Date de publication : 2019-01-31
Code postal : 6370

Grand débat - fiscalité et dépenses publiques

1. Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?

Simplifier et vulgariser sans la bêtifier l'information existante sur les décorations d'impôt. Trop d'information tue l'information.

2. Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?

Que tout foyer fiscal paie l'impôt sur les revenus. Pour, d'une part, le reconnaître comme faisant partie de la communauté, et d'autre part, pour le rendre plus responsable et respectueux du bien commun. Je suis favorable à une progressivité de l'impôt en fonction des seuls revenus. Arrêter de payer des impôts sur les impôts. Inclure dans les revenus toutes les ressources. Les aides aux non imposables finissent par générer des ressources plus élevées que les revenus imposables. Garantir à chaque contribuables que l'intégralité des revenus non salariés ou de retraite sont bien pris en compte. (Lutte contre la fraude fiscale et le travail au noir). Attention aux taxations foncière et locale qui est ressentie comme punitives pour ceux qui ont fait un choix de vie et de consommation différent. Ceux qui, à force d'épargne et de sacrifices acquièrent leur logement, finissent par avoir le sentiment d'être puni pour avoir choisi un confort d'hébergement plutôt qu'un confort de consommation effrénée de superflu. Mes revenus sont ce qu'ils sont et si les taxes ne sont plus supportables en fonction de mon revenu, il me faudra vendre. Il n'en reste pas moins que pour l'acquisition de ce logement les artisans et les fournitures ont été payés avec les charges associées et ce sur le territoire national. Sur une vie, les taxes foncières et locales reviennent à payer une deuxième fois le bien acquis et lors de la succession, il sera encore confisqué en partie. L'entretien de ce bien sur une vie contribue encore aux ressources de l'état via les taxes (TVA et charges sociales des artisans) . Assoir le revenu sur le foyer fiscal est source d'équité. Par exemple et si j'ai bien compris: Deux retraités dont la retraite est d'un peu moins de 2000€ par personne auront un taux de CSG minimisé. (Sans compter de possibles revenus annexes). Un couple de retraité dont l'un ne travaille pas et la retraite de l'autre est de moins de 3800€ va payer intégralement la CSG. Si je ne me trompe pas, le sentiment d'injustice serait alors flagrant. (En espérant ne pas être victime d'une fausse information.)

3. Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?

A mon sens, la question de la baisse de l'impôt ne se pose pas en ces termes. L'impôt est nécessaire. C'est sa multitude, sa complexité, le sentiment de son in-équité qui le rendent insupportable. Seules les personnes en mesure de se payer les services d'un fiscaliste y échappent en tout ou partie. Les pauvres hères, dont j'ai le sentiment de faire partie, ne pensent même pas aux déductions dont ils pourraient bénéficier.... Ce qu'il nous faut, c'est une simplification de l'impôt pour le rendre lisible, compréhensible et le percevoir comme équitable.

4. Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...

Reculer l'âge de la retraite|Augmenter le temps de travail|Ce qu'il faut surtout c'est réduire le chômage et tendre au plein emploi. Le chômage est autant de charges en plus et de recettes fiscale en moins. Pourquoi vouloir encore taxer.

5. S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?

Le chômage. Pour qu'il soit réservé au chômeur en véritable recherche d'emploi. L'idée que le chômage est un droit à consommer n'est pas une idée si rare que cela. J'ai, dans mes connaissances, rencontré plusieurs fois ce comportement. Je l'ai bien entendu critiqué. Il n'est bien sur pas majoritaire. Mais il n'est pas négligeable. La lutte contre la fraude aux aides sociales est à poursuivre et renforcer.

6. Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?

Les aides familiales pour lutter contre la dénatalité.

7. Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?

Question curieuse ! Je suis prêt à payer plus si je gagne plus. Je ne peux pas pour ma part augmenter mon salaire ou ma retraite pour dépenser plus. Il me faut réduire mon train de vie. J'attends de l'état qu'il s'inspire de ce principe.

8. Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Pour reprendre quelques points déjà évoqués plus haut. Pour les particuliers, assoir l'imposition sur les revenus du foyer fiscal. Arrêter de continuellement faire preuve d'ingéniosité pour trouver de nouveaux biais de taxation et d'imposition. En la matière l'imagination n'a pas de fin. Imposer les revenus à ce qu'ils doivent l'être justement et laissez nous libre de consommer sans finir par nous punir pour des choix de confort que vous jugeriez indécent pour notre niveau de revenu.

Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

Je fais confiance à nos représentants élus. Même à ceux à qui je n'ai pas apporté mon ou mes suffrages. C'est notre système démocratique avec ses avantages, ses faiblesses et imperfections. A regarder ce qui se passe hors de nos frontières, je suis heureux de faire partie de notre société. La limite de l'exercice démocratique est que que toute personne qui vote pour un candidat n'est pas forcément d’accord avec l'ensemble du programme proposé. Je serais plus critique sur l'exercice du pouvoir de ces dernières décennies qui au grès des alternances a mis tant d'énergie à défaire ce que les précédents avaient construits. Que de temps, d'énergie, et d'argent public gaspillés!

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

Oui, pour peu qu"elles soient capables de dépasser les dogmes qui ont prévalus par le passé. Il est nécessaire que ces corps intermédiaires se réinventent pour occuper une place dans le dialogue de notre temps et assurent une véritable représentation des opinions des populations qu'elles sont censées représenter. Et ne pas représenter que leur chapelle, leurs intérêts d'organisation, de parti. C'est ce qui constitue, à mon avis, le travers qui conduit aujourd'hui à la désaffection pour les syndicats, les partis politiques et qui fait le lit des populismes.

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Prendre en compte avec honnêteté les opinons des concitoyens (ce qu'il ressortira de cette consultation) mais aussi des rapports déjà nombreux remis à différents gouvernements et qui sont restés lettre morte. Pourquoi?

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Je ne sais pas

6. Pourquoi ?

Entre renouvellement de la classe politique et manque d'expérience, je ne sais pas ce qui est le plus pénalisant. Le risque est de ne pas trouver de candidats en capacité de faire le travail difficile des élus.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Un dose de proportionnelle sans mettre en péril le dégagement d'une majorité, gage d'efficacité de gouvernement. Si non, en poussant la logique à l’extrême, nous tomberions dans l'absurde de la position des gilets jaunes, que les citoyens ne peuvent être représentés que par eux-même. Chouette voilà le RIC. La prise en compte du vote blanc me semble important pour relativiser la représentativité de la majorité sortie des urnes. le corolaire à cela serait de rendre le vote obligatoire.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

Elle est insuffisante. Elle met en cause le représentativité de la population par les élus et les nombreux procès en illégitimité; Il me semble que rendre le vote obligatoire serait une bonne chose comme la prise en compte du vote blanc. Même si je ne suis pas un adepte de ce mode d'expression. Il serait également utile que les programmes présentés par les candidats soient plus limité pour que l'opinion exprimée par le vote rende d'autant plus légitime les engagements pris et plus réaliste la menée à bien de ce programme dans le mandat. Les autres actions seraient conduites sur propositions des députés représentants les populations dans leur diversité territoriale ou d'opinion.

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

En rendant le vote obligatoire. Je me suis déjà expriné sur ce sujet plus avant.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

J'ai déjà répondu à cette question plus avant.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Non

15. Si oui, comment ?

Je pense que les objets de ces éventuels CIP, RIC, peuvent être portés par les députés. Il faudrait en revanche faciliter l'accès des citoyens à son député.

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

Je ne suis pas favorable à une consultation plus directe des citoyens sur ces sujets. Le gouvernement n'est pas un syndic de la France. Il doit rester responsable et comptable de ses orientations. L'agent public doit être géré dans le souci de son efficacité dans le cadre du contrat moral et social qui le lie à la nation. En ayant à l'esprit que cet argent provient pour une grande part de la contribution des concitoyens qui ne roulent pas sur l'or. Chaque citoyen et le riche ou le pauvre de quelqu’un. Ce qui rend difficile de définir la notion de riche ou de pauvre.

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

Je ne sais pas. Je n'ai pas d'avis pour cette question.

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

Je ne sais pas

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Pour ma part, les convictions religieuses sont du ressort de la vie privée. L’Europe et la France sont de culture chrétienne. Les convictions religieuses juives, musulmanes, bouddhistes et autres doivent s'inscrire dans une république certes bien vrillante, mais dont les règles de vie ne sauraient être contestées à l'aune de ces croyances. Les règles de la république prévalents sur les règles religieuses. C'est la condition du vivre ensemble. La bien vaillance en France vis-à-vis des cultes me semble bien plus grande que ce qui existe dans tous les pays de cultures différentes. Il me semble difficile d'aller plus avant sans réciprocité au risque d'afficher un faiblesse dangereuse. L'angélisme en la matière, nourri les populismes.

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

En ne laissant pas croire que les communautés peuvent imposer leur point de vue au reste de la nation. Cela commence à l'école de la république quand les enfants refusent les règles et réfutent les enseignements en prétextant que c'est la croyance de leurs parents qui prévaut et que l'on laisse faire. Que les parents ne sont pas convoqués par les établissements pour un rappel de ces principes. Chaque responsables des cultes doit agir auprès de leurs fidèles pour relayer les principes républicain et en trouvant la voie pour les faire cohabiter. Chaque responsable, pour être autorisé a exercer son ministère, devrait signer un charte d'engagement. Faute de quoi ils ne peuvent pas ou plus exercer sur le territoire. Lors de l'inscription d'un élève en classe chaque parents ou tuteur d'un élève devrait signer cette même charte d'engagements de respect de ces principes républicains. Cela donnerait au moins un point d'appuis aux responsables d'établissement en cas de besoin de rappel à l'ordre.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

Aujourd'hui comme hier, La société serait sans doute invivable sans le bénévolat et l'engagement des associations qui font dans leur grande majorité un travail extraordinaire. Il faut les promouvoir pour qu'elles créent du lien et que chacun puisse y trouver la fraternité qui lui manque et rompre l'isolement que cultive notre société et le monde du travail en particulier uniquement mu par l'objectif de profits le plus rapide et le plus ample possible. Terreau d'une jungle implacable.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

Le respect des autres et la bienveillance.

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

C'est peut-être utopique, mais quand j'étais enfant mes parents me demandaient tous les jours quelle bonne action (BA) j'avais en tête pour aujourd'hui. Cette éducation, me semble-t-il, a porté quelques fruits. L'éducation dans les familles me semble depuis des années défaillante.

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

Je ne comprends pas bien la question. Qu'entendez vous par "l'engagement citoyen dans les parcours de vie"?

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

Les comportements irrespectueux vis-à-vis des personnes, des règles, des infrastructures. La violence et la grossièreté avec laquelle les personnes répondes aux remarques lorsque on leur signale ces incivilités. Le sentiment d'irréversibilité de ces comportements et l'impuissance individuelle et collective à les faire régresser.

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

Les axes d'actions sont nombreux. Pour les enfants tout au long de leur parcours d'éducation: Inciter les familles à assumer leur devoir d'éducation. Et les responsabiliser. Favoriser l'action des associations en leur proposant d'être un relai de savoir vivre. Ce qu'elles font déjà pour la plus part pour le temps de leurs activités. Faire respecter les règles, notamment à l’école. Chaque manquement constaté doit faire l'objet d'un rappel à l'ordre et si nécessaire être justement sanctionné. Le sentiment d'impunité et d'impuissance doit régresser. Pour les adultes, là aussi la force publique (ou chaque citoyen) qui en est témoin ne doit pas laisser passer les incivilités. Elles doivent faire l'objet systématique de remarque . A ce moment là, obtenir des excuses à la place d'incultes serait un signe que les choses changent...

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

Le rôle d'éducation de nos enfants, d'accompagnement et de relai éducatif de nos petits enfant. Ne pas hésiter à faire remarquer, avec mesure, les incivilités constatées et soutenir ceux qui les font constater lorsque nous en sommes témoin.

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Racisme et sexisme.

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Réussir l'éducation de tous les enfants et qu'elle puisse déboucher sur une employabilité. Que chacun trouve un travail. Puisse en vivre décemment. Que les différences d'origine soient perçues comme une richesse et non comme foyer de délinquance et de risques pour la société.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Oui

32. Si oui, lesquelles ?

La société aide. L'acceptation de cette aide implique le respect de ses règles. C'est le principe de l'équilibre entre les droits et les devoirs. L'un ne peut pas aller sans l'autre. Si non, à quoi bon faire des efforts. Allocations familiales; à des résultats d'éducation. Chômage; à la recherche active d'un emploi et à l'acceptation d'un travail proposé. Quitte à verser un complément de ressource si le salaire proposé est inférieur à l'indemnité perçue. Et ainsi de suite.

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

Je suis favorable à l’accueil des demandeurs d'asile qui répondent à ce critère. Je ne suis pas favorable à la émigration économique. Même si elle est choisie, car elle appauvri les pays d'origine de ses citoyens compétents ce qui accroitrait le phénomène. Pour touts les émigrés acceptés sur notre territoire, ils doivent formellement accepter les règles de la république et s'engager à éduquer leurs enfants dans leur respect.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

oui

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Agir sur les causes de ces flux migratoires pour rendre possible leur fixation dans les pays d'origine et éventuellement leur retour.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

Offrir un travail à tous. Acceptation par les demandeurs d'asile des règles de notre société dont la laïcité. Sans travail pas de solution. Pas d'intégration.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Non

Grand débat - organisation de l'Etat et des services publics

1. Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?

Les services de l'état ont une propension quasi systématique à vouloir appliquer des règles et à confronter les administrés à des murs! Je pense que les règnes doivent être des guides pour ne pas aller dans le décor et que l'administration et les fonctionnaires à son service devraient être des conseils éclairés force de proposition au problème rencontré par le citoyen que le consulté. Arrêter le brandir le panneau stop ou sens interdit mais user et abuser des flèches de direction pour indiquer le chemin le plus court et le moins couteux vers une solution au problème posé.

2. Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?

Oui

3. Si oui, lesquelles ?

Celles que les collectivités réclament et qu'elles devraient alors assumer avec plus d'efficacité et à moindre coût que l'état. Le corolaire nécessaire est l'affectation des moyens correspondants. Pas de transfert pour les domaines régalien et tout ce qui pourrait induire des distorsions de droits pour le citoyen français.

4. Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?

Oui

5. Si non, quels types de services publics vous manquent dans votre territoire et qu'il est nécessaire de renforcer ?

None

6. Quels nouveaux services ou quelles démarches souhaitez-vous voir développées sur Internet en priorité ?

La consultation citoyenne. Ce grand débat en est une occasion que j'apprécie. Elle donne au moins l'occasion de s'exprimer. Donne une occasion à nos responsables politique de nous entendre et d'en tenir compte. Au bénéfice je l'espère du plus grand nombre.

7. Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?

Oui

8. Si oui, en avez-vous été satisfait ?

Oui

9. Quelles améliorations préconiseriez-vous ?

Disposer dès le début d'une démarche l'intégralité des documents demandés pour ne pas s'apercevoir en fin de démarche qu'un manque se fait jour et qu'il faille recommencer....

10. Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?

L'informatisation des démarches. Çà c'est mon avis. Mais pour les personnes qui n'ont pas internet, ou pour qui l'informatique est un repoussoir c'est une vraie régression.

11. Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?

L'informatisation a ses limites. Si une particularité se fait jours, l'informatique peut nous faire tourner en bourrique. Elle ne sait pas bien répondre aux questions. Il convient de garder un lien humain possible par téléphone sans être exposé à des coûts et surtaxes de communication. C'est extrêmement déplaisant.

12. Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?

Oui

13. Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?

Non

14. Si oui, à quelle occasion en avez-vous fait usage ?

None

15. Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?

Oui. mais je ne me souviens plus.

16. Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?

Oui

17. Si oui, comment ?

En leur permettant d'être force de proposition dans le recherche de solutions. Et ne pas les limiter au simple constat de situation.

18. Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?

Oui

19. Si oui, comment ?

En leur apportant la formation leur permettant de faire avancer les situations et ne plus les bloquer.

20. Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?

La difficulté des territoires est due à leur désertification. Il convient de déconcentrer l'activité au niveau des métropoles et de favoriser le reflux des activités vers les zones désertées. Les difficultés de logement dans les métropoles rejettent les habitants vers les régions alors que les activités se concentrent sur les métropoles. Cette situation engendre des flux extraordinaires de population aux heures de prise et d’arrêt de travail. Où sont les gains, où sont les coûts? Quel bénéfice pour l'environnement? Quel bénéfice pour les territoires?

21. Si vous avez été amené à chercher une formation, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

22. Si vous avez été amené à scolariser votre enfant, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

23. Si vous avez été amené à chercher un emploi, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

24. Si vous avez été amené à préparer votre retraite, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Satisfaction pour partie de l'informatisation de la démarche, mais beaucoup de frustration dans la multiplication des organismes concernés, les différences d'organisation dans le traitement des dossiers. La multiplication des documents à fournir à chaque organisme, l'impossibilité de savoir au moment de la prise de décision du montant de la retraite. Le véritable montant de la retraite n'est finalement connu que six mois à un an après le départ à la retraite. Et encore, les règles changent en cours de route. CSG par exemple. Comment, dans ces conditions, pouvoir prendre des décisions en connaissance de cause? Le fait d'avoir la possibilité de prendre ma retraite à 60 an au titre des carrières longue, mais n'ayant finalement pris ma retraite qu'à 63 ans révolus (183 trimestres) ne m'a pas permis d'obtenir une retraite bonifiée pour ces trois ans de retraite en mois. Seule la collectivité en bénéficie.

25. Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

Le fait que, bien souvent, il soit encore nécessaire de faire les démarches pour la prise en compte des frais par la mutuelle et certains praticiens ne prennent pas la carte vitale et fournissent encore des feuille de soins obligeant le patient à envoyer la feuille à la sécu.

26. Si vous avez été amené à faire une demande d'aide pour une situation de handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

non.

27. Si vous avez été amené à créer une entreprise, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

28. Si vous avez été amené à recruter du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

29. Si vous avez été amené à former du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

30. Si vous avez été amené à rémunérer du personnel, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

31. Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

32. Si vous avez été amené à recruter une personne portant un handicap, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :

None

33. Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

None

Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Créer les conditions d'un mode de vie économe en énergie et en déchets. Favoriser les circuits courts. Développer les solutions de recyclage des déchets. Développer le ferroutage pour le transport international et inter-régional. Développer une agriculture respectueuse de la bio-diversité. Inciter les particuliers au traitement des déchets compostables chez eux. Les incitations doivent se rechercher par le biais en priorité d'aides et de solutions alternatives ou de remplacement aux attitudes néfastes et non de punitions en laissant les citoyens sans solutions mais avec des taxes qui ne changent rien sauf à les mettre en colère et les laisser dans l’incompréhension . Interdire l'usage d'emballage non recyclable sauf s'il n"existe pas d'alternative.... Favoriser la production individuelle d'électricité pour démultiplier sur le territoire la production d'énergie et limiter les pertes en ligne pour le transport.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

Arrivée d'espèces étrangères (moustiques tigre, frelon asiatique), hivers plus doux qui ne limitent plus les ravageurs. Périodes de chaleur plus longues et de plus forte amplitude que précédemment. Recul des glaciers de nos montagnes et enneigement aléatoire. Sources d'eau exposées au tarissement estival plus fréquent...

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Tri sélectif des ordures, recherche du zéro déchet, compostage. Abandon d'une voiture et usage systématique de la bicyclette chaque fois que c'est possible. Proposition systématique via BlaBlaCar de covoiturages à chaque déplacements supérieur à 100km. Limiter la température de l'eau sanitaire. Complément de chauffage au bois en période froide. Déplacement à pied lorsque c'est possible dans un rayon de 2.5km environ.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Aides (crédit d’impôt, prêts à taux zéro) pour l'installation de pompes à chaleur performantes et de panneaux solaires. Aide à l'acquisition de vélos électriques pour augmenter le rayon d'usage de la bicyclette et sa généralisation aux personnes âgées et non sportives. Proposer des solutions techniques réalistes et financièrement supportable au remplacement des voitures thermiques (essence aussi polluant que le gasoil). Ne plus inciter les citoyens à faire des choix qui sont plus tard remis en cause et leur faire ensuite supporter l'erreur commise.

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Le crédit d’impôt pour les personnes imposables et primes à la casse pour les autres. Le crédit à taux zéro serait également une solution. Et tout cela accompagné par une simplification des démarches administratives.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Oui

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

Une aide sous forme de crédit d'impôt et préconisation des matériels les plus performants pour ne pas laisser le concitoyen seul face à des commerciaux qui n'ont forcément pas les mêmes objectifs technico-financiers .

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Développer l'offre de transport collectif, et une aide à l'acquisition de vélo électrique

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo|L'auto partage|Les transports en commun

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

Les collectivités locales pour le transport en commun. Département ou état en fonction du type d'aide retenue pour l'acquisition de vélo électrique. Je ne sais pas pour l'auto partage. Le covoiturage, je fais déjà. On pourrait imaginer un tarif préférentiel pour les péages d'autoroute en cas de covoiturage. Actuellement, le prix des péages est équivalent, voir plus coûteux, que le carburant.

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

L'harmonisation fiscale devrait être un des objectifs prioritaires au niveau européen. Il me semble que la France est active sur ce plan mais n’obtient pas, me semble-t-il, suffisamment de résultats. C'est une des raisons, à mon sens, de la défiance grandissante et dangereuse de la population vis-à-vis de notre projet européen.

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Oui à la transition écologique incitative pour tous. Non à la transition écologique punitive des solvables...