None
Simplifier les niches fiscales et supprimer celles dont l'impact est faible/non mesuré. La multiplication des niches favorise les mieux conseillés, qui y trouvent un moyen de réduire leur imposition, tandis que les citoyens moins bien conseillés (souvent les moins aisés) n'utilisent pas ces niches fiscales car elles sont trop complexes.
None
Augmenter le temps de travail|Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales
APL (budget : 8Mds €/an) et allocations familiales. L'attribution des aides doit être mieux contrôlée.
La grande vieillesse et le financement des EHPAD. C'est une véritable bombe à retardement qui va ruiner de nombreuses familles. Par exemple, les petites retraites ne pourront pas régler des frais d'hébergement en EHPAD allant de 1800€ à 3000€/mois de reste à charge. Ces familles devront vendre le patrimoine d'une vie (s'ils en ont un) pour financer 3 à 4 ans en EHPAD. En plus du financement de ces établissements, le développement de structures d'accueil de nuit ou gardes de nuit permettrait de faciliter le maintien à domicile tant que possible et soulagerait les aidants familiaux.
La dépendance, la protection de l'environnement et la recherche/innovation.
La politique salariale de l'Etat pourrait être améliorée, en particulier à l'étranger et dans les établissement publics. Prenons à titre d'exemple les ambassades et consulats, où le niveau général de salaire (diplomates, dg trésor, institut fr, INPI, Expertise France, Atout France...) est décorrellé du marché de l'emploi. Certains fonctionnaires y émargent à plus de 15000€/mois grâce à des indemnités de résidence à l'étranger (IRE) complètement délirantes. Il faut supprimer ces indemnités , ou à minima les plafonner à 10-20% du salaire de base pour tous les établissements publics. J'ai connu des attributions de postes opaques, sans justification de compétences particulières, et à la limite de la notion d'abus de bien social. Depuis 2007, les effectifs sur ces postes ont été réduits de près de 20%, mais la masse salariale a augmenté de 23%. Car jusqu'ici les "efforts" de modération salariale ont visé les contrats temporaires et les contrats locaux (cf rapport Senat). Il serait plus avisé de privilégier la suppression de postes à hauts salaires ... ... On peut élargir ce constat en France aux nombreux établissements régulièrement épinglés par la Cour des Comptes et le Senat (Arcep, Mobilier National, INPI..), qui semblent faire des efforts cosmétiques pour réduire leurs frais de bouche, sans entreprendre de réduction sérieuse de leur masse salariale. La politique salariale à l'oeuvre dans certains de ces établissements pourrait certainement être mieux encadrée...
Votre message a bien été envoyé.