Date de publication : 2019-02-26
Code postal : 4100

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Indiquer le détail de la répartition de l'impôt, par grand poste d'utilisation (éducation, santé, défense, etc.) sur l'avis d'imposition.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Il faut un souci de justice fiscale, et il faut veiller à ce que ceux qui gagnent le plus (hors aide) ne se retrouvent pas quasiment au même niveau de rémunération que ceux qui gagnent moins (mais qui touchent beaucoup d'aides). Aujourd'hui, les classes moyennes et classes moyennes supérieures supportent la charge de toute la nation. Ils contribuent beaucoup, mais gagnent très peu. Ce n'est pas parce que les populations laborieuses ne descendent pas dans la rue qu'il faut les taxer toujours plus. Les frais de scolarité des enfants à charge (notamment pour leurs études supérieures) devraient être déductibles de l'impôt sur le revenu. La taxe d'habitation devrait être supprimée pour tous. La taxe foncière devrait être réévaluée chaque année, en fonction de la valeur réelle du bien (à la vente), et non sur la base d'une pseudo valeur locative. Il est normal que la taxe foncière d'un appartement Parisien à 1 M€ soit plus élevée que celle d'une grande maison à 400 K€ en campagne profonde. Ceux qui ont les moyens de se payer un appartement à Paris ont les moyens de payer davantage de taxes. La taxe d'aménagement devrait être payée à l'issue des travaux, et non avant. La CFE et les cotisations sociales des entreprises devraient être proportionnelle au Chiffre d'Affaires d'une entreprise : il n'est pas normal qu'elles ne soient pas nulles lorsque le CA est nul. Il faut que les régions les plus riches (grandes villes, dans lesquelles l'offre d'emploi est pléthorique, les rémunérations sont élevées, et les infrastructures sont nombreuses) aident les régions plus pauvres (campagnes désertiques, dans lesquelles l'emploi est rare, peu intéressant, mal payé, et où les coûts des infrastructures par habitant sont importants).

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

1. L'impôt sur le revenu 2. La taxe foncière

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Réduire le chômage, afin d'augmenter les cotisations.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Il ne faut plus que des gens qui ne travaillent pas ou peu, aient un niveau de vie quasiment équivalent à ceux qui travaillent tous les jours.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Par ordre décroissant d'importance : 1. Aide au retour à l'emploi (accompagnement et indemnisation correcte pour tous, y compris les cadres, qui ont bien du mal à rebondir après 45 ans) ; 2. Santé ; 3. Retraite ; 4. Fin de vie.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Environnement

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

1. Il faut que l'impôt soit judicieusement réparti, afin de mettre fin à une France à 2 vitesses. AUJOURD'HUI, ON VIT TRES CONFORTABLEMENT EN VILLE, ET DIFFICILEMENT A LA CAMPAGNE. Certains Français préfèrent la ville, d'autres, la campagne. Chacun devrait pouvoir vivre confortablement partout. 2. IL FAUT ARRETER DE TAXER EN PRIORITE LES CLASSES MOYENNES ET LES CLASSES MOYENNES SUPERIEURES. Ces classes contribuent beaucoup, et sont très peu aidées. Par rapport aux autres classes, leur niveau de vie a fortement chuté au cours des dernières décennies. Aujourd'hui, elles ont de plus en plus de mal à s'en sortir. C'est probablement la raison pour laquelle le mouvement des gilets jaunes a longtemps été supporté par une majorité de Français. Cette plainte est légitime.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Au maire. Parce qu'il est proche du terrain. Il comprend les problématiques des citoyens, et cherche des solutions avec pragmatisme. Les députés et les sénateurs sont trop éloignés du terrain et ne font rien de concret pour moi. Comme le Président de la République et le gouvernement, ils ne sont souvent que des professionnels de la politique. Beaucoup pensent principalement à leur prochain poste, ou aux prochaines élections. Rares sont ceux qui oeuvrent pour le bien commun.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Il faut donner un rôle plus important aux principales ONG, expertes dans leurs domaines respectifs (environnement, solidarité, humanitaire, représentation de parents, culture, sport, etc.). Les ONG devraient être davantage écoutées par l'administration, par les collectivités locales, et par l'Etat. Aujourd'hui, un représentant de parents n'est guère écouté par le directeur d'une école, tout comme le Président d'une ONG n'est guère entendu par le Ministre compétent. Le gouvernement devrait encourager les ONG à s'unir pour créer des sortes de "syndicats", et faire en sorte que ces syndicats puissent réellement participer aux prises de décisions, et n'aient pas seulement un rôle purement consultatif. Concernant les organisations patronales et syndicales : elles devraient régir, en bonne intelligence, les règles du travail. Même en cas de désaccord, elles doivent a minima être partie prenante dans toutes les décisions qui concernent le droit du travail.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Créer davantage de consultations citoyennes (comme celle-ci), et PRENDRE EN COMPTE les réponses des citoyens.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Parce qu'il n'est pas normal qu'une seule personne puisse gagner autant d'argent public.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Ajouter une petite dose de proportionnelle. Il faut veiller à préserver la République et la Paix, en empêchant les extrémistes d'arriver au pouvoir (afin d'éviter de reproduire l'élection d'Hitler en Allemagne, et le déclenchement d'une guerre mondiale). Mais il faut aussi que tous les Français soient représentés, et que toutes les bonnes idées soient prises en compte pour faire avancer la France.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Il faut limiter le nombre de strates administratives, et de représentants, à 3 niveaux : 1. les communes (en réduisant très fortement le nombre de communes : la seule entité pertinente devrait être le bassin de vie, souvent plus large que la communauté de communes) ; 2. les régions (en veillant à la logique des frontières géographiques : toujours raisonner par rapport au rayonnement de la capitale régionale) 3. la nation

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La participation des citoyens aux élections est insuffisante. Il faut limiter les élections à 2 grandes périodes : 1. Les élections nationales (tous les 5 ans) ; 2. Les élections locales (tous les 5 ans, avec un décalage de 2 ans par rapport aux élections locales). Il faut mieux prendre en compte les votes (blancs, nuls, proportionnels) afin que chacun se sente concerné et représenté. Il faut que les représentants du peuple ne soient pas des politiciens qui cherchent uniquement à se faire réélire, mais des gens qui oeuvrent pour le bien commun. Dans ce sens, le nombre de mandats devrait être systématiquement limité à 3. Par ailleurs, il faudrait que les élus et les gouvernants soit à 50% des technocrates, et à 50% des personnes issues de la société civile.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

En le comptabilisant comme un vote à part entière (faire apparaître le pourcentage comme celui de n'importe quel candidat).

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Il faudrait que des syndicats associatifs soit créés (un syndicat par ministère), et que ces syndicats participent réellement aux décisions prises par les ministères. Il faudrait davantage de consultations citoyennes comme celle lancée en ce 1er trimestre 2019. Pour cela, Internet est un bon outil. Il faut juste sécuriser le système afin que certaines personnes ne puissent pas s'exprimer plusieurs fois. Il faudrait que les politiques ECOUTENT ET ENTENDENT les remontées qui émanent de la majorité des citoyens.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

Qu'une consultation par Internet soit organisée lorsqu'un nombre conséquent de citoyens la demande.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Consultations et votes par Internet.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Il faut que le sénat représente les élus du peuple (les maires des bassins de vie), et que l'assemblée représente le peuple. Il faut que le sénat et l'assemblée aient les mêmes pouvoirs, et que les textes soient systématiquement approuvés par les 2 chambres.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il faut supprimer toutes les entités consultatives : elles ont un coût trop important au regard de leur valeur ajoutée. L'idée d'avoir 2 chambres est pertinente pour assurer pouvoir et contre-pouvoir. Mais il faut que chacune de ces chambres ait un réel pouvoir (ce qui, contrairement aux Etats-Unis, n'est pas vraiment le cas en France aujourd'hui). Il faut donc que le sénat ait autant de pouvoir que l'assemblée, et que les textes soient systématiquement validés par les 2 chambres. Proposition : 1. Le peuple élit le maire du bassin de vie. 2. Les maires élisent leurs représentants régionaux, qui constituent les assemblées de régions. 3. Les maires élisent leurs représentants nationaux, qui constituent la première chambre (le sénat). 4. Le peuple élit le Président de la République. 5. Le peuple élit la seconde chambre (l'assemblée).

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Rien de particulier. Je pense que la République est laïque.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

1. Service national obligatoire de 6 mois pour tous (dans n'importe quelle administration, et notamment l'armée, l'aide aux personnes, ou la protection de l'environnement), pourvu que le jeune apporte gratuitement une valeur ajoutée à la France. 2. Formation initiale (dès l'école primaire et jusqu'au lycée) : les droits ET LES DEVOIRS des Français. 3. Tolérance zéro vis-à-vis de la petite comme de la grande délinquance.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Il faudrait que le bénévolat en ONG, l'engagement en politique, la participation à des syndicats, etc. soit reconnu comme une activité à part entière, et donnent des droits complémentaires aux citoyens (obligation de l'employeur à libérer du temps pour ces activités, retraite anticipée, etc.).

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Bénévolat, participation, engagement, entraide.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

Promouvoir les activités bénévoles, associatives, etc.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Créer des syndicats citoyens, groupes de réflexion spécialisés dans des domaines spécifiques, qui participent réellement aux décisions prises à tous les niveaux : des communes aux ministères.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Agressions verbales, physiques, et sexuelles ; harcèlement ; rodéos ; vols ; cambriolages ; petite déliquance. La solution : tolérance zéro. Les Américains l'ont fait à New-York. C'est une grande réussite.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Tolérance zéro. Tout délit doit être puni. Les prisonniers ne devraient pas coûter à la collectivité, mais rapporter de l'argent à la collectivité. Travaux d'intérêt général obligatoires pour tous ceux qui ne respectent pas les règles de la République.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Faire respecter les lois est le rôle de l'Etat, mais chacun doit faire preuve de civisme.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Racisme. Discriminations religieuses (que ce soit les Juifs, les Musulmans, ou les Catholiques). Discrimination homme/femme.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Avoir une organisation claire de chaque religion en France, que chaque religion prône la tolérance, et que chaque religion ait un discours éclairé. Interdire tout signe extérieur de religion : dans la rue, dans un centre commercial, dans une administration, ou une entreprise, nous sommes Français avant tout.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Travaux d'intérêt général, participation à des actions associatives, aide aux administrations, etc. Même si ce n'est qu'une journée par semaine, c'est utile à la société, et cela permet de conserver un lien social.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Depuis plusieurs décennies, l'intégration se passe mal en France. Certains immigrés ou enfants d'immigrés n'adhèrent pas aux valeurs Républicaines. Ils ont obtenu les mêmes droits que tous les Français. Ils oublient qu'ils ont aussi des devoirs. Suite à deux délits graves (prison), la sanction devrait être la déchéance immédiate de nationalité pour les binationaux. La France doit rester une terre d'asile, mais l'asile doit être limité aux seules personnes qui risquent l'emprisonnement ou l'assassinat politique s'ils retournent dans leur pays, et sous réserve que ces personnes adhèrent pleinement aux valeurs Républicaines. La France doit aussi avoir une immigration choisie, en fonction de ses besoins en ressources humaines actuels et futurs : les immigrés doivent apporter les compétences qui manquent à la France. Pour finir, il est important que tous les immigrés soient conscients de la difficulté d'épouser un autre pays que son pays d'origine, et qu'ils aient réellement la volonté de s'intégrer dans notre pays, dans le respect de la culture Française, laïque, et Républicaine.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Oui, mais il faut une immigration choisie. Il faut faire venir des gens travailleurs, qui offrent des compétences qui manquent à la France, et qui ont la volonté d'épouser les valeurs de la République.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Définir clairement les règles, et les publier sur un site officiel : nombre annuel de migrants, compétences recherchées, processus d'immigration, etc. Chaque immigrant doit faire une période probatoire (10 ans) afin de prouver sa valeur ajoutée, et son respect envers les valeurs républicaines. A l'issue de cette période, chaque immigrant doit parler et écrire correctement le Français, connaître le fonctionnement de la démocratie Française, connaître ses principaux droits et devoirs, et avoir un comportement en adéquation avec les règles de la République Française. Avant d'obtenir la nationalité, chaque immigrant doit passer un test d'évaluation, pour vérifier que l'immigrant travaille, parle Français, n'a pas de comportement délictueux, connait ses droits et ses devoirs, et respecte les règles Républicaines. L'obtention de la nationalité ne doit pas être automatique. Elle doit se mériter.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Dispenser des cours de Français écrit et oral. Dispenser des cours d'éducation civique et de culture Française. Aider les immigrants à s'intégrer dans la société Française (travail, logement, éducation, etc.).

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut veiller à une juste distribution des aides. S'il est normal d'aider les immigrés nouvellement arrivés, il faut que les citoyens Français (y compris les immigrés ayant obtenu la nationalité Française) soient davantage aidés par le système de redistribution (emploi, santé, retraite, etc.).

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Elle est trop coûteuse, trop lourde, et n'est généralement pas "orientée client". Il faut la simplifier, limiter les niveaux hiérarchiques, et l'alléger en limitant les fonctions support. Certains fonctionnaires ne travaillent quasiment pas, lorsque d'autres sont à la limite du burn-out : il faut équilibrer le travail de tous les fonctionnaires.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Non

3. Si oui, lesquelles ?

None

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Non

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

J'ai la chance d'avoir un hôpital dans ma ville, mais les soins sont de qualité médiocre. Il faudrait davantage de bons médecins en France, formés dans nos universités, et les encourager à s'installer dans les campagnes.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Aide juridique. Télémédecine.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Oui

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Il faut que ce soit des points d'entrées, mais qu'ils soient conscients de leurs limites, et que les citoyens puissent rapidement avoir accès à des experts (au moins en visioconférence) lorsque cela est nécessaire.

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

Les centres des impôts : bonne exploitation d'internet pour informer et accélérer les démarches ; bon accueil et conseil personnalisé de qualité en agence. Pôle Emploi : les fonctionnaires se bougent, et cela se voit.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

L'éducation nationale : il faudrait vraiment que le personnel de l'éducation nationale comprenne qu'il est AU SERVICE des enfants, et qu'il faut qu'il ECOUTE les parents. Ce n'est clairement pas le cas aujourd'hui. Les élèves et les parents sont très peu entendus et considérés.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

1. Dépôt de permis de construire pour une piscine et une extension de ma maison : trop compliqué et trop cher. 2. Demande de passeport (pré-remplissage du dossier par Internet + prise de rendez-vous compliquée par Internet + Rendez-vous pendant les heures travaillées) : trop long, trop compliqué, et pas arrangeant.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

En les formant davantage, afin qu'ils puissent répondre aux-mêmes rapidement à davantage de problématiques.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Simplifier le fonctionnement de toutes les administrations. Former davantage les agents pour plus d'autonomie et de réactivité. Favoriser les passerelles entre l'emploi public et l'emploi privé. Aux fonctions de direction : que 50% des agents soient des fonctionnaires issus des plus grandes écoles (ENA, HEC, X...), et que 50% soient issus des entreprises.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

Il faut de la proximité, et de la qualité. Aujourd'hui, il n'y a ni l'un, ni l'autre. Il faut des solutions qui apportent les services sur tout le territoire (avec des services itinérants, des maisons médicales, etc.), et il faut que le niveau de service apporté ait le même niveau de qualité que celui apporté dans une grande ville. Les solutions digitales sont à privilégier (téléconseil, télémédecine, etc.).

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Aucune aide. J'ai une entreprise qui, faute d'activité, ne fait pas de Chiffre d'Affaire. J'ai voulu me former pour développer l'activité. J'ai renoncé car Pôle Emploi n'aide pas les chômeurs qui ont une entreprise. En France, l'entrepreneur est toujours celui qui doit se débrouiller tout seul. J'ai fini par abandonner.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

LE SYSTEME PARCOURSUP EST UNE CATASTROPHE pour les élèves de Terminale qui doivent attendre de longues semaines, en pleines révisions du bac, avant d'avoir une affectation "par défaut". Il est urgent que le ministère remettre en place l'ordre de préférence décroissante des choix, afin d'accélérer le processus. Par ailleurs, d'une manière générale, l'éducation nationale N'EST PAS A L'ECOUTE des élèves et des parents : AUCUN SENS DU SERVICE. Certains enseignants sont bons, d'autres franchement mauvais, et c'est une catastrophe pour les élèves. Il faudrait vraiment que l'éducation nationale puisse écarter les mauvais enseignants.

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Pôle Emploi a très bien évolué au cours des dernières années. Les conseillers sont accueillants, constructifs, serviables, à l'écoute, et ils font tout ce qu'ils peuvent pour trouver des solutions. Mais ils sont débordés. Et ils ne font pas suffisamment profiter les demandeurs d'emploi de leurs réseaux. J'aurais aimé qu'ils me mettent en relation avec des recruteurs. Pôle Emploi ne m'a donné aucun contact.

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Je reçois désormais régulièrement une synthèse de mes droits à la retraite : c'est un beau progrès. En revanche, ce n'est pas normal d'être obligé de cotiser 2 fois à la retraite (sans même pouvoir cumuler les droits) lorsqu'on est à la fois salarié et gérant majoritaire d'une entreprise qui n'a pas d'activité.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Avec la CNAM : parfois les remboursements sont rapides, parfois ils sont lents. D'une manière générale, sur le système : il n'est pas normal d'être obligé de cotiser 2 fois (sans même pouvoir cumuler les droits) lorsqu'on est à la fois salarié et gérant majoritaire d'une entreprise qui n'a pas d'activité.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Sans objet.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Les démarches administratives restent compliquées. Il faut davantage expliquer les procédures sur Internet (sur service-public.fr), les simplifier, les dématérialiser au maximum, et en réduire les coûts.

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Sans objet.

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Avec FIF-PL : Le montant de la prise en charge est faible. La procédure de demande de prise en charge avant la formation est pénible. Il faudrait que l'on puisse seulement envoyer la demande de prise en charge après la formation.

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Sans objet.

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Sans objet.

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Sans objet.

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut que les personnes qui ont une double activité (salariée et non salariée) ne cotisent pas 2 fois pour les mêmes prestations sociales (URSSAF, retraite, santé, etc.). Il faut que le système prenne mieux en compte les accidents de la vie professionnelle, notamment pour les entrepreneurs (qui sont les personnes qui prennent le plus de risques pour eux et pour leurs proches). Les créations d'entreprises sont rarement des réussites. C'est très difficile psychologiquement et matériellement. On y perd beaucoup d'argent, mais aussi beaucoup de droits à la retraite, et on a du bien du mal ensuite à retrouver un emploi stable. Pour une France innovante, il faut que le système favorise davantage le destin des entrepreneurs.

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Réduire les émissions de gaz à effet de serre, dans tous les secteurs.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Des hivers et des étés toujours plus chauds.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

A titre professionnel, j'ai créé une entreprise de conseil en éco-construction et en éco-rénovation, mais j'ai dû cesser l'activité car je ne pouvais pas en vivre. A titre personnel : 1. Je limite ma consommation énergétique à la maison (chauffage limité et régulé, installation d'un poêle à bois, de réducteurs de débits sur les robinets, de chasses d'eau à 2 vitesses, etc. ; un projet de renfort de l'isolation et de changement des fenêtres est en attente de budget). 2. Je limite les émissions de GES de ma voiture (véhicule faiblement émissif en CO2, conduite peu sportive). 3. Je veille à acheter de l'électroménager peu gourmand en énergie. 3. Je recycle les déchets. 4. Je veille à ne pas surconsommer (non remplacement des objets encore utilisables). 5. Je privilégie les circuits courts (notamment pour les achats de fruits et légumes).

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Il faudrait davantage d'aides financières pour démocratiser les véhicules électriques (dans une même catégorie, le coût d'un véhicule électrique devrait être identique au coût d'un véhicule à essence), démocratiser les solutions à base d'énergies renouvelables (solaire thermique et photovoltaïque, bois, géothermie, etc.), et démocratiser les solutions d'économies d'énergie (isolation de bâtiments, etc.). Pour renoncer à prendre mon véhicule sur de petites distances : 1. Il faudrait un meilleur maillage du territoire, et des fréquences plus élevées pour les transports en commun (les bus/cars/trains sont beaucoup trop rares dans les petites villes de Province - ici 20 000 habitants, à 1h d'une grande métropole). 2. Il faudrait sécuriser les itinéraires pour les cyclistes et largement subventionner les vélos électriques (beaucoup de collines ici : il est difficile de se déplacer à vélo sans être un grand sportif).

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

1. Pour le chauffage : il faudrait renforcer toute l'isolation de la maison, remplacer l'installation de chauffage par un simple poêle à granulés. Comme ce n'est pas un investissement rentable, il faudrait que les 2/3 ou les 3/4 du prix soient financés par des aides de la collectivité. 2. Pour passer à un véhicule non polluant (électrique) : il faudrait des aides beaucoup plus importantes. Le coût d'un véhicule électrique devrait être identique au coût d'un véhicule à essence. 3. Pour créer de l'énergie renouvelable (photovoltaïque, etc.) : il faudrait davantage d'aides, pour un meilleur rendement financier des installations.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Des subventions importantes (2/3 à 3/4 du prix).

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Il faudrait davantage de flexibilité : j'ai la chance d'avoir un bus qui pourrait me permettre d'aller à mon travail. Mais la fréquence est insuffisante (un bus le matin, un bus le soir) : mes horaires professionnels ne sont pas compatibles. Il faudrait une fréquence beaucoup plus élevée des transports en commun dans les petites villes de Province, et leur périphérie.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Les transports en commun|Le vélo

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

1. L'Etat pour le financement (avec une redistribution des richesses entre les grandes agglomérations - riches et aux faibles coûts d'infrastructure par habitant - et les petites villes - pauvres et aux coûts élevés d'infrastructure par habitant -). 2. Les collectivités locales (la communauté du bassin de vie et la région) pour la mise en oeuvre sur le terrain.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Il faudrait que la France soit un exemple au niveau mondial, et montre que le développement durable est une formidable opportunité pour un pays, qui permet de concilier fort développement économique, meilleure qualité de vie, et préservation de la planète pour les générations futures.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Il faut réorienter les investissements de la France. Il faut que la France arrête d'investir des milliards dans le nucléaire : au-delà de la grave problématique de traitement et de stockage des déchets, le nucléaire est une technologie obsolète, dangereuse, polluante, mais surtout très chère à construire, comme à démanteler. Il faut que la France finance massivement dans la recherche, et le développement de filières industrielles pour toutes les solutions réellement écologiques, peu gourmandes en énergie grise, économes en énergie, ou permettant l'exploitation des énergies renouvelables non polluantes (photovoltaïque, solaire thermique, biomasse, bois, éolien, géothermie, bâtiment bioclimatique, smart grids, etc.). Il faut que la France arrête de produire des véhicules hybrides (véhicules trop lourds et trop consommateurs d'énergie grise), et se focalise sur l'avenir : le véhicule électrique (qui a le mérite de ne produire aucune particule fine lorsqu'il se déplace, et de fortement limiter les nuisances sonores). Il faut que la France investisse massivement dans la recherche et le développement de solutions de stockage d'énergie performantes (batteries ou autres). Nous dépendons trop des autres pays. Nous avons pris du retard. Il est urgent que la France se réveille. Un exemple avec le CEA, un organisme de recherche performant que beaucoup nous envient : si la France investissait vraiment dans l'avenir, les 2/3 du budget ne devraient pas être consacrés au nucléaire, mais au développement des énergies alternatives. Nous pourrions faire d'importants progrès dans ce domaine, et rapidement devenir un leader mondial des solutions écologiques et durables : c'est dans notre intérêt, dans l'intérêt de la planète, et dans l'intérêt de nos enfants.