Créer une traçabilité des impôts et le pouvoir de refuser son utilisation.
Taxer les plus riches grâce au retour de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en augmentant son taux d'imposition. Défiscaliser l'essentiel de la population sur la plupart des sujets mais orienter plutôt la taxation sur les grosses entreprises assurant au moins du service sur le territoire, au plus écoulant des biens et produisant. Faire payer les plus polluants par de nombreuses taxes (taxe carbone et autres polluants pour les grosses fortunes/grosses entreprises). Bref, indexer l'impôt sur la fortune, personnelle ou industrielle, de manière à rétablir un semblant d'égalité.
Tous pour la classe la plus pauvre (Ouvriers et employés, principalement du monde rural).
Taxer les plus riches grâce au retour de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en augmentant son taux d'imposition. Taxer les grosses entreprises, principalement polluantes. Abaisser les dépenses de l'Etat par le haut : rémunération des parlementaires, des membres du gouvernement, des hauts fonctionnaires, tailler dans les budgets de roulement des grandes institutions gouvernementales (Ministères, présidence, commissions et organisations diverses). Plaffoner les salaires des dirigeants politiques et patronaux à 2000€/mois.
Aucune.
La Sécurité Sociale. L'aide aux plus démunis (augmentation du RSA).
Pour une politique sociale, proche des citoyens.
None
En personne. Même au plus bas échelon de la vie institutionnelle, les mairies, même dans les plus petites agglomérations, il y a des ententes mafieuses entre individus. Ententes sur les permis de construire, ententes sur les emplois dans la commune (ouvriers communaux...) etc. Ne parlons pas des mairies des métropoles, où l'élite tourné vers la mondialisation s'entend avec des grands lobbys (aménagement du territoire etc). Seule la démocratie directe par référendums nationaux et conseils villageois ou de quartiers avec des représentants, simples employés aux ordres du peuple, me parait légitime.
Oui
À toutes les associations culturelles, comme conseillers lors des conseils villageois ou de quartiers, sur les questions qui les concernent, questions sociales, questions patrimoniales et historiques, questions culturelles diverses. À toutes les associations en général selon leurs domaines de prédilection, lorsqu'il est débattu en conseil local. Aux organisations syndicales lors des conflits sociaux, quand une entreprise supprime des postes etc. comme conseillers et témoins à charge lors des conseils locaux (pour les conseils locaux voir le premier paragraphe).
Transformer les élus qui les représentent en réels représentants, c'est-à-dire des personnes issues du même milieu social qu'elles (milieu rural, milieu bourgeois de gauche, milieu bourgeois conservateur, milieu ouvrier/employé, chômeurs etc) sans appartenance partisane et sans aucun avantage lié à leur poste (d'éventuels et rares défraiements pour des déplacements lointains). Il faut que les élus soient des gens de proximité, des voisins que l'on croise, des locaux et pas des personnes tellement éloignées de notre réalité sociale qu'elles ne comprennent rien aux besoins de la majorité de la population. Un exemple ? Emmanuel Macron en mars 2017 qui compatit : " «J’ai vécu, à un moment donné, quand j’étais adolescent, avec environ 1000 euros par mois» en parlant de la vie précaire des étudiants.
Une bonne chose
Parce qu'il faut empêcher la professionnalisation du monde politique. Mais ce n'est pas assez, il faut étendre le non-cumul à tous les élus.
Agir localement. Créer une myriade de conseils locaux où la démocratie vivrait et prendrait l'essentiel des décisions de la vie courante au plus près du citoyen et de ses besoins. Les grandes directions n'existeraient alors pas et les grandes sensibilités politiques transparaitraient de la multitude d'avis émis par les conseils locaux.
Non
None
La participation des citoyens aux élections telles qu'elles sont actuellement ne devraient pas exister. En effet, nous votons pour une tête qui choisit ensuite son gouvernement (pour les présidentielles). Le front républicain n'est qu'une fiction, c'est l'oligarchie en place qui se voit menacée et qui en appelle à des sentiments nobles (l'antifascisme, la lutte contre les discriminations etc) pour se maintenir. L'absence d'incidence de l'abstention sur la vie politique est une aberration. L'abstention trop grande pourrait enclencher une démarche de réflexion nationale avec doléances etc, plus construite et moins orientées que ce "grand débat" où presque toutes les questions sont orientées d'avance. Ce système permettrait de faire évoluer la structure politique du pays vers plus de démocratie, à terme vers la démocratie directe (la seule vraie). Bref ce système électoral n'est pas démocratique, il détermine une aristocratie par alternance et n'a donc aucune valeur.
Oui
Le vote blanc, comme l'abstention, doit permettre de changer le régime si le quota est trop élevé (voir paragraphe précédent).
Il faut organiser des conseils locaux pouvant prendre des décisions et supprimer l'élite politique qui se renouvelle sans cesse sous un autre vernis mais sur les mêmes bases (le libéralisme) à la tête de l'Etat. Le gouvernement français doit être une instance sans pouvoir qui prend acte des décisions locales.
Oui
En l'appliquant et en baissant les quotas demandés. Mais seul le Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) en toutes matières à une valeur démocratique.
Il faut instaurer le Référendum d'Initiative Citoyenne (RIC) en toutes matières. Il faut également permettre de suivre l'argent de ses impôts et de décider de son application.
Aucun. Il faut totalement dissoudre ces assemblées constituées de gens d'une classe déconnectée de la réalité du petit peuple, majoritaire, de la France Périphérique (voir Christophe Guilluy, 2016). Il faut remplacer ces grandes instances imbuvables dont seules les gagnants de la mondialisation connaissent l'utilité (et encore !) par des conseils locaux au plus près des citoyens.
Oui
Il faut totalement dissoudre ces assemblées constituées de gens d'une classe déconnectée de la réalité du petit peuple, majoritaire, de la France Périphérique (voir Christophe Guilluy, 2016). Il faut remplacer ces grandes instances imbuvables dont seules les gagnants de la mondialisation connaissent l'utilité (et encore !) par des conseils locaux au plus près des citoyens.
Le principe de laïcité veut que l'Etat ne s'immisce en rien dans les affaires religieuses et inversement. Qu'il continue ainsi. Les représentants publics, par exemple, n'ont pas à parler lors de la Conférence des Evêques de France (comme Emmanuel Macron en avril 2018).
Les personnes à la tête de l'Etat doivent tenir compte des revendications du monde populaire, principalement rural (hors-métropoles, hors des "aires urbaines") pour que celui ci daigne respecter les valeurs de la République. En effet, quand l'Etat bafoue ses devoirs élémentaires en nuisant par sa politique économique mondialisée au plus grand nombre et n'en sert que quelques uns (la population des métropoles connectées à l'économie mondiale), elle ne peut pas réclamer le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République, car elle ne les applique pas elle-même.
Créer des conseils décisionnaires locaux (à l'échelle des villages et des quartiers).
Le respect de tous (voir ci-dessus). Le boycott massif des organisations nuisibles au développement social (les grandes enseignes mondialisées). L'entraide, la solidarité.
En aidant les personnes dans la rue. En aidant les migrants aux frontières, comme de vrais êtres humains. En appliquant une vraie solidarité et pas uniquement un discours. Pour les simples discours politiques, sans aucune action qui en découle, citons par exemple Emmanuel Macron (juillet 2017) : "Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. C’est une question de dignité, c’est une question d’humanité et d’efficacité là aussi"
ça ne veut rien dire. Posez des questions concrètes.
La pire incivilité de la vie quotidienne est l'agression des policiers lors des manifestations, que l'on soit à l'intérieur ou en dehors de ces manifestations. Pour lutter contre ces incivilités il faudrait désarmer massivement les policiers.
Supprimer, par exemple, la Brigade Anti Criminalité (BAC).
Jamais les revendications portées par les gilets jaunes ne parlent de problèmes d'incivilités.
La discrimination de classe (également appelée "mépris de classe"), à fréquence quotidienne. Dès lors que l'on voit un représentant politique qui s'exprime dans un média au nom des Français, qui suppose que son action est bonne pour la France ou qui juge sans appel une très grande catégorie de la population. Parfois même il s'agit de mépris de classe pur, sans filtre. Citons par exemple Emmanuel Macron (Juillet 2017) : «Une gare, c'est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien»
Il faudrait écouter le peuple, l'entendre et appliquer ce qu'il revendique.
Non
None
La politique migratoire est extrêmement violente, avec une police hors de contrôle qui agit comme bon lui semble, pour parquer les migrants dans des camps, traiter leurs dossiers en rafale (souvent sans traduction) et les expulse sans ménagements et sans réflexions sur leur avenir. Il s'agit pourtant d'ÊTRES HUMAINS.
Non
Il faut organiser des débats, partout sur le sujet migratoires, où prendrait part toute la population de France, citoyens français, population étrangère, créer une rencontre et une compréhension mutuelle et aboutir à des solutions communes sur les sujets qui inquiètent.
La discussion, l'échange et la décision commune lors de débats locaux sur l'immigration.
None
Il faudrait des conseils décisionnaires locaux où tous les citoyens pourraient participer et enlever le pouvoir au gouvernement.
Non
None
Non
Le transport ferroviaire et la qualité de son service. Les lignes de campagne se meurent, les stations ferment, il n'y plus de billetterie ni de guichet. Les services de l'Etat comme les tribunaux, les agences forestières, les postes s'éloignent de plus en plus du monde rural et se concentrent en seulement quelques points. Les services publics qui créaient de l'emploi, de l'activité, un confort et surtout de la vie, disparaissent de l'essentiel du territoire.
Aucun. Internet n'est qu'un outil et ne sera jamais un service efficace. Il tue l'emploi, l'activité humaine, la vie et la proximité sociale.
Non
None
None
Aucun.
Tous les services publics et de nouveaux doivent apparaitre pour éviter le profit des entreprises privées (téléphonie par exemple).
Non
None
None
None
Oui
None
Oui
En supprimant l'ENA qui ne produit que des élites et pas des petits fonctionnaires efficaces.
En y multipliant les Services Publics avec des employés, humains et non des services dématérialisés qui détruisent tout le lien social et rendent les opérations administratives extrêmement complexes.
None
None
None
None
None
None
None
None
None
None
None
None
L'organisation de ce "débat", où en réalité il n'y a pas d'échanges, n'est qu'un nuage de fumée destiné à remettre le gouvernement sur les rails suite à la défiance du peuple qui se manifeste durant cette révolte des gilets jaunes. Aucune revendication des gilets jaunes, aucune, n'est représentée dans ces différentes fiches. Quand on parle RIC vous nous demandez RIP ! Même les Etats Généraux de 1789 étaient mieux organisés et donnaient plus la parole au Peuple !
Tous les points évoqués ci-dessus, sans hiérarchie. Sans oublier la pollution tout court (sols, rivières...) et les impacts géomorphologiques de l'homme sur le milieu (grands projets inutiles, bûcheronnage mécanisé, agriculture intensive)
Abandonner l'idée de croissance, intrinsèquement liée au libéralisme et au capitalisme en général, passer à des modes de production locaux dont l'objectif n'est pas de produire en masse et de créer de la richesse, mais plutôt de suppléer aux besoins, et donc au bonheur, de chacun.
Oui
Depuis plusieurs étés par des canicules et des sécheresses intenses, depuis plusieurs hivers par une disparition de l'enneigement durable et la succession de pluies, ce qui n'arrivait jamais auparavant.
Oui
J'adapte mon mode de vie pour lutter au maximum contre la pollution à mon échelle. Je consomme un minimum de plastique, peu de viande, j'évite les grandes enseignes dans la mesure du possible, je prends les transports en commun (les rares qui existent encore dans les campagnes).
C'est la réaction à l'absence de réel engagement du gouvernement (pas la simple comm de la Cop 21) qui m'incite à changer mon comportement.
La première des solutions serait de taxer intensément les gros pollueurs (Total, filières nucléaires, compagnies de transport maritime, compagnies d'aviation, aménageurs responsables de la destruction du biotope tels que Bouygues, Vinci etc.), de plafonner la rémunération des élus, des responsables politiques et des hauts fonctionnaires à 2000€/mois, de supprimer les grosses retraites des anciens élus, d'appliquer l'austérité dans les hautes fonctions (plus de parcs automobiles démesurés, d'avantages de transport, de frais immobiliers, de frais de bouches, d'avantages aux proches etc.), bref de dégager des dividendes qui permettraient de changer le comportement de tous et pas uniquement du peuple.
Non
None
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
Créer plus de lignes ferroviaires dans les campagnes, les entretenir, maintenir les arrêts, installer des machines de billetterie ou rouvrir des guichets, abaisser le prix du billet.
Les transports en commun
La SNCF en améliorant son réseau et aucun opérateur privé dont le but est de faire du profit et pas d'améliorer la vie des gens.
Montrer l'exemple en agissant et pas en faisant de la communication, simple vernis sur une absence d'action.
Il faut d'abord taxer les gros pollueurs, l'industrie dans toutes ses branches, avant de taxer les particuliers. Il faut inciter les laboratoires divers, notamment de Recherche et Développement, à creuser les questions écologiques. Il faut taxer toutes les décisions anti-écologiques, tels que les financements bancaires en faveur des énergies fossiles. Il faut multiplier les transports en commun au lieu de taper sur la voiture. Il faut arrêter les aménagements de grands projets, notamment routiers, mais aussi tous ceux qui incitent à polluer. Il faut taxer les compagnies aériennes et défiscaliser le transport ferroviaire pour rétablir l'équilibre des coûts et inciter les gens à prendre le train. Il faut appliquer des décisions simples, courageuses, ne visant pas au profit mais plutôt à l'intérêt général.
Votre message a bien été envoyé.