Date de publication : 2019-01-27
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Grand débat - démocratie et citoyenneté

1. En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?

None

2. En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?

Oui

3. Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?

None

4. Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?

Il ne faudrait plus des élu-es déconnecté-es de la réalité de la majorité des citoyen-nes, des professionnel-les vivant "de et pour la politique", la recherche de pouvoir et de l'argent ne doit plus dominer. Imposer des mandats impératifs et établir une réelle démocratie.

5. Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :

Une bonne chose

6. Pourquoi ?

Etre députée ou sénatrice-teur est une profession à plein temps, si on veut leur permettre d'effectuer correctement et dans de bonnes conditions leur métier à responsabilité, le cumul doit être interdit.

7. Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?

Il faudrait par exemple instaurer la proportionnalité, changer le système de vote en comptabilisant le vote blanc et nul, et également mettre en place le vote préférentiel (réduit le vote stratégique, on vote plus pour ses idées en classant les propositions). Nous pouvons aussi réfléchir à établir une démocratie plus directe, faire participer les citoyen-nes.

8. Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?

Non

9. Si oui, lesquels ?

None

10. Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?

La participation aux élections est faible, ce qui est totalement compréhensible vu que chaque vote a peu de poids, que les élus ne tiennent pas leur promesses, qu'aucun correspond à nos idées. Prenons l'exemple des dernières élections: - le président gouverne alors que seulement 17,84% des personnes inscrites ont voté pour lui au 1er tour (même si nous disons que la majorité des ces personnes étaient d'accord avec ses idées, en quoi cela est une démocratie ?) - les député-es LREM dispose de 53% des sièges or seulement 13,43% des inscrit-es ont voté pour eux et elles au premier tour Changer le mode de scrutin pourrait éventuellement augmenter la participation (prendre en compte vote blanc, vote nul, vote préférentiel, proportionnel...). Cependant, il est important de rappeler que l'élection n'est pas démocratique !

11. Faut-il prendre en compte le vote blanc ?

Oui

12. Si oui, de quelle manière ?

Le comptabiliser totalement, ainsi s'il faut 50% des suffrages exprimés on ne pourra pas être élu sans les avoir.

13. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?

Déjà le terme de démocratie participative est assez ironique, il faut simplement mettre en place d'une véritable démocratie (qui est par définition participative et délibérative). Changer le mode de scrutin, instaurer des mandats impératifs, respecter enfin la Constitution de la Vème République (que le président rende les pouvoirs qu'il a pris dans la pratique, redonner une utilité aux deux chambres, que les élu-es puissent voter des lois ou en refuser selon leurs idées); de plus les référendum peuvent être une idée mais très limitée, la question étant posée et orientée par le gouvernement, les citoyen-nes ne peuvent pas en débattre ni proposer des solutions, iels doivent répondre seulement pour oui ou non (un peu comme les questions de ce grand débat...). Il faudrait de la démocratie directe, que les citoyen-nes puissent avoir leur mot à dire, proposer des idées. Sous quelle forme ? Je ne sais pas et justement il faut en débattre avec des personnes de toutes origines sociales, professions, genres, âges, races (au sens sociologique)... Faut-il élire des citoyens non professionnel de la politique ? Faut-il tirer au sort des citoyen-nes pour diriger, au moins en partie ? Faut-il une démocratie plutôt au niveau local et qui monte jusqu'au national ? Ne pas hésiter à se renseigner, sur ce qui existe déjà et ce qui a existé, et ne pas prétexter de fausses excuses pour ne pas essayer et garder le vieux système élitiste d'une démocratie libérale capitaliste.

14. Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?

Oui

15. Si oui, comment ?

En diminuant les conditions de déclencher le RIP, par exemple un certain nombre de citoyen-nes pourraient suffire, l'appui de moins de parlementaires (il faut 20% des parlementaires, or avec notre système aujourd'hui déjà 53% des sièges sont à la REM).

16. Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?

None

17. Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?

None

18. Faut-il les transformer ?

None

19. Si oui, comment ?

None

20. Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?

Il faudrait appliquer équitablement et avec justice la laïcité, c'est-à-dire par exemple supprimer le concordat en Alsace-Moselle, arrêter les discriminations envers les religions (principalement non catholique), au niveau de l'école avoir des cours de science des religions...

21. Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Il faudrait dans un premier temps que l'Etat respecte ses valeurs, ainsi toutes et tous respecteront plus facilement ces valeurs. L'éducation a également un rôle à jouer, ainsi que chaque représentant-e de l'Etat.

22. Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?

L'engagement citoyen dans la société se développerait plus si les personnes ont plus de temps libre, à consacrer à cela. Il faudrait changer les valeurs guidant la société, sortir du capitalisme et de l'économie de marché, faire que l'économie redevienne subordonnée à la société (et non l'inverse). Travailler moins, arrêter la surconsommation, aller vers une décroissance réfléchie, que toutes et tous aient plus de temps pour le commun.

23. Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?

None

24. Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?

None

25. Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?

None

26. Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?

None

27. Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?

None

28. Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?

None

29. Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?

Discriminations sur le genre, la race (définition sociologique), l'origine sociale...

30. Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?

Cela passe par l'éducation, le respect par les institutions elle-même, la loi... L'Etat devrait déjà être juste, solidaire et tolérant.

31. Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?

Non

32. Si oui, lesquelles ?

None

33. Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?

La France ne respecte pas ses valeurs et ses engagements moraux, la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Elle ose donner des leçons à d'autres pays, alors qu'elle laisse mourir des migrants en méditerranée ou dans les Alpes, qu'elle emprisonne des enfants, qu'elle abandonne des réfugiés dans des camps de fortune qu'ensuite elle détruit par la force armée etc. Aucun critère ne devrait être mise en place, seulement des conditions correctes, dignes et respectables dans l'accueil.

34. En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?

Parler de quota d'être humain, "d'obligation d'asile remplies", est je trouve choquant, car ce n'est pas une obligation d'asile, ce serait plutôt un devoir, une obligation morale. La France devrait se préoccuper d'offrir un accueil convenable aux immigrants. Nous ne pouvons pas décider de limiter l'immigration, les Hommes ont de tout temps migrer, nous ne pouvons pas construire un mur complètement inutile. Les femmes, enfants et hommes qui viennent le fond au péril de leur vie (mort, esclavage...), car pour eux rien n'est pire que leur vie dans leur lieu d'origine (guerre, famine, catastrophes naturelles, misère...). Les immigrants sont une force pour le pays, ceux sont des personnes extrêmement volontaires, courageuses et reconnaissantes si nous faisons notre devoir.

35. Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

Ce "défi" n'est pas réellement un défi. Il ne va pas durer, il a toujours existé et continuera tant que l'être humain existera sur la planète. Il faut mettre des moyens dans l'accueil et l'insertion. Ensuite, la solution est la résolution des problèmes à l'origine, cependant même si la France a des actions possibles, il ne faut pas rentrer dans du paternalisme.

36. Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?

La maîtrise de la langue française est primordiale pour une bonne intégration, cela doit être offert à toutes et tous.

37. Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?

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