territoriaux en constante hausse, statut des fonctionnaires territoriaux copiés/collés sur celui des fonctionnaires nationaux, temps de travail insuffisant, privilèges des fonctionnaires (régime de retraite, santé, arrêts maladie, vacances, jours de récupération de RTT....), les moyens matériels nécessaires (immobiliers, véhicules, informatique, matériel de bureau....). * En terme de fonctionnement : tellement de strates que plus personne ne parvient à comprendre qui fait quoi : les communes gèrent les écoles, les départements les collèges, les régions les lycées. Quelle est l'utilité ? L'éducation Nationale est nationale, elle doit être dirigée exclusivement par l'Etat.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La participation est fonction des candidats, des promesses qui sont faites, es mensonges, des magouilles, ... Quand un fils est nul, il y a peu de spectateurs. Le producteur n'oblige pas les gens à aller le voir. Il a produit un navet, il en récolte les fruits. Donc pour que les citoyens participent davantage, il faut des élus qui s'investissent pour la "chose publique" (du latin Res Publica), qui ne se gargarisent pas de leurs avantages, qui soient à l'écoute de leurs mandants, qui défendent les intérêts de leurs électeurs et non ceux de leur parti ou les leurs. Il faut une réelle représentativité, qui ne peut passer que par une élection à la proportionnelle intégrale (comme en 1986)

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

Aucun intérêt, sauf à rendre le vote obligatoire et à imposer un quorum de voix pour être élu. Personne ne tient compte de l'abstention, qui, selon les élections, peut représenter jusqu'à 70 % et pourtant, l'élection, le suffrage ou la décision est validée. (voir référendum sur la Nouvelle Calédonie ou Maastricht)

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Une Nation est comme une entreprise. Il y a un Chef d'Etat, qui est élu pour appliquer un programme. Il y a des parlementaires qui sont élus pour représenter leurs électeurs. Si le président, le gouvernement (désigné et non élu), et les parlementaires font ce pourquoi ils ont été élus ou désignés, la démocratie participative existe par le simple fait du vote. Et lorsqu'il y a des dérives, il y a des juges, le Conseil Constitutionnel et le Conseil d'Etat.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

Donner trop d'initiatives au peuple est une aberration. Tout le monde est toujours favorable à des réformes sauf quand elle le concerne personnellement. le principe d'un référendum repose sur des question fermées : etes-vous pour ou contre ? Aussi, peut-on sérieusement envisager d'étendre ce dispositif sur des questions qui sont tranchées depuis longtemps par des choix politiques, par exemple : * etes-vous pour ou contre l'impôt ? * etes-vous pour ou contre la peine de mort ? * etes-vous pour ou contre le mariage homosexuel ? * etes-vous pour ou contre le droit du sol ? * etes-vous pour ou contre la guerre au Mali, au Tchad, ? Les élus (et dieu sait que nous n'en manquons pas) sont élus pour gouverner, voter, décider, trancher. Que les élus fassent ce pourquoi ils ont été élus, désignés, ceux pour quoi ils sont payés et bénéficient de certains avantages, et le référendum d'initiative partagée, populaire ou citoyen n'a pus aucun sens.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Rien, ce sont les élus qui sont responsables de l'utilisation de l'argent public. Donc, ils doivent rendre des comptes et être personnellement responsables de leurs fautes. La Cour des Comptes (on l'oublie malheureusement) n'a pas qu'un rôle de constat, elle a un rôle de sanction. Qu'elle sanctionne les gabegies qu'elle constate et Madame Royal serait déchue de sa capacité élective, Chirac n'aurait pas été élu, Mitterand aurait été condamné....

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

le CESE ne joue aucun rôle. Ses représentants sont désignés par tiers par le Président, Le Président du Sénat et le Président de l'Assemblée, donc chacun place ses amis qui ont perdu leur siège de parlementaire, de ministre ou tout poste politique rémunérateur. j''ai encore en mémoire Mitterand qui a nommé Georgette Lemaire (chanteuse déchue). Mais il suffit de regarder qui en est membre, cela se passe de commentaires (des syndicalistes, des artistes, l'UNEF (antichambre de la Mairie de Paris ou du Palais Bourbon), .... Bref, en politique, cela porte un nom, le népotisme. Concernant le Sénat, il est vrai, qu'en l'état actuel des choses, on peut se demander à quoi il sert. Pourtant, en concernant la matière que je connais le mieux, la fiscalité, force et de constater que les travaux du Sénat sur les dispositions fiscales ou la récente loi contre la Fraude sont infiniment plus aboutis que ceux de l'Assemblée Nationale. Ma conclusion personnelle serait donc de renforcer le rôle du Sénat, et lui attribuant un pouvoir de véto. Ainsi, à l'instar de l'organisation démocratique de la Grèce Antique, le Gouvernement propose une loi, les députes l'amendent, la votent (en fonction de leurs électeurs et non de leur parti), puis les Sénateurs la valident ou la rejettent.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Suppression du CESE Modification du rôle et des attributions du Sénat

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Appeler un chat un chat. La Laïcité n'était plus un sujet depuis 1905. Elle devient un sujet récurrent depuis que l'Islam veut détruire sur notre sol 2000 ans d'histoire. L'Islam n'est pas, en l'état actuel des choses, compatibles avec la République. Le problème n'est ps de réformer la laïcité, mais de l'affirmer. Qu'est-ce que le principe de laïcité ? Liberté de culte, et absence d'immixtion de la Nation dans les cultes, et par voie de corrélation, absence de religion dans la Nation. Donc : chacun a le droit de croire ou de ne pas croire, MAIS, doit respecter la République et les lois de la Nation. Donc, dans toute la sphère publique : interdiction du voile (avilissement de la femme, et renonciation au principe de l'égalité entre hommes et femmes) ; pas de menus hala, casher, catho....dans les établissements publics. Aucun signe visible d'une religion (pas de barbe de fanatique, bas de voile, pas de burka, pas de kippa, pas de soutane).

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

par la sanction : quiconque ne respècte pas une loi doit être sanctionné.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Arrêter cette hérésie du droit du sol. celui qui est né en France ne doit pas être Français par son seul lieu de naissance, il doit l'être parce que ses parents sont français. Arrêter de nous flageller de notre histoire colonialiste. Notre histoire existe, il ne faut jamais la renier. Ne pas pratiquer de discrimination positive.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

parler le français, élément indispensable pour l'unité nationale. Arrêter de considérer que les "quartiers" ne sont peuplés que de jeunes défavorisés : les cités HLM étaient occupées par les français moyens dans les années 60. Ces mêmes français moyens aujourd'hui sont repoussés dans les campagnes et ne peuvent plus avoir accès à la culture, au travail, et on a créé des guettos hors de contrôle où la délinquance règne en maitre. Condamner les incivilités, les infractions, les délits, durement, sévèrement : on a l'impression dans notre pays qu'il est moins risqué de frapper un policier, ou de détruire une vitrine que de faire de la rétention de TVA pour un artisan ou de faire une excès de vitesse sur autoroute.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

La vraie problématique est le refus d'assimilation des populations d'origine étrangère, en provenance du Maghreb et d'Afrique. Le reste ne poste pas de problème. On nie ce problème depuis 1974. Si on parle d'immigration, on est fasciste (il conviendrait de se reporter à la définition du fascisme à ce propos mais c'est un autre sujet). l'immigration et surtout l'absence de politique migratoire réelle et contenue est LE problème principal de notre Nation. Pas d'assimilation = pas de cohésion = rejet réciproque = incivilités = délinquance = stigmatisation Donc pour faire simple, la loi existe, appliquons le loi, dans tous les cas, et arrêtons de constater que, jour après jour, les petits délits, la petite violence, est excusée, pardonnée, et se poursuit, s'amplifie, et gangrène notre société.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les insultes, les dégradations, le non respect des biens et des personnes, la peur véhiculée par les jeunes délinquants d'origine étrangère dans les transports, dans la rue... Ce qu'il faut faire : appliquer la loi, sanctionner, mais pas avec de la prison, qui a comme double effet, que ces délinquants deviennent des stars dans leur milieu, et deviennent encore plus criminels qu'ils ne le sont. Les méthodes sont simples : * réparer à leurs frais le coût de leurs incivilités, délits ; * payer de leur poche le recours à un avocat et les frais de justice que leurs actes ont entrainés ; * supprimer toute forme d'aide pour les 5 ans à venir ; * pour les mineurs, supprimer toute aide pour les parents pour les 5 ans à venir ; * pour les étrangers, les renvoyer immédiatement dans leur pays d'origine à leurs frais assorti d'une interdiction de présence sur le territoire national pendant 5 ans ;

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

idem ci-dessus

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Que les policiers aient le droit d'utiliser les moyens qui sont les leurs (force publique), que les juges appliquent les lois qui doivent s'appliquer.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

C'est le genre de questions dont on est malades depuis 45 ans. Si les étrangers s'assimilaient, les discriminations auraient disparu depuis longtemps. Les immigrés d'origine espagnole, italienne, polonaise, qui sont arrivés au début du XXème siècle n'avaient qu'une seule ambition : devenir français, dans tous les sens du terme. Ils apprenaient le français, donnaient des prénoms français à leurs enfants, n'imposaient pas leurs coutumes à leur pays d'accueil, effectuaient leur service militaire (ce qui était un élément de naturalisation indispensable). Aujourd'hui aucun espagnol, italien ou polonais n'entend la moindre discrimination. Mais les magrébins et les africains ne veulent pas d'assimilation. Ils continuent à parler leur langue, imposent leur religion, exigent des droits non compatibles avec notre histoire et nos usages (interdiction de crèches dans les mairies ou de statut d'un Pape), exigent des repas halal, n'effectuent plus de service militaire (qui n'existe plus) et continuent à donner des prénoms magréhbins ou africains à leurs enfants. Donc, pour ne plus subir de discriminations, il ne reste qu'à devenir véritablement français et respecter le pays d'accueil, le pays qu'ils ont choisi, ou à défaut, d'en choisir un autre. Ce n'est pas celui qui reçoit qui s'adapte à un invité qui n'a pas été invité.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

La solidarité, la tolérance, l'égalité, la fraternité,...... mais la nature elle-même n'est ni solidaire, ni égalitaire, ni tolérante, ni fraternelle. En quoi les populations d'origine étrangères sont-elles solidaires et tolérantes ? Une femme en jupe qui va travailler tous les jours et se fait insulter de tous les noms parce qu'elle porte une jupe est-ce tolérant ? Est-ce acceptable ?

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

La charité ne doit pas exister. Que l'Etat attribue des aides sociales et de solidarité, pourquoi pas mais à certaines conditions : * que la personne qui en bénéficie fournisse une contrepartie, un travail, une aide, * que selon le principe de la pyramide des besoins de Maslow, la personne qui perçoit des aides sociales ou de solidarité ne soit pas en mesure, grâce à cela, d'atteindre des besoins qui ne sont pas des besoins primaires (par exemple, qu'elle ne puisse pas partir en vacances, qu'elle ne possède pas un ordinateur, un smartphone...) parce que, dans ce cas, on a quand même un peu l'impression que l'Etat paie pour des éléments non essentiels.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

C'est catastrophique. Si les chiffres officiels de l'immigration sont de 250.000 personnes par an, cela masque une toute autre vérité. La France, comme les Etats-Unis est dotée du droit du sol. Donc, toute personne naissant en France est française. Il convient également de décompter les chiffres des naturalisations, qui, sous Mitterand, Chirac et hollande très importantes. Personne ne peut dire précisément quelle est la population étrangère en France. Etrangère, mais pas uniquement étrangère du fait de papiers étrangers. Un bébé né de parents algériens, est français sur le plan légal, il est algérien dans la réalité. Donc, le déni autour de cette question depuis la loi de 1974 sur le regroupement familial, les vagues migratoires qui ont suivi, notamment sous Mitterand ont eu plusieurs conséquences : * une absence d'assimilation voire d'intégration malgré les milliards qui ont été consacrés aux banlieues et aux "quartiers" ; * une bienpensance socialo-islamique faisant croire que l'immigration était une chance alors que parallèlement on ne cesse de nous démontrer que les personnes d'origine étrangères ont le plus fort taux de non emploi en France ; * une obligation "républicaine" du vivre ensemble alors même que les populations concernées (les personnes d'origine étrangères) souhaitent le contraire ; * un effondrement de nos valeurs, de nos coutumes, de nos mœurs, de notre histoire ; une désintégration de la manière de parler des jeunes, y compris, ceux des quartiers favorisés qui ont l'impression qu'il est nécessaire de parler comme une racaille pour exister ; * un accroissement de la délinquance et de la population carcérale ; * un coût social démesuré du fait du nombre d'allocataires et d'ayant droits rapporté au nombre de cotisants ;

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Le principe même d'une obligation d'asile ne devrait pas être poser. Nous ne sommes pas la poubelle du monde. Durant la deuxième guerre mondiale, les français persécutés par l'Allemagne nazie n'ont pas été accueillis à bras ouverts dans beaucoup de pays, et en particulier, pas dans des pays musulmans, qui cautionnaient le génocide des Juifs. aujourd'hui, il semble être érigé comme un principe qu'un immigré est "sans papier", et qu'il provient d'un pays en guerre. Essayons déjà de déterminer les pays qui sont vraiment en guerre, et demandons à nos gentils partenaires musulmans d'accueillir les "frères" (Arabie Saoudite, Iran, Koweït;....). Quand on ne parle pas la langue d'un pays, soit on l'apprend et c'est un préalable, soit on va ailleurs.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

De mettre un terme définitif à deux choses : * le droit du sol * l'attribution d'aides En faisant cela, la France ne sera plus perçue comme une terre favorable pour récupérer toute la misère du monde, et tenter de nous faire croire, que les "migrants", sont tous médecins, notaires, avocats, etc.... Apparemment, en Syrie, Daech n'existe plus. Alors, pourquoi tous ces syriens sont toujours ici ? Pourquoi ne repartent-ils pays avec famille et bagages reconstruire leur pays, plutôt que de ne rien faire ici ?

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Connaître la langue, la pratiquer, l'écrire, la parler, la lire. S'engager à respecter en tous points, les lois de la République (y compris laïcité) Avoir un travail rémunéré et déclaré Etre suffisamment indépendant financièrement pour vivre de son travail

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

L'Etat, et plus généralement les collectivités est beaucoup trop présent en France. La France est devenu au fil du temps un pays communiste, administré dans chaque compartiment de la vie. On laisse une personne créer une entreprise, mais on lui impose des centaines de règles dès que son entreprise existe! La France doit revenir à sa génèse : un pays de libertés : liberté de vivre, de décider, de penser, d'entreprendre, de voter, de décider, d'élire....

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Tous les services publics. De toute façon, la plupart des services publics sont injoignables, désagréables, incompétents, car leur statut de fonctionnaires indéboulonables les rend intouchables et non consciencieux.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Aucun. L'informatisation massive à laquelle chacun assiste, dans sa vie personnelle, dans sa vie professionnelle, semble ne pas avoir touché les services publics. Un seul exemple pour illustrer cela : en 1993, on déclarait ses revenus sur papier. La date limite de dépôt de sa déclaration de revenus était fixée au 28 février. Aujourd'hui, les déclarations sont préremplies, et les déclarations sont faites fin mai. Autant de fonctionnaires, beaucoup d'investissements informatiques, mais une détérioration des services publics incroyable.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Tous, en tout cas, ceux qui doivent rester dans la sphère publique. Cela exclut donc, par voie de conséquence, tous les services publiques qui peuvent exister dans le privé (médias, sport, culture, énergie, ...). La seule et unique façon de les faire évoluer est la suppression du statut de fonctionnaire.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Oui

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

En matière de fiscalité : malheureusement, bien que la loi Essoc ait été votée le 10 août, elle n'entre en application qu'à compter du 1er janvier 2019. L'Administration montre ici encore, son opposition au législateur.

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Ma pratique professionnelle (avocat fiscaliste) est tellement coutumière de l'inutilité des demandes administratives que j'ai de quoi en écrire un livre ou plusieurs.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

En supprimant leur statut qui les protège qu'ils soient consciencieux ou pas, compétents ou pas, aimables ou pas. En sanctionnant l'incompétence, l'insuffisance professionnelle ; En récompensant ceux qui ont une conscience professionnelle, et un vrai sens du service au public (je n'en connais pas, mais sur les 5,5 millions de fonctionnaires, ça doit exister...) .

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Recrutement à plus haut niveau de qualification ; Expérience obligatoire préalable dans le secteur privé (le vrai, pas le secteur associatif) ; Management normal (comme dans une entreprise privée) ; Suppression de la garantie d'emploi à vie, du temps de travail insuffisant, du droit à arrêt maladie..... Un seul code du travail pour tout le monde, privé, public.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

En supprimant les départements (inutiles), en regroupant les communes pour ne garder que des agglomérations de plus de 10.000 habitants, en n'intervenant que sur des sujets régaliens (justice, défense, police, éducation) et en ne laissant les collectivités ne se charger que des sujets locaux (routes, ordures ménagères, stationnement)

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Inscription de mon fils au lycée public de mon lieu d'habitation : refus initial car les places sont gardées pour les élèves d'autres communes moins favorisées.

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Niveau de remboursement ridicule eu égard aux cotisations versées en tant qu'indépendant. De pus, ce régime ne permet pas la prise en charge des arrêts maladie. C'est normal, mais dans ce cas, les cotisations ne devraient pas être aussi élevées, et surtout, on devrait être libres de choisir notre propre assurance maladie.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

pas de difficulté

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Pôle emploi inutile : ne connaissent rien au monde du travail : problème structurel des fonctionnaires

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

malgré les taxes de formation professionnelle et continue, toute demande de prise en charge des actions de formation est régulièrement refusée, alors que notre formation professionnelle de 20 heures par an est obligatoire.

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Charges sociales : DELIRE Un salarié qui perçoit 1000 € nets (avant prélèvement à la source) coûte à une entreprise pus de 2000 € (salaire brut + charges sociales patronales + taxes para-fiscales (taxe d'apprentissage, formation pro, formation continue, taxe transport, ....). Sans compter la prise en charge de la moitié de la carte orange en région parisienne. DELIRANT en terme de coût. 2ème point : notre société, dans sa globalité est constituée d'entreprises de services. Les entreprises de service sont peu, voire pas du tout capitalistiques (pas de moyens industriels). La variable d'ajustement est donc le nombre de salariés. Or, on laisse libre toute entreprise qui recrute (aucune règle n'est imposée quant aux droit de recruter, au nombre...), ce qui est positif et nécessaire. En revanche, en cas de mission ou de travaux limités dans le temps mais au-delà de la durée d'un CDD, l'employeur se retourve avec des salariés dont il ne peut plus se séparer, sauf à engager un contentieux couteux, ou négocier un accord également couteux. Conclusion : BAISSE DES CHARGES SOCIALES IMMEDIATE et FORTE et LIBERALISATION DES MODALITES DE LICENCIEMENT

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

En qualité d'indépendant, quand vous décidez de dissoudre votre activité, les organismes sociaux, vous adressent, dans les deux mois de la dissolution, le décompte final et exigible immédiatement, des cotisations régularisées antérieures et actuelles. Du fait du système décalé dans le temps des cotisations, vous payez, en cas de cessation d'activité, près de 2 ans de cotisations en une seule fois.

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Tellement de choses à dire. Réduire, économiser, supprimer les status privilégiés des fonctionnaires, et puisque l'égalité est un des principes de notre Nation, EGALITE de traitement entre les citoyens, donc fin des privilèges pour les fonctionnaires, les élus, les quasi fonctionnaires, ....

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

L'absence de certitude absolue sur plusieurs points clés : réchauffement climatique, pollution véhicule, nécessité de rouler à l'électrique, l'énergie nucléaire, les énergioes renouvelables....

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Disposer d'études sérieuses et non de compte-rendus d'ONG ou de propos colportés par des journalistes incompétentes et des politiciens qui, une fois aux affaires, ne font rien de tout ce qu'ils disaient (Hulot, De Rugy, )

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Non

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

None

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Non

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

None

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Rien. Je me chauffe quand j'ai froid. Je conduis normalement, et je prends ma voiture parce que j'en ai besoin et qu'aucun autre moyen n'est possible. Et compte tenu des taxes pesant sur l'énergie, la voiture, le chauffage, ne n'est pas au citoyens d'adapter son mode de vie, c'est à l'Etat d'apporter des solutions, de légiférer si notre utilisation est dramatique. Si le Diesel est cancérigène : interdisez le, mais n'augmentez pas les taxes pour le rendre moins attractif. Et pourquoi avoir autorisé la déduction de la TVA sur le gasoil pour les entreprises depuis des années pour nous dire que le gasoil tue. Si le tabac tue : interdisez le tabac Si la pollution des grosses voitures est nocive : ne mettez pas un malus, mais interdisez la vente des voitures polluantes. Celui qui a les moyens d'acheter une Porsche, a les moyens de payer son malus. Donc, au final, il achète le droit de polluer? Bel exemple d'égalité !

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Rien, je ne veux pas d'aides, de subventions. Je veux un Etat qui dirige, qui commande, qui décide.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Rien. Je changerai quand le système actuel sera obsolète ou interdit.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Non

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Je travaille à 3 kilomètres de chez moi. Je suis avocat, je me déplace chez mes clients, dans les juridictions. J'habite en région parisienne. Il pleut, il fait froid, faire un trajet en métro me prend 1 h, alors qu'en voiture je mets 10 mn. J'ai des dossiers à porter, un ordinateur. Si je prends un vélo, il y a de fortes chances qu'on me le vole. Les accidents sont fréquents. Je travaille en costume. Bref, je circule avec ma voiture et n'ai pas l'intention ni l'envie de changer.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

A personne. Chacun doit se responsabiliser seul

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Rien. Il faut se rendre à l'évidence. La France n'est pas le centre du monde. Elle compte 67 millions d'habitants, les USA, plus de 250 millions, l'Inde 1 milliard et la Chine 1,3 milliards. Donc, tant que ces nations feront ce que bon leur plaise, nous, on n'a qu'une chose à faire : fermer notre gueule, et espérer avoir des contrats

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Tout miser sur la voiture et le chauffage est un faux débat. la vraie pollution, le vrai enjeu, il est dans les transports internationaux liés à la mondialisation des échanges. 99 % des décorations de Noël, 90 % des jouets, 80 % des objets électroniques et des composants informatiques viennent d'Asie du Sud Est. Non seulement cela cautionne implicitement le recours à de la main d'oeuvre bon marché, au travail des enfants, mais en plus, les portes containers polluent immensément plus que les voitures. l'Etat veut lutter contre la pollution et alourdir les Taxes ? Imposer les importations depuis la Chine, Taiwan, Singapour, les USA, en mettant des taxes Pollueurs, et ça entraînera 3 effets : * une baisse de la pollution en Europe ; * un accroissement des recettes au détriment des exportateurs ; * un nécessaire redéploiement industriel en Europe Et plutôt que de faire de la pub pour sensibiliser le consommateur sur sa masse de déchets annuels, imposons aux industriels de l'Agroalimentaire de ne plus arroser chaque produit d'emballages qui n'ont pas d'autres utilités que du marketing. Un bon principe : pollueur payeur