L'absence de respect raisonnable de la nature
Imposer fermement les règles aux adultes, tant aux collectivités et entreprises qu'aux individus et poursuivre l'effort d'éducation des plus jeunes, par des actions simples plus que par une propagande qui dramatise la situation. Soutenir l'engagement vers une autre manière de vivre, moins basée sur la consommation pure.
Oui
Moins de chauffage, moins de ski, calendrier alimentaire différent.
Oui
Actuellement : maison passive (récupération d'eau de pluie et économie, pas de chauffage la plus grande partie du temps, énergie renouvelable). Consommation de produits frais et locaux, payés à un prix garanti, réduction de la consommation des emballages, tri, recyclage, limitation de la consommation, nettoyage avec des produits naturels . Déplacements à pied et en bicyclette. En ville par transports en commun. Covoiturage. Conduite économe de la voiture. En mer, en montage, dans la nature, pas de produits chimiques de synthèse, économie d'eau. A améliorer : limiter les nombreux déplacements routiers en vivant près du lieu de travail, utiliser plus souvent les transports en commun (s'ils étaient de meilleure qualité et plus commodes) dans les grandes villes et en interurbain. Ne plus avoir besoin de voiture.
Être soutenu dans les investissements pour les énergies renouvelables et l'utilisation de matériaux écologiques. Bénéficier de transports plus commodes, confortables, permettant de transporter des charges ou son vélo et, surtout, sans grèves ni retards.
Soutenir une agriculture écologique point trop industrielle et locale en pratiquant une politique des justes prix. Harmoniser la politique des prix dans les transports aériens et ferroviaires pour que les choix les plus écologiques soient favorisés.
Non
Politique des prix et des subventions.
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
Le problème de l'autopartage, du covoiturage, des transports en commun vient du fait que les zones urbaines déjà bien équipées sont bien desservies, pas les zones rurales ! Marcher à pied et surtout aller faire ses courses en vélo est souvent dangereux dans certaines villes en l'absence de continuité des pistes cyclables, du mélange entre piétons et cyclistes et autres utilisateurs, de l'absence de garage sécurisé possible (on vole plus les vélos que les voitures !), de l'absence d'éducation des automobilistes et camionneurs ... Il faudrait diffuser l'autopartage en dehors des grandes villes.
Les transports en commun|Le covoiturage|L'auto partage|Le transport à la demande|Le vélo
Des collectifs d'habitants en partenariat avec les pouvoirs publics, qui doivent laisser émerger et soutenir les initiatives différentes de la vulgate habituelle. Les pouvoirs locaux ne sont malheureusement souvent pas capables d'accepter ni d'appliquer des solutions et, sauf exceptions remarquables, suivent tous ce qui leur est proposé par l'État ou qui se pratique partout. La proximité et la démocratie locale mises en avant actuellement ne sont souvent que des faux semblants, sauf dans des lieux extraordinaires.
Défendre et soutenir plus fermement l'agriculture écologique, le ferroutage, l'imposition de règles (sur la pêche, les produits industriels, les transports...) , les entreprises innovantes sur ce plan, un modèle de basse consommation ... Favoriser les initiatives modestes et les mettre en valeur. Défendre une Europe bâtie sur d'autres principes, une uniformisation des réglementations ...
La population prendra peu à peu de meilleures habitudes si elle est éduquée et soutenue, mais également si elle n'a pas l'impression qu'on lui demande des efforts qui ne sont pas imposés à tous. Les individus ne sont pas tous favorables à faire des efforts, dans certains milieux, ils se retranchent dans un égoïsme naturel du "pourquoi moi" mais si cela ne leur coûte pas trop et si l'opinion commune bascule du côté écologique, peu à peu, ils suivront avec plus ou moins de plaisir. Encore faut-il que la population des "menus" ne se sente pas impuissante face aux "gros", aux financiers, aux lobbys ... Une politique des petits pas concrets, où les résultats sont visibles et les bonnes pratiques valorisées, une politique globale et cohérente finira par avoir la faveur de la masse. Le danger est que tout cela soit formel, inéquitable. C'est bien une réflexion globale et interdisiciplinaire, à la fois modeste (par petites actions) et ambitieuse qui est nécessaire. Le rêve (mais, conduit prudemment ce n'est pas une utopie) serait de faire prendre conscience à la majorité que les avantages individuels et le bien commun peuvent aller dans le même sens, sans que les arbitrages ne se fassent au détriment des intérêts particuliers, sans que les efforts exigés ne soient trop durs. C'est une politique des marchés raisonnable, au service du bien commun, qui serait nécessaire.
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