Date de publication : 2019-02-24
Code postal : 69002

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Les informations existent pour ceux qui veulent s'informer

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Il faut que tout le monde contribue à l'impôt sur le revenu et qu'il soit plus élevé sur les plus haut revenus qu'il ne l'est actuellement. La solution proposée par Impot-abc.fr permet de choisir des solutions viables pour cet objectif.

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Il ne faut pas baisser les impôts si on veut plus de services de l'Etat et des collectivités et réduire le déficit annuel des finances publiques.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

un peu de tout cela

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Les allocations chômages les plus élevées

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Les foyers monoparentaux, le handicap

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

le financement des hôpitaux

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il serait normal aussi que tout le monde contribue aux finances locales. La suppression de la taxe d'habitation est une aberration démocratique du point de vue du citoyen contributeur et du point de vue des élus qui constitutionnellement on le droit de fixer le budget de la collectivité qu'ils administrent.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

le maire, le député

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Non

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Il faudrait que les citoyens soient persuadés que les élus ont un pouvoir. Il faudrait donc que le président de la république écoute les députés et respecte les élus locaux qui représentent les citoyens. Le décalage entre les citoyens et les élus vient en partie du décalage entre les élus et les gouvernants

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Parce que le mandat de député et le mandat de maire d'une grande ville sont des emplois à plein temps. Parce qu'il faut respecter ce qui relève du domaine national et international (le parlement) de ce qui relève des intérêts locaux ou régionaux. Il faut articuler les deux: ce sont les rôles respectifs de l'Assemblée Nationale et du Sénat

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

L'élection à l'Assemblée nationale devrait mieux représenter la population des territoires. Il y a de trop grands écarts de population entre les circonscriptions rurales et les circonscriptions urbaines. Une dose de proportionnelle de 15% parait souhaitable.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Il faudrait supprimer l'élection des conseils départementaux au suffrage universel. Les conseillers départementaux devraient être issus des conseils municipaux. Le conseil départemental est la clé de voûte de l'administration locale. L’organisation et l’articulation des collectivités locales posent problème en France, en particulier la place qu’occupe le Département entre la Région et les Communes. Nicolas Sarkozy avait tenté d’articuler les Départements avec les Régions en proposant que les conseillers départementaux siègent au Conseil régional. La réforme a été annulée par la législature suivante. Une autre voie a été explorée avec la création des Métropoles qui n’a été mise en œuvre que par le couple du Département du Rhône et de la Communauté urbaine de Lyon. Bien que la création de Lyon Métropole puisse être considérée comme un succès, le renouvellement du Conseil Métropolitain en 2020 pose problème aux maires des communes constituantes. La Métropole lyonnaise a récupéré les prérogatives du Département sur son aire de juridiction mais aussi le mode d’élection départemental au Conseil métropolitain. Alors que le Conseil de la Communauté urbaine est constitué de maires et de conseillers municipaux, le futur Conseil métropolitain sera élu au suffrage universel, indépendamment des conseils municipaux. Par conséquent, les conseils municipaux ne seront plus directement représentés. Ils pourront même voir leur commune représentée au conseil métropolitain par l’opposition au conseil municipal : une situation qui peut être source de conflits paralysant. Ceci explique le peu d’empressement des autres Communautés urbaines à adopter le statut de Lyon-Métropole. Pour résoudre ce problème il faut que le conseil métropolitain soit constitué des maires et des conseillers municipaux partenaires, comme dans les Communautés urbaines. Ce problème peut aussi amener à réfléchir sur l’articulation entre les communes et les Départements : ne faudrait-il pas supprimer les élections aux Conseil départementaux ? Et faire qu’ils soient constitués de conseillers municipaux ? Il faudrait commencer par réduire considérablement le nombre de communes. De cette façon, on garderait quatre « étages » de représentation au suffrage universel direct : la commune, la Région, l’Assemblée nationale et le Président de la République, et deux « étages » au suffrage indirect : le Département/Métropole et le Sénat. La base électorale du Sénat pourrait être réduite en ne prenant comme électeurs que les conseillers départementaux et régionaux.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Pour que les citoyens s'intéressent à l'administration locale ou nationale, il faudrait développer les chaines de télévisions locales. L'autonomie des stations de France 3 ou de France Bleue devrait être maintenue ou renforcée.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Non

12. Si oui, de quelle manière ?

None

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Je ne sais pas si la démocratie participative a le moindre avenir

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

Les référendums mènent au Brexit...

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Le rôle des élus devient très compliqué. Il faut que les citoyens fassent confiance à leurs élus.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Le Sénat est élu au suffrage indirect par les élus locaux. Pour qu'il représente plus justement la population il faudrait diminuer le nombre d'électeurs ruraux qui conduit à une surreprésentation des campagnes. La base électorale devrait être constituée par les villes et des intercommunalité d'au moins 4500 habitants. Le Conseil Economique, social et environnemental ne sert à rien. Il faut le supprimer.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il faut transformer les Conseils départementaux pour en faire l'émanation des communes et modifier l'élection des sénateurs pour qu'ils soient l'émanation des collectivités locales.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Il faut un respect mutuel. Il ne faut pas que les religions prennent la place de l'Etat.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Les religions tendent intrinsèquement à imposer leurs valeurs à l'action publique. Il faut que l'Etat résiste et que l'école enseigne les vertus républicaines de liberté, égalité et fraternité.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Tout se joue à l'école.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le respect, l'entre-aide

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

L'école

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Je n'ai pas de réponse. On n'inculque pas de l'extérieur le désir de servir sa communauté ou de concourir au bien commun.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Le refus de trier ses déchets, Le refus des interdictions de fumer. La circulation sauvage des trottinettes et des planches sur les trottoirs. Les tags partout.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Il n'y a pas de réponse

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Je n'ai pas de réponse

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Je trouve que les Français en ville sont relativement tolérants. Le racisme n'imprègne pas la société urbaine.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Je n'ai pas la réponse

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La politique française est scandaleusement défensive et non accueillante. Il faudrait d'abord organiser de façon décente les services d'accueil en Préfecture pour les sans-papiers et les étrangers qui veulent déposer des dossiers... Il faudrait considérer les pays d'origine: nous avons colonisé l'Afrique, les Africains ont payé de leur sang la défense de nos frontières. Ils ont des droits sur nous et nous devons les accueillir en priorité. Idem pour les autres colonisés, Vietnamiens, Mahorais, Malgache, Algériens... Nous avons administré la Syrie: nous aurions dû accueillir les Syriens chassés par la guerre. Par contre, nous n'avons pas de devoir envers les Roumains et les Bulgares.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Non

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Il faut expliquer et mettre le devoir d'asile en perspective en soulignant que c'est aussi une chance pour nous. Il faudrait donner une forme légale au parrainage. Si des citoyens désirent prendre en charge un jeune étranger ou une famille, il faudrait que l'Etat reconnaisse leur statut qui impliquerait des droits et des devoirs, plutôt que de se reposer entièrement sur les services de l'Etat ou des Départements, souvent contre les initiatives des citoyens.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

L'intégration fonctionne si immigrés ont des conditions économiques minimales correctes.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Le manque de solidarité de la France vis-à-vis de l'Italie a été scandaleuse. Si nous avions contribué à accueillir les immigrés francophones qui arrivaient en Italie, la situation politique en Italie serait peut-être différente.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Il y a 2 problèmes également importants qu'il ne faut pas confondre: le changement climatique et la pollution de l'air, de l'eau et de la terre

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Il ne faut pas dépenser de l'énergie ni imposer des taxes pour lutter contre le changement climatique. Quoique fassent les Français, ils ne contribuent que pour moins de 1 pour cent au réchauffement climatique. Il faut s'y préparer. Pendant que la France s'impose de fermer ses 4 centrales électriques à charbon, les Chinois en construisent une ou deux par semaine! Il faut investir pour construire des centrales thermiques nucléaires en bord de mer, car on aura besoin de davantage d'énergie électrique, et non pas de moins.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Le réchauffement est sensible: les étés sont longs et chauds et les hivers de plus en plus courts et doux. Il y a moins d'eau dans les rivières, et moins de glaciers en montagne.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Logement isolé, chauffage sur réseau de chaleur, transport en commun, tri des déchets

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

C'est fait

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Rien

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Je suis convaincu

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Je n'ai pas à être convaincu

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

None

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

La France montre l'exemple en ayant 80 pour cent de sa production électrique nucléaire, en ayant institué dès 1974 la Réglementation Thermique pour les nouveaux immeubles et en ayant promu l'isolation thermique des bâtiments anciens en faisant la publicité pour le chauffage électrique (qui a contribué à diminuer considérablement la pollution de l'air des villes).

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Ce questionnaire est très mal fait. Il mélange deux problématiques: la transition climatique et la lutte contre la pollution. Sur la transition climatique, on peut éviter d'aggraver la situation mais on n'a aucun levier sur le changement en cours. Par contre, sur la pollution de l'air, de l'eau et de la terre, on peut faire beaucoup avec un impact concret immédiat.