Date de publication : 2019-03-01
Code postal : 92270

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

- Pour ceux qui rencontrent des difficultés d'accés à ou d'utilisation d'Internet : mise à disposition d'un compte-rendu trimestriel en mairie (affichage public ou version papier à imprimer sur demande à un agent). - Pour ceux qui n'ont pas le temps de se déplacer et qui ne veulent pas utiliser Internet : mise à disposition d'un numéro vert pour toutes questions relatives à l'utilisation des impôts (numéro trimestriellement actif durant une semaine - le mieux étant la semaine qui suit la publication en mairie du compte-rendu- pour éviter les appels parasites)avec possibilité, sur demande, d'envoi postal du compte-rendu . - Pour ceux qui ont des facilités d'accés à et d'utilisation d'Internet : mise à disposition d'un compte-rendu trimestriel numérique sur les sites et les applications du gouvernement (y compris réseaux sociaux). - Pour tout le monde : diffusion du compte-rendu trimestriel et information des moyens d'accès précédents pendant les journaux télévisés de façon claire, nette et précise pour que le plus grand nombre comprenne.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

- Augmenter le nombre de paliers d'imposition pour recréer une fiscalité plus représentative des différentes classes françaises. - Il aurait fallu réformer l'ISF au lieu de le supprimer -trop virulent- (la mise en place d'un nouvel impôt risque d'avoir un effet "boomerang" pour les anciens contribuables à l'ISF et l'idée de plus d'impôt en France, alors qu'il y en a déjà trop, est néfaste pour TOUTES les classes). - Détaxer les produits de première nécessité et taxer plus fortement les produits de luxe (malheureusement, je n'ai que cette solution pour "rattraper" l'erreur commise de la suppression de l'ISF).

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

Tous les impôts qui influent directement sur le pouvoir d'achat des Français et qui ne s'adaptent pas à la situation financière de ses contribuables : la taxe d'habitation, la taxe foncière (uniquement pour les propriétaires n'ayant qu'une habitation principale), la contribution audiovisuelle, les taxes sur les produits de première nécessité, la TVA etc.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales|Lutter contre les comportements abusifs : fraudes sur les aides sociales, niche fiscale, rémunération éxubérante de certains fonctionnaires etc.).

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

En priorité : l'indemnisation des chômeurs (surtout de longue durée), la véracité des arrêts de travail et la mise en place de sanctions financières en cas d'abus et enfin un contrôle plus rigoureux des allocations familiales.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

En premier la santé puis l'accès au logement pour finir par l'accès à l'emploi et à l'éducation (ou à la formation). Plus vulgairement, si on est malade on a et on ne peut rien. Si on est en bonne santé mais qu'on vit dehors, dans sa voiture ou dans un logement insalubre, on tombe malade donc on a et on ne peut rien. Si on est en bonne santé et qu'on a un logement correct mais qu'on a rien pour le payer ou l'entretenir, on finit dehors ou dans un logement insalubre et rebelote. Enfin, si on est en bonne santé avec un logement correct et un travail, on peut envisager d'évoluer et de faire ce que l'on veut vraiment grâce à l'éducation et à la formation.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

En toute logique, les mêmes que précédemment à savoir : la santé, le logement, l'emploi, l'éducation et la formation (mais si on pouvait éviter d'augmenter la fiscalité se serait quand même mieux).

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

S'il fallait réorganiser le modèle social lié à l'emploi, les améliorations envisageables seraient : - un changement du dispositif d'accompagnement à l'emploi à revoir dans certains Pôle Emploi. - une aide financière pour accompagner les reconversions professionnelles avec remboursement de l'aide par le bénéficiaire si objectif non atteint. - un renforcement de l'accompagnement psychologique de retour à l'emploi (psychologues, assistant(e)s social(e)s, médiateurs etc.).

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Le meilleur représentant est pour moi la population elle-même à travers son vote, ses manifestations (pacifiques -je précise-), ses associations, ses syndicats etc. Elle est le meilleur reflet des besoins des citoyens de ce pays. Viennent ensuite les élus locaux, ceux de proximité, car ils sont constamment en relation avec le quotidien des Français. Enfin, je tiens quand même à souligner qu'au niveau national ma confiance se tourne en général vers le Premier Ministre et, au niveau international, vers le Président de la République.

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Les associations et les organisations à vocation d'aide et d'acompagnement dans la vie quotidienne du citoyen pour un rôle de représentant/interlocuteur/négociateur/porte-parole privilégié du gouvernement (surtout en cas de crise).

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Ce que le gouvernement est précisément en train de faire c'est-à-dire consulter les doléances de tous ses citoyens par tous les moyens existants (par contre il faudrait le faire plus régulièrement -par exemple semestriellement- et pas seulement en temps de crise) mais surtout, et j'insiste sur le SURTOUT, y répondre par des actions concrètes et pas que par de l'écoute (même si elle est active et empathique). Les citoyens ne se sentent plus concernés pas uniquement parce qu'on ne les écoutent plus mais SURTOUT parce que leurs requêtes finissent soit à la corbeille soit avec une mesure inadaptée. Plus vulgairement, c'est comme consulter un médecin pour une grippe et sortir de la consultation avec un arrêt de travail sans médicament.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Parce que cela oblige les parlementaires à se focaliser sur une seule tâche et donc à y mettre toutes leurs énergies et attentions.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Il faudrait faire honneur à nos valeurs : la liberté, ici d'expression et de penser, en intégrant tous les partis politiques même ceux dont on ne partage pas du tout la vision ; l'égalité, en respectant la proportionnelle du vote citoyen pour ces élus ; la fraternité, en prenant en compte les avis de tous les élus politiques quelque soit leurs convictions et leurs appartenances. Enfin, je pense qu'il faudrait également une représentation apolitique (une sorte de parti du vote blanc et de l'abstention) pour que les citoyens réfractaires au monde politique puisse s'exprimer et être pris en compte.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Oui

9. Si oui, lesquels ?

Selon le besoin, les plus inutiles et le plus possible.

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

En toute sincérité, en temps que pré-trentenaire, c'est une catastrophe : une partie de la jeunesse française ne se sent pas du tout concernée par les élections. En y ajoutant les autres citoyens, les réfractaires à et les déçus de la politique ainsi que les citoyens "qui n'ont pas que ça à faire", cela commence à faire beaucoup. Si on ajoute la non-prise en compte du vote blanc et le vote "contre un parti" donc un sentiment d'obligation de "voter pour", on finit par avoir une représentativité biaisée du peuple. Conséquence : les gens ne votent pas ou plus. Pour y remédier, il faudrait: - sensibiliser davantage les jeunes à l'importance du vote et aux combats qui ont permis l'accès à ce droit à tous les citoyens. - une meilleur représentativité en donnant un véritable pouvoir législatif au vote blanc et/ou à l'abstention. - une meilleure information des conditions de vote et d'accès aux bureaux. Par contre, l'idée d'un vote obligatoire risque d'accentuer le sentiment d' "obligation" et non de "participation" ce qui aura pour conséquence d'augmenter les votes blancs et/ou les votes de "colère".

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Il faudrait donner un pouvoir législatif au vote blanc soit par une représentation apolitique de ce vote, soit en lui donnant, à partir d'un certain seuil (par exemple 1/3 des votes), un caractère d'annulation pour relancer un nouveau vote.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Il faudrait plus régulièrement organiser des consultations (comme ce grand débat ou comme le RIP). Mais , au risque d'avoir un effet redondant, je tiens encore une fois à souligner que les citoyens participeraient davantage à la décision publique s'ils seraient en mesure de constater des actions concrètes de leurs votes, de leurs voix et pour leurs requêtes. Pas d'actions, pas de participation.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

En y ajoutant un déclenchement par signature de pétitions citoyennes (comme précedemment pour le vote blanc, à partir d'un certain seuil). Ainsi, en plus du Parlement, le gouvernement aura un lien plus direct avec la population. Le recours au RIP doit être augmenté si besoin et en cas de crise nationale et de question internationale.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Même réponse que précédemment, il faudrait plus régulièrement organiser des consultations (comme ce grand débat ou comme le RIP).

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Nos assemblées doivent devenir le premier représentant de confiance des Français. Sa représentativité doit être le reflet de tous les citoyens.

18. Faut-il les transformer ?

Oui

19. Si oui, comment ?

Il faudrait déjà intégrer des citoyens non élus ou élus mais apolitiques à la décision politique (comme dans un jury de tribunal). Ensuite, essayer au maximum de respecter la diversité des Français pour une meilleure représentativité. Par exemple idéalement : 1/2 du monde politique et 1/2 du monde hors politique, 1/2 femmes et 1/2 hommes, 1/3 classe supérieure et 1/3 classe moyenne et 1/3 classe populaire etc.

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Respecter davantage la séparation de l'Etat et des religions avec l'entretien d'une relation strictement cordiale et sans implication sauf en cas de grande crise.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

En augmentant la sensibilisation des jeunes aux valeurs de la République et en en effectuant un suivi régulier.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Prendre des mesures adaptées aux requêtes de la population et démontrer les résultats obtenus de l'engagement citoyen.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Tous les comportements de FRATERNITE. On a tendance à se focaliser sur la liberté et l'égalité mais, même si cela est difficile, on peut vivre dans une société inégale mais libre et fraternelle comme on peut vivre dans une société avec des restrictions de liberté mais égalitaire et fraternelle. Sans principe de fraternité, on a beau être libre et égalitaire, le non-respect de l'autre et de sa vie entrainera un véritable chaos. Cela parait démagogique mais si on y réfléchit un peu, le constat est inévitable. On a quand même de la chance en France d'avoir la possibilité d'exploiter les trois valeurs qui permettent une société sereine.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

J'ai fait le choix de ne pas lister de comportements civiques précis car il s'agit là d'un peu de bon sens et d'éducation. Donc, dans cette optique, il faudrait axer les actions de chacun sur le principe de fraternité. En bref, si je devais donner une ligne d'engagement concrète, ce serait d'abord ne pas faire aux autres ce qu'on aimerait pas que les autres nous fasse. Ensuite vient la promotion de toutes les actions qui favorisent l'entraide et enfin l'aide.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Il faudrait mettre les réussites de cet engagement citoyen plus en avant. La reconnaissance est un pouvoir peu coûteux que la société minimise car il n'est pas tangible et pourtant il permet beaucoup plus qu'on ne voudrait bien le croire.

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les incivilités les plus pénibles sont celles qui attaquent l'être en lui-même. Tout ce qui a rapport au corps et à sa façon d'être et de paraître. A mon avis, il n'y a qu'une seule véritable solution à ce problème : c'est l'éducation.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Il existe déjà beaucoup de sanctions prises envers ces incivilités. Je pense que les pouvoirs publics doivent davantage se focaliser sur les plus jeunes pour diminuer, à mesure du temps, les comportements souvent mimétisés de leurs entourages.

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Chacun doit agir autour de soi et surtout ne pas rester indifférent à la détresse dont il est témoin sous prétexte que cela ne le concerne pas. Malheureusement, petit à petit, ce comportement se généralise et l'emploi de l'expression "ça n'arrive pas qu'aux autres" risque d'être habituel. Il ne s'agit pas là de faire systématiquement preuve d'héroïsme au péril de sa vie (on ne nait pas Superman) mais un petit geste (comme un appel anonyme à la police, s'asseoir à côté d'une jeune fille importunée dans les transports, demander de façon pédagogue à un jeune de laisser sa place à une personne âgée etc.) cela ne coûte rien, ne met personne en danger et change doucement mais sûrement la société.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Le premier est le racisme. Partout et tout le temps, à petite dose mais habituel. Pour beaucoup, le racisme s'apparente à des attaques corporelles et matérielles ou de la discrimination à grande échelle ou en public sur des critères de couleur de peau, d'origine ou de croyance alors que le racisme est une hostilité envers un groupe d'humain. Donc sous prétexte que c'est dit dans un environnement restreint sans atteinte corporelle ou matérielle, ce n'est pas du racisme , c'est juste des remarques. A force de cautionner ce genre de "remarques", cela en devient une façon de penser et la suite tout le monde la connait...

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Il y a déjà beaucoup de moyens mis en oeuvre pour lutter contre ces discriminations. Mais pour moi, comme je l'ai dit précédemment, il n'y a qu'une seule solution : c'est l'éducation. Ensuite, chacun peu agir à sa propre échelle.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

Je pense qu'une contrepartie sous forme de bénévolat solidaire dans des organismes d'aide serait une bonne chose. Le principe de non-contribution des allocataires est sincèrement beau et bienveillant en France. Mais la solitude et l'isolement constant à toute forme de société peut être une maladie invisible qui cause beaucoup plus de mal qu'elle ne fait de bien. Ainsi, les uns manquent d'aide bénévole pour des personnes en difficulté et les autres manquent de sens de vie et de vie en société. Ce n'est pas de la contrepartie mais de l'entraide.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

L'immigration et la politique migratoire en France sont un sujet épineux mais qu'il faut absolument traiter au plus vite. Je ne suis pas le gouvernement pour juger de ce sujet parce que je ne possède pas le résultat réel des chiffres et des enquêtes qui ont été menées pour mieux évaluer la situation et ceux dont j'ai la connaissance varient en fonction des sources. Ce que je peux dire à mon échelle, c'est qu'en tant que fille de parents immigrés, je ne sais pas si je serais devenue celle que je suis aujourd'hui, c'est-à-dire une Française fière de l'être, fière de son appartenance à la France et contribuant à la promouvoir chaque jour, prête à se battre pour préserver les valeurs que l'école de la République lui a offerte, si mes parents n'étaient pas venus en France et ne m'avaient pas transmis leur amour de ce pays (pourtant ancien colonisateur de leur pays dont les parents ont vécu la colonisation et la décolonisation).

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Même réponse que précédemment, je ne sais pas si des quotas vont améliorer la situation. Ce que je sais c'est qu'il faudrait plutôt que le gouvernement s'occupe du soucis d'intégration. On peut avoir un quota d'immigrés mal intégrés qui serait un problème, à long terme, beaucoup plus grave qu'une invasion massive d'immigrés qui adore la France et épouse nos valeurs.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

A mon échelle, rien pour les raisons précédentes. Par contre, le gouvernement, qui lui possède toutes les informations nécessaires à une bonne prise de décision, se doit de le faire rapidement. Apporter une plus grande aide aux pays en difficulté serait une solution. En effet, beaucoup de gens immigrent parce que les conditions de vie sur place sont difficiles. Une amélioration de ces conditions influerait directement sur l'immigration.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

- Apprentissage de "l'amour de la France" dès le plus jeune âge et à partir du moment où l'on vit sur le territoire français à travers, par exemple, la mise en place de cours de "culture" regroupant us et coutumes, mise en parallèle des histoires de la France et de leurs pays d'origine, de la découverte du terroir français et de ses richesses régionales etc. - Meilleur apprentissage de la langue française et des savoirs de base (lire, écrire, compter mais aussi utiliser internet). - LE SERVICE MILITAIRE est la clé qui pourrait regrouper tout cela pour les jeunes (et même si cela est possible pour les moins jeunes aussi).

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Oui. J'aurais adoré faire le service militaire mais aujourd'hui, à mon grand regret, j'ai largement dépassé l'âge requis. C'est bien dommage. Je trouve qu'on devrait laisser les gens libre de revenir en arrière et ne pas mettre de limite d'âge que ce soit pour le service militaire ou même pour le contrat d'apprentissage. Cela gagnerait à donner une chance supplémentaire à ceux qui le désire et qui n'ont pas eu l'occasion ou l'opportunité de l'avoir.

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Dans l'ensemble, l'organisation est plutôt correcte mais le nombre incalculable de démarches administratives et l'excès d'échelons entravent son bon fonctionnement.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Il faudrait décentraliser tout ce qui touche à la vie quotidienne.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

Rien parce que je suis en région parisienne.

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

Il y a déjà beaucoup de services et de démarches accessibles sur Internet. Ce qu'il faudrait améliorer ce serait plutôt l'aide aux personnes qui ne savent pas ou qui ne sont pas à l'aise avec cet outil.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Non

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

None

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

None

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

En toute sincérité, je n'ai pas senti de grands changements si ce n'est celui de la transition numérique qui permet un meilleur traitement des demandes.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

Le Service des Impôts, la Caisse d'Allocations Familiales et surtout Pôle Emploi.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Non

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

None

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

A titre d'exemple, le Service des Impôts m'avait demandée de justifier la non-déclaration de ma résidence secondaire (résidence secondaire qui s'avérait être ma résidence principale puisque je n'ai jamais eu de résidence secondaire). En contactant le service par téléphone et après avoir expliqué mon cas (qui est en fait un simple déménagement), l'agent m'a demandé de fournir je ne sais combien de justificatifs pour attester de ma situation en plus d'une lettre de contestation et, comme si ce n'était pas suffisant, il fallait que j'adresse le tout à plusieurs services pour éviter des relances. Toutes ces démarches pour aboutir au bout de quelques semaines à une relance d'un service que l'agent avait oublié de mentionner. Je me suis donc déplacée en personne pour enfin clôturer cet incident qui n'était, en plus, pas de ma faute. Bref, trop de démarches tuent la démarche et trop de niveaux tuent le service.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

Même réponse que pour les collectivités territoriales, il faudrait décentraliser tout ce qui touche à la vie quotidienne.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

- Réduction et simplification des démarches administratives. - Réduction des agents administratifs d'encadrement pour plus d'agents administratifs de terrain (proche du citoyen) en fonction du besoin (à évaluer).

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

- Pour les quartiers dits "sensibles" : sensibilisation de la jeunesse aux valeurs et à la culture de la France (apprendre à apprécier sa patrie à travers son paysage, son histoire, ses monuments, ses institutions, ses oeuvres, ses spécialités culinaires, son savoir-faire etc.). Il est très important que chacun se rende compte de la richesse d'être Français (importance trop facilement oubliée). - Pour les territoires dits "oubliés" : davantage de consultations que dans les grandes agglomérations pour plus d'actions rapides et plus représentatives (mieux orientées et mieux ciblées). - Pour les territoires d'Outre-Mer : plus d'actions à mener pour qu'ils soient au même niveau que la métropole (exemple: renforcement de l'accés aux soins et à l'emploi plus important qu'en métropole pour diminuer au maximum les inégalités avec celle-ci).

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

J'ai été amené à chercher une formation dans le cadre d'une reconversion. Les organismes d'orientation, les organismes de formation, les écoles et les salons d'information sont plus que satisfaisants dans l'ensemble de leurs actions. A l'inverse, Pôle Emploi est complètement dépassé sur tout ce qui touche à la formation (surtout en cas de reconversion). Plus vulgairement, on vous laisse seul dans votre démarche. Parfois même on vous décourage de la faire en vous invitant à chercher un emploi. Si vous avez la chance de trouver une formation, le dossier de demande de prise en charge de la formation est un véritable parcours du combatant et vous n'êtes même pas assuré de l'accord de cette prise en charge. En attendant la réponse de la commission (qui n'est pas la plus rapide alors que les places en formation sont parfois limitées), vous n'avez plus qu'à prier la bonne étoile que tout se passe vite et bien. Pour ma part, l'ayant expérimentée deux fois, la première formation a été validée en collaboration avec mon organisme de formation sans aucune intervention de Pôle Emploi (formation en contrat d'apprentissage). La seconde a été annulée car j'ai perdu ma place en formation dans l'attente de la réponse de la commission.

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

J'ai été amené à plusieurs reprises à chercher un emploi et eu affaire à plusieurs Pôle Emploi en Ile-de-France. L'organisme Pôle Emploi est à entièrement revoir de A à Z. Mis à part quelques agents sérieux et investis dans l'aide et certains ateliers intéressants, la grande majorité du système est inadapté à la demande de ceux qui recherche vraiment un emploi et favorise plutôt le "laisser-aller" en effectuant les tâches à faire de façon impersonnelle. Ainsi, on est invité à remplir de la paperasse en masse, même si elle ne répond pas à nos attentes, et l'accompagnement a plus souvent un objectif de surveillance plutôt que d'aide. Pôle Emploi fini par être un facteur de plus de découragement au lieu d'être l'appui de votre démarche. Un point fortement positif tout de même pour le site Pôle Emploi et le service numérique qui lui est vraiment utile et pratique : j'ai en grande majorité trouvé mes emplois grâce à leur plateforme.

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

J'ai été amené plusieurs fois à demander un remboursement de soins de santé. Toujours le même problème qui persiste : trop de démarches. Il y a également un véritable manque d'informations et de clarté au niveau des droits des assurés, que ce soit venant des mutuelles ou de la CPAM et les délais d'attente sont un peu trop longs (je tiens d'ailleurs à souligner qu'il n'est pas toujours facile d'avancer les sommes demandées pour certains soins). Au niveau de la CPAM, je constate également un léger soucis d'actualisation de situation quand celle-ci change (changement de mutuelle, de coordonnées, de médecin traitant etc.) et un manque cruel de vérification de la véracité des arrêts de travail. Le point positif , et non des moindres est, pour ma part, que mes remboursements ont toujours été effectués et mes prises en charge toujours validées.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La pollution de l'air

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

- Poursuivre la régulation du trafic routier - Poursuivre, inciter, augmenter et faciliter l'accompagnement au changement des véhicules polluants en véhicules "propres". - Démultiplier les sanctions (sous forme de pénalités, d'indemnités, de contraventions et pas sous forme d'impôts et de taxes) en priorité envers les "gros pollueurs" puis envers le reste de la population. - Mettre en place une (ou améliorer l') aide financière pour le développement des énergies propres et des moyens de traitement de l'air en priorité dans les espaces publics, ensuite dans les entreprises et enfin chez les particuliers. - Améliorer l'information de la qualité de l'air et les démarches de prévention et de protection à suivre en cas de forte pollution. - Sensibiliser la population dès le plus jeune âge à l'importance de l'écologie et à sa préservation et inculquer des gestes quotidiens simples mais efficaces (le tri en priorité).

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Pour ma part, les variations de température importante ont des conséquences sur ma santé. Je souligne aussi le fait que parfois certaines prévisions climatiques rendues approximatives par le changement climatique ont de graves conséquences sur la circulation, la sécurité et la santé de la population (exemple : forte inondation, fort épisode de neige, forte chaleur etc. qui entrainent des dégâts matériels et corporels importants surtout si la population n'a pas été avertie auparavant).

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Quotidiennement, je limite ma consommation d'eau en fermant tout simplement le robinet systématiquement quand je ne l'utilise pas même dans des situations anodines (exemple : pendant que je me brosse les dents, que je fais la vaisselle, que je me savonne etc.) ou en préférant les douches aux bains, j'éteins la lumière et les radiateurs de la même façon, je recharge tout ce qui est rechargeable (savons liquides, piles etc.) pour limiter la profusion d'emballages et je trie mes déchets chez moi et dans l'espace public quand cela est possible. J'aimerai pouvoir changer mon véhicule polluant pour un véhicule propre (mais c'est encore trop cher) donc je priorise les transports en commun dès que j'en ai l'occasion. J'aimerai également investir dans un appareil de traitement de l'air et de traitement des déchets mais à ce jour ce n'est pas ma priorité financière. Enfin, je ne sais toujours pas pourquoi rien est mis en place pour recycler les eaux usées utilisables dans certains cas (exemple : je trouve l'idée d'utiliser de l'eau potable pour la chasse d'eau et le linge complètement absurde par rapport à l'époque dans laquelle nous vivons).

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Dans mon cas, ce qui manque pour améliorer mon implication écologique, ce n'est pas un changement de comportement puisque je le fais déjà au maximum de mes capacités, c'est des moyens financiers.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Pour ma part, rien de plus que précédemment. Par contre, à une échelle plus grande, il faut absolument s'occuper du tri. Une partie de la population n'est pas encore dans cette optique pourtant simple et peu coûteuse. Il faudrait donc intensifier cette démarche en sensibilisant au problème climatique et en apprenant le tri à l'école, en diffusant davantage d'informations sur les consignes de tri par tous les moyens existants, en augmentant les systèmes de tri sur tout le territoire et si nécessaire, apporter une aide financière aux citoyens les plus faibles voire envisager la mise en place de bonus (financier ou nature) pour les acteurs très actifs (exemples : subvention pour la ville la plus propre, bon d'achat ou réduction d'impôt pour les citoyens modèles, prime à l'innovation dans la préservation de l'écologie etc.).

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Même réponse que précédemment : une aide financière. Une information sur les moyens alternatifs serait un plus.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Même réponse que précédemment : une aide financière. Une information sur les moyens alternatifs serait un plus. J'ajoute qu'une rénovation des transports en commun existants est quand même plus que nécessaire (trop de problèmes techniques découragent à leurs utilisations).

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

None

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

L'Etat au plus proche du citoyen à savoir aux niveaux local, départemental et/ou régional.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

- Plus de simulation de projection pour une validation scientifique. - Plus de suivi (et de sanctions) par accord, charte et/ou cahier des charges. - Plus d'évaluations de résultats dans le temps. - Grâce aux mesures précédentes, faire adopter le modèle au niveau européen puis, idéalement, à l'international. Si cela n'est pas possible, prendre le risque de faire cavalier seul. Après tout, la France est forte et le bénéfice se verra dans le temps.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Oui. La répartition des solutions pourrait se faire de la manière suivante : la gestion du tri au niveau local et la sensibilisation à la préservation et aux gestes utiles ainsi que les subventions et pénalités écologiques au niveau national.