Date de publication : 2019-02-25
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Grand débat - transition écologique

1. Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?

La biodiversité et la disparition de certaines espèces

2. Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?

Pour la biodiversité, il faut arrêter de subventionner l'agriculture conventionnelle et subventionner la recherche en agro-écologie. Il faut avoir une politique de préservation des terres (naturelles et agricoles). Pour la biodiversité, il faut aussi limiter le réchauffement climatique : -> L'humanité doit tout faire pour être le moins énergivore possible et limiter au maximum son impact sur l'environnement (s'affranchir du pétrole et de ses dérivés, s'affranchir du nucléaire). -> Il faut simplifier la société pour la rendre plus résiliente. Il faut la préparer et l'adapter aux nouvelles contraintes environnementales en recréant une vie sociale et résiliente à un niveau local. -> Il faut que les ressources et richesses soient mieux réparties et réfléchir à une politique démographique juste au niveau mondial. Des lois et accords internationaux doivent donc être trouvés et mis en oeuvre pour aider l'humanité à arrêter de chercher de la croissance et arrêter d'être en compétition.

3. Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?

Oui

4. Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?

La qualité de l'air se dégrade et je le sens en faisant du vélo, le climat perturbe les cultures de mon potager. Je commence à réellement déprimer à force de constater que nous ne changeons pas notre vision du monde malgré tous les signaux alarmistes ; ceci quelles que soient les échelles (individuelle, communale, régionale, nationale, européenne, internationale). Je commence aussi à avoir peur des conséquences sociales de ces non-décisions. Enfin, je suis très triste pour mes enfants.

5. À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?

Oui

6. Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?

Aller au travail à vélo, faire un potager, limiter mes loisirs et déplacements, acheter bio et local si possible, limiter mes déchets, faire des choses par moi-même pour apprendre à me débrouiller, avoir des toilettes sèches, baisser le chauffage et entretenir la chaudière. Ce que je pourrais faire en plus : m'impliquer dans ma commune ou un groupe local pour participer à recréer un tissu social.

7. Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?

Ces changements demandent du temps : avoir plus de temps et ralentir mon rythme de vie me permettraient de m'impliquer d'avantage. Cela signifierait pour moi un partage du travail : pouvoir travailler à mi-temps plus facilement (et laisser l'autre mi-temps à quelqu'un qui aurait besoin de travailler).

8. Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?

Avoir une réelle fiscalité écologique : arrêter de subventionner les activités polluantes (kerosène, agriculture intensive, grands projets routiers, etc.) et favoriser la recherche et les activités peu ou pas polluantes en les aidant.

9. Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?

Non

10. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?

None

11. Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?

Oui

12. Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?

Je n'utilise pas ma voiture pour les déplacements quotidiens, sauf par temps de gel (trajet trop difficile alors à vélo) ou quand je suis fatiguée ou malade. Il faudrait alors que je prenne le bus, mais je ne le fais pas par manque de temps dans ma journée (et manque de bus : horaires pas assez élargis). Pour mes déplacements non quotidiens, il faudrait que le train et les bus soient moins chers que la voiture.

13. Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?

Le vélo|Les transports en commun

14. Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?

La commune ou le département (ou l'intercommunalité).

15. Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?

Arrêter de craindre de ne plus être compétitif. Arrêter de vouloir de la croissance. Trouver des accords et des solutions communes (fiscalité écologique).

16. Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

Dans les programmes de l'Education Nationale, mettre beaucoup plus d'environnement, de projets collectifs. Faire évoluer les programmes pour que les enfants soient moins passifs et assis sur une chaise : projets ou écoles "nature", écoles plus ouvertes, participation plus facile des enfants dans la commune. Le temps en classe et à l'intérieur devrait être réduit pour laisser de la place à des apprentissages en extérieur : agir à l'école apprendrait aux futurs citoyens à s'impliquer plus facilement et à être moins consuméristes. Limiter la compétition ou la violence dans les films, les livres ou jeux et favoriser l'émergence de nouvelles valeurs : l'entraide, le partage, la communication, etc. Arrêter de vendre du bonheur à travers la croissance, les objets ou les loisirs compliqués. Proposer d'autres projets de vie (dans les médias, les pubs, les films, les livres, les jeux vidéo). Donner des perspectives à une vie affranchie du pétrole.