Date de publication : 2019-02-17
Code postal : 86

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Aujourd'hui c'est la biodiversité (dont nous faisons partie) qui chute complétement (cf. toutes les listes rouges nationales et régionales... toutes les études des asso de protection de la nature). Les réponses sont multiples : - Un plan de communication très conséquent du ministère (les gens savent qu'il faut changer son pare brise quand il y a un impact... grâce à carglass, mais par contre il savent pas les méfaits des pesticides sur eux, leur enfants, la qualité de l'eau, la biodiversité... et ceci c'est la responsabilité de l'état. Les élus son en place pour préserver les biens communs (l'eau l'air le sol), et non pas satisfaites les intérêts des privés pour du profit immédiat créant des dégâts irréversibles (ou à très long terme). Faire changer les regards sur le "propre" souvent synonyme de mort des organismes présents... Il faudrait des spots télé, radio, des documents par voie postale, les vidéo en ligne... - L'application du principe de précaution, si des éléments présentes des risques potentielles pour la biodiversité, la santé, on s'en assure avant de faire quoi que ce soit. - L'application du principe de pollueur payeur : si l'agriculture conventionnelle payait pour toutes les saleté rejeté dans l'environnement, les problème de santé... elle serait sans doute moins rentable. - La sortie de l'agriculture conventionnelle, les sols, les eaux sont fusillés, la biodiversité disparait de manière fulgurante. Un système imposant des linéaires de haies minimum au 10 ou 100 ha serait un début (facilité la dispersion de la biodiversité), la fin rapide des intrants chimiques semble vraiment nécessaires. l'application des lois (respect et restauration des cours d'eau)... il a tellement a faire sur ce point ! - Une fiscalité positive pour les surfaces dont des critères strictes permettre le respect des ressources naturelles (action préventive gain global final). - Une directive "sol" pour préserver ces derniers permettre le stockage de carbone, limiter les temps de réponse rapide entre le bassin versant et les cours d'eau (limite l'érosion des sols, les inondations)... - Ajuster et surtout augmenter la liste des espèces protéger qui permettent un peu de limiter les zones d'installation de l'urbanisation aux zones à enjeux. - Etre rigide dans les critères permettant la bétonisation actuelle 7m²de béton en plus chaque seconde en France ! combien de temps cela peut-il durer ? l'application du droit en place serait déjà un prérequis nécessaire, mais de nouveau jalons serait aussi à poser de manière ferme (zéro perte nette). - Inciter voir plus les citoyens à laisser un espaces minimum pour la biodiversité pour les détenteurs de terrain (tas de bois mort, prairie biodiversité, mare, mur en pierre sèche non jointée, nichoir...) pour ces aspects il pourrait y avoir de la communication et des incitations positives. Il devrait aussi être limiter ou interdit de nombreuses espèces allochtones invasives ou potentiellement invasives ou pour le simple fait qu'elle n'apporte rien à la biodiversité locale. Une haie de tuya ou de laurier palme c'est du béton vert ! Il faut faire changer les regards. - Intégrer toutes les biodiversité (faune, flore, fonge, bactérie...) dans les cursus scolaires à tous les étages. Former aussi les adultes déjà professionnels (1 à 2 formations annuelles) à la biodiversité, au changements climatiques. - Arrêter d’assécher les financements de toutes les associations de protections de la nature par les divers désengagements des financeurs (état, région, département). - Avoir plus de cohérence. On finance à coup de million des travaux, des filières destructives de la biodiversité et après on donne quelques € aux associations de protection de la nature pour tenter de rattraper les dégâts, soyons sérieux et cohérents. - Taxer les produits les moins dégradables, ceux qui ne sont pas ou peu recyclables - Aider les filières respectueuses de l'environnement - Restaurer les habitats naturels, et augmenter le nombre, les surfaces de sites protégés/gérés - Débétoniser les villes, permettre leur perméabilité pour la biodiversité (enjeux thermiques aussi pour les populations) - ..................... il y a encore des montagnes de choses à faire mais si vous commencez déjà par là vous pourrez compter sur moi pour vous aider et proposer de nouveaux éléments ;-) - Ne plus baser tous les systèmes de réflexion et de choix sur la rentabilité monétaire La biodiversité est la première à prendre, mais nous aussi (maladies diverses), le changement climatique va accentuer, amplifier tout cela, poussant aussi sans doute nos démocraties vers leurs limites (millions de migrants climatiques, chute des rendement, précarisation des populations, limitation des ressources), c'est à terme l'humanité qui risque beaucoup. préserver la biodiversité c'est travailler activement contre les changements climatiques, et pour notre qualité de vie, c'est aussi une partie de la solution climatiques (stockage de carbone, température, régulation de l'eau, préservation de ressources...) Cher état français vous êtes au pied du mur, il est plus que tant d'agir. Vous êtes aux responsabilités réveillez-vous !

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

- Les sécheresses (impacts sur les argiles et la maison : fissures) - Obliger d'arroser le jardin - les fortes températures qui limites la qualité de vie : on peut plus sortir avec les enfants certaines journées, on fermes les volets... - La peur de la catastrophe climatique (destruction des biens, mise en danger des personnes) - La peur de l'avenir, il suffit de lire quelques publications scientifiques pour voir que les dangers sont réels et majeurs, d'autant qu'on voit l'inaction de l'état et des autres états chaque jour. Sans parler des climatosceptiques qui ne voient que leur intérêts de court terme. - Les risques d’inondation qui font regarder le ciel avec parfois quelques inquiétudes - Le moral : beaucoup de questions sur l'avenir de nos enfants

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Je travaille pour la biodiversité (écologue) (je ne détaillerais pas ici de missions professionnels) Je fais des dons à des associations de protection de la nature J'interviens gratuitement dans des écoles (découverte de la biodiversité Je donne de mon temps dans des instances scientifiques Je consomme local et bio autant que possible Je trie mes déchets, dont tous mes déchets verts directement dans mon jardin Je fais des aménagement biodiversité chez moi (prairie biodiversité, mares, maison à insectes...) J'essaie de vivre le plus sobrement possible, d'optimiser les déplacements... Je diffuse de la connaissance

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Rien je le fais déjà

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Faite une fiscalité pour une fois positive pour ceux qui donne l'exemple

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Maintenir et augmenter les aides de l'état, et des aides complémentaires des collectivité par exemple. Aider au mieux les plus pauvres.

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

prime au vélo, augmentation du prix des énergies fossiles (très impopulaires, cette mesure allait sans doute aider à faire largement bouger les lignes, mais l'état n'a pas souhaiter mettre en place l'accompagnement social nécessaire, bravo !! bien joué !! Personnellement, j'y vois ici une manière de satisfaire les lobby pétroliers, et une manière de plus de rendre négatif l'écologie alors qu'elle vise aussi plus d'égalité)

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo|Les transports en commun|la marche

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les deux cités ci-dessus sont vraiment les plus verts, mais cela n'est pas possible pour la majorité. En revanche, les transports en commun sont encore à améliorer. S'il sont économiquement attractifs, et pratiques (fréquences, zones desservies...) il y aura plus de pratiquants.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Tenter de montrer l'exemple, actuellement on est très loin du compte.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

OUI Très bien les énergies renouvelables, mais arrêter de faire passer les dossiers de mise en place d'éoliennes et de parcs photovoltaïques en détruisant des sites naturels d'intérêt, et en détruisant des espèces rares et patrimoniales. La politique de transition énergétiques est ici utiliser comme un pass pour la destruction.